35.
L'ABBÉ GERMAIN. Vous nous avez parfaitement expliqué une question très-obscure, et que bien des hommes peut- être ne peuvent résoudre. Nous vous supplions de nous instruire encore sur un point, et de nous dire pourquoi quand nous jeûnons, et que nous sommes le plus affaiblis par la pénitence, nous sommes plus tourmentés par les combats de la chair; car quelquefois en sortant du sommeil, ce que nous avons éprouvé nous trouble la conscience, et nous ôte cette confiance qu'il faudrait pour prier le Seigneur.