21.
L'ABBÉ GERMAIN. Les adoucissements extraordinaires d'une solennité si prolongée ne peuvent-ils pas trop favoriser les faiblesses de la chair, et faire renaître la concupiscence, cette racine de tous les vices que l'on avait coupée? L'esprit, appesanti par des aliments dont il n'a plus l'habitude, conservera-t-il toute sa puissance sur le corps, son serviteur, et nous surtout qui sommes plus jeunes, ne devons-nous pas craindre la révolte des sens que nous avons domptés, si nous nous permettons une nourriture plus abondante et des aliments dont nous n'avons pas l'habitude?