2.
Je me réjouis, mes fils bien-aimés, de votre pieuse générosité, et je reçois avec reconnaissance ces offrandes dont la dispensation m'est confiée, parce que je vois avec quelle fidélité vous présentez à Dieu, pour les besoins de ses pauvres, les prémices et la dîme de vos biens, comme un sacrifice de bonne odeur. Je ne doute pas que le Seigneur n'accepte la part que vous lui donnez, et ne bénisse le reste de vos biens comme vous l'espérez, et qu'il ne vous en récompense largement dès cette vie, selon sa promesse :
« Honorez Dieu du produit de vos travaux, et donnez aux pauvres les prémices de vos fruits, afin que vos greniers soient remplis de l'abondance de votre froment, et que vos pressoirs regorgent de vin. » (Prov., III, 9.) En le faisant fidèlement vous accomplissez la justice de l'ancienne loi; c'était autrefois une grande faute de ne pas l'observer, et ceux qui lui obéissaient, n'arrivaient pas cependant à la perfection.