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Œuvres Jean Cassien (360-435)

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Von den Einrichtungen der Klöster (BKV)

17. Die Grundlage des geistigen Kampfes beruht auf dem Kampfe gegen die Unmäßigkeit.

S. 111 Willst du einen wahren Kämpfer Christi hören, der in rechtmäßigem Kampfe streitet? „Ich laufe so“, sagt derselbe,1 „nicht wie in’s Unbestimmte; ich kämpfe so und mache keine Lufthiebe, vielmehr kasteie ich meinen Leib und bringe ihn in Abhängigkeit, damit ich nicht, indem ich Andern predige, selbst verworfen werde.“ Siehst du, wie er auf sich selbst, auf sein Fleisch, wie auf die festeste Grundlage den ganzen Kampf gründet und einen Fortschritt im Kampfe einzig von der Abtödtung des Fleisches und der Unterwerfung seines Leibes hofft? Also „so laufe ich nicht wie in’s Unbestimmte“. Nicht läuft in’s Unbestimmte, wer, nach dem himmlischen Jerusalem schauend, einen festen Punkt hat, wohin er seines Herzens ungeschwächte Schnelligkeit richten muß. Nicht läuft in’s Unbestimmte, wer vergißt, was hinter ihm liegt, und auf das gerichtet ist, was vor ihm liegt, wer das bestimmte Ziel der durch Gott in Christo Jesu an ihn ergangenen höheren Berufung verfolgt und den Blick seines Geistes auf Christus gerichtet hält, auf den die ganze Bildung seines Herzens abzielt, was er mit den vertrauensvollen Worten bekundet:2 „Ich habe einen guten Kampf gekämpft, meinen Lauf vollendet, den Glauben bewahrt.“ Und weil er sich bewußt war, daß er nach dem Wohlgeruche der Salben Cbristi in eiliger Hingebung seines Gewissens unermüdlich gelaufen ist und im Kampfe gegen den Geist durch die Kreuzigung des Fleisches den Sieg davon getragen hat, tritt er mit Vertrauen zu ihm hin und spricht:3 „Im Uebrigen ist mir die Krone der Gerechtigkeit hinterlegt, die mir der Herr als gerechter Richter an jenem Tage verleihen wird.“ Und um auch uns gleiche Aussicht auf Vergeltung zu eröffnen, wenn wir ihm in diesem Wettlaufe S. 112 nachahmen wollten, fügt er bei: „aber nicht allein mir, sondern auch Allen, die seine Ankunft lieben.“ Damit bezeichnet er uns als einstige Theilnehmer an seiner Krone am Tage des Gerichtes, wenn wir die Ankunft Christi lieben, nicht nur jene, die wir auch wider unsern Willen erfahren werden, sondern auch diejenige Ankunft, durch welche er täglich die frommen Seelen heimsucht und uns befähigt, aus Liebe zu ihm durch Züchtigung unseres Leibes den Sieg im Kampfe zu erringen. Von dieser Ankunft sagt der Heiland im Evangelium:4 „Ich und mein Vater werden zu ihm kommen und Wohnung bei ihm nehmen,“ und wiederum:5 „Siehe, ich stehe an der Thüre und klopfe an; wenn Jemand meine Stimme hört und die Thüre aufmacht, so will ich zu ihm eingehen und Abendmahl mit ihm halten, und er mit mir.“


  1. I. Kor. 9, 26. 27. ↩

  2. II. Timoth. 4, 7. ↩

  3. II. Timoth. 4, 8. ↩

  4. Joh. 14, 23. ↩

  5. Apok. 3, 20. ↩

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Institutions de Cassien

17. Le commencement du combat spirituel est de réprimer la gourmandise.

Voulez-vous entendre un véritable athlète du Christ, combattant comme il faut dans l'arène? « Pour moi, dit saint Paul, je cours, mais non pas au hasard; je combats et je ne frappe pas vainement l'air, mais je châtie mon corps et je le réduis en servitude, de peur qu'après avoir prêché les autres, je ne sois réprouvé moi-même. » (I Cor., IX, 26, 27.) Vous voyez que c'est en lui-même, c'est-à-dire dans sa chair, que l'Apôtre met la lutte principale et qu'il espère seulement vaincre en châtiant son corps et en le réduisant en servitude. « Je cours, mais non pas au hasard. » Celui-là ne court pas au hasard qui regarde la Jérusalem céleste et n'en détache jamais les yeux de son coeur. Celui-là ne court pas au hasard qui oublie ce qu'il laisse derrière lui et s'efforce d'atteindre ce qui est devant, cette récompense que lui promet sa vocation sublime dans le Christ Jésus, vers lequel il s'élance de toute son âme pour s'unir à lui par l'amour, en disant avec confiance : « J'ai combattu un bon combat, j'ai achevé ma course et j'ai gardé la foi. » (II Tim., IV, 7.)

Et comme il savait qu'il avait toujours couru avec ardeur et courage après l'odeur des parfums de Jésus-Christ, et qu'il avait vaincu dans ses combats spirituels, en châtiant sa chair, il ajoute avec confiance : « Du reste j'attends la couronne de justice que le Seigneur me donnera au jour de son juste jugement. » Et pour nous faire espérer la même récompense , si nous voulons l'imiter dans ses combats, il ajoute encore : non-seulement à moi, mais à tous ceux qui aiment son avènement. » (Ibid., 8.) Il nous assure ainsi que nous partagerons sa couronne au jour du jugement. Si nous aimons l'avènement du Christ, non pas seulement cet avènement qui arrivera à la fin du monde, lors même que nous n'y consentirions pas, mais encore cet avènement qui a lieu, tous les jours, dans les saintes âmes; et c'est en châtiant notre corps que nous remporterons cette belle victoire. C'est de cet avènement que parle Notre-Seigneur dans l'Évangile, lorsqu'il dit : « Moi et mon Père, nous viendrons à lui et nous nous établirons en lui » (S. Jean, XIV, 23); et encore : « Voici que je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix et ouvre la porte, j'entrerai chez lui, et je mangerai avec lui, et lui avec moi. » (Apoc., III, 20.)

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