VIII.
Ce n’est pas assez : quand ses meurtriers reviennent à lui, il les accueille. Plein de bonté et de miséricorde, il ne ferme son Église à personne. Ces ennemis qui le blasphèment et proscrivent jusqu’à son nom, s’ils font pénitence, s’ils reconnaissent leur forfait, obtiennent, avec leur pardon, une place au royaume céleste. La patience et la bonté peuvent-elles s’élever plus haut? Celui qui a répandu le sang du Christ est vivifié par ce même sang. S’il n’en était pas ainsi, l’Église compterait-elle parmi ses fondateurs l’apôtre saint Paul?
