• Accueil
  • Œuvres
  • Introduction Instructions Collaboration Sponsors / Collaborateurs Copyrights Contact Mentions légales
Bibliothek der Kirchenväter
Recherche
DE EN FR
Œuvres Jean Cassien (360-435)

Traduction Masquer
Von den Einrichtungen der Klöster (BKV)

19. Über den Sinn des Wortes: „Glückseliger ist es zu geben als zu empfangen.“

Und geradezu nennt er Dieß des Herrn Gebot: „Denn,“ sagt er, „er selbst, nämlich der Herr Jesus, sprach: Seliger ist es zu geben als zu empfangen.“ Das heißt: Seliger ist die Freigebigkeit des Schenkenden als der Mangel des Empfangenden, wenn erstere nicht mit Geld, das man aus Unglauben und Mißtrauen zurückgelegt hat, geübt wird, sondern aus der Frucht eigener Arbeit und frommer Anstrengung hervorgeht. Und deßhalb ist es seliger zu geben als zu empfangen; denn obgleich, welcher gibt, die Armuth Desjenigen besitzt, welcher empfängt, so beeilt er sich dennoch, mit der eigenen Arbeit nicht nur seine eigenen Bedürfnisse zu bestreiten, sondern auch Das, was er dem Dürftigen schenkt, mit frommer Besorgniß zu erwerben. Ihn ziert eine doppelte Gnade: erstens, weil er die vollkommene Armuth Christi besitzt, da er sich aller seiner Güter beraubt: zweitens, weil er die Freigebigkeit eines Reichen übt durch seine Arbeit und Gesinnung. Dieser ehrt Gott mit seinem frommen Werke und opfert ihm von den Früchten seiner Gerechtigkeit; Jener aber, in die Erstarrung des Müssiggangs und der Unthätigkeit versunken, erweiset sich nach des Apostels S. 220 Ausspruch auch der Speise des Brodes unwürdig; denn gegen des Apostels Verbot dem Müssiggange fröhnend kann er ohne Sündenschuld und Schmach auf dieselbe keinen Anspruch machen.

Traduction Masquer
Institutions de Cassien

19. Explication de cette parole : « Il vaut mieux donner que recevoir. »

Il insiste en disant que c'est l'ordre formel de Notre-Seigneur : « Car le Seigneur Jésus a dit qu'il était plus heureux de donner que de recevoir.» (Act., XX, 35.) Oui, la libéralité de celui qui donne vaut mieux que la pauvreté de celui qui reçoit, lorsque cette libéralité est faite, non pas avec l'argent mis en réserve par méfiance ou par avarice, mais avec l'argent gagné par un travail pénible et méritoire. Il est plus heureux de donner que de recevoir, parce que celui qui donne ainsi est aussi pauvre que celui qui reçoit; et cependant, non-seulement il suffit à ses besoins, mais il pourvoit pieusement aux nécessités des autres. Il a un double mérite. En renonçant à tous ses biens, il s'est revêtu de la nudité parfaite du Christ; et, en faisant l'aumône par son travail, il égale, dans la pauvreté, la munificence des riches ; il honore Dieu par son travail et lui offre les fruits de la justice, tandis que celui qui s'abandonne à la paresse est indigne du pain qu'il mange, au dire de saint Paul, d'après cette déclaration de l'Apôtre : « Celui qui ne fait rien ne peut prendre la nourriture sans pécher. »

  Imprimer   Rapporter une erreur
  • Afficher le texte
  • Référence bibliographique
  • Scans de cette version
Traductions de cette œuvre
Institutions de Cassien
Von den Einrichtungen der Klöster (BKV)
Commentaires sur cette œuvre
Avant-Propos et Préface d'Institutions de Cassien

Table des matières

Faculté de théologie, Patristique et histoire de l'Église ancienne
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Mentions légales
Politique de confidentialité