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Œuvres Jean Cassien (360-435) Collationes patrum

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Conférences de Cassien sur la perfection religieuse

16.

Les anges eux-mêmes ont été sujets au changement, comme le prouve la chute de ceux qui se sont perdus par la corruption de leur volonté. Ceux qui ont persévéré dans l'état heureux où ils avaient été créés, n'étaient pas immuables par leur nature; mais ils ne se sont pas laissé entraîner au mal comme les premiers : car il y a une différence entre ne pas changer par nature et persévérer dans le bien, par l'effort de la vertu et par la grâce de Dieu qui ne change jamais. Tout ce qui s'acquiert ou se conserve par le travail, peut se perdre par la négligence. C'est pourquoi il est dit : « Ne glorifiez pas l'homme avant sa mort » (Eccl., XI , 30) ; car il est encore dans les combats et dans l'arène; il a beau avoir l'habitude de vaincre et de cueillir les palmes du triomphe, il n'est pas cependant à l'abri de toute crainte et de tout danger. Aussi Dieu seul est immuable et véritablement bon; car il ne doit pas sa bonté à ses efforts, mais à sa nature même, et il ne peut être qu'infiniment bon. Il n'y a pas de vertu que l'homme puisse posséder en toute assurance pour la conserver, il doit employer les mêmes moyens dont il s'est servi pour l'acquérir, une application continuelle, et surtout la grâce toute-puissante de Dieu.

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Vierundzwanzig Unterredungen mit den Vätern (BKV)

16. Über die Veränderlichkeit der obern und himmlischen Kräfte.

Daß nun auch die himmlischen Mächte, wie wir gesagt, der Veränderlichkeit unterworfen seien, das zeigen Jene, welche aus ihrer Zahl durch die Schuld ihres verdorbenen Willens herabstürzten. Deßhalb dürfen wir auch jene nicht für unveränderlich von Natur aus halten, welche in der anerschaffenen Seligkeit blieben, weil sie nicht gleich- S. a467 falls im Widerspruch schlecht geworden waren. Denn es ist etwas Anderes von unveränderlicher Natur sein, und etwas Anderes, durch Tugendeifer und Bewahrung des Guten mit der Gnadenhilfe des unveränderlichen Gottes sich nicht zu ändern. Was immer durch Fleiß erworben oder bewahrt wird, das kann auch durch Nachlässigkeit verloren gehen. Deßhalb heißt es: 1 „Preise den Menschen nicht glücklich vor seinem Ende,“ weil nemlich Jeder, solange er noch im Kampfe und auf dem Ringplatze steht, obgleich er zu siegen pflegt und häufig die Siegespalme erringt, doch nicht sicher sein kann vor der Furcht und Vermuthung eines ungewissen Ausganges, und deßhalb heißt Gott allein unveränderlich oder gut, da er seine Güte nicht durch Streben und Fleiß, sondern von Natur aus besitzt und nichts Anderes sein kann als gut. Der Mensch aber kann keine Tugend unveränderlich besitzen, sondern damit die erworbene beständig behalten werde, muß man sie immer mit derselben Emsigkeit und Thätigkeit bewahren, mit der sie erworben wurde, und was noch wahrer ist, sie muß durch die Wohlthat der helfenden Gnade beschützt werden.


  1. Sir. 11, 30. ↩

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Traductions de cette œuvre
Conférences de Cassien sur la perfection religieuse
Vierundzwanzig Unterredungen mit den Vätern (BKV)
Commentaires sur cette œuvre
Avant-Propos des Conférences de Cassien sur la perfection religieuse
Einleitung: Vierundzwanzig Unterredungen mit den Vätern

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