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Œuvres Tertullien (160-220) De resurrectione carnis

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Über die Auferstehung des Fleisches. (BKV)

23. Cap. Die hl. Schrift kennt zwar auch eine Auferstehung im geistigen Sinne, aber dieselbe ist nicht die letzte, eigentliche Auferstehung, welche in den Briefen der Apostel immer noch als etwas Zukünftiges erscheint.

Zwar lehrt der Apostel in seinem Briefe an die Kolosser, wir seien einmal „gestorben und abgeirrt und Feinde des Sinnes des Herrn gewesen, damals, als wir in den schlechtesten Werken wandelten“,1 sodann aber „mitbegraben mit Christus in der Taufe und mitauferweckt in ihm durch den Glauben an die Kraft Gottes, die ihn von den Toten auferweckt hat“. „Auch Euch, die Ihr tot waret in Sünden und in der Vorhaut Eures Fleisches, hat er mitbelebt mit ihm und Euch alle Sünden erlassen.“ Und wiederum: „Wenn Ihr mit Christus gestorben seid den Kindheitslehren der Welt, warum traget Ihr noch, als lebtet Ihr in der Welt, die Satzung?“ Wenn er uns in der Weise als geistig tot darstellt, dass er dabei doch noch unser künftiges leibliches Sterben zugibt, so leugnet er, wenn er uns schon für geistig Auferstandene ansieht, damit offenbar ebensowenig unsere künftige leibliche Auferstehung. So sagt er z. B.: „Wenn Ihr mit Christus auferstanden seid, so suchet, was droben ist, wo Christus zur Rechten Gottes sitzt; denket an das, was droben, nicht an das, was hier unten ist.“ In dieser Weise werden wir, lehrt er, dem Geiste nach auferstehen, womit wir bis jetzt ja allein erst nur das Himmlische zu erfassen imstande sind. Wir würden es nicht suchen und nicht daran denken, wenn wir es besässen. Er fügt auch noch hinzu: „Denn Ihr seid gestorben“ — nämlich den Sünden, nicht Euch selbst — „und Euer Leben ist mit Christo in Gott verborgen.“2 Ähnlich Johannes: „Noch ist nicht offenbar, was wir sein werden; wir wissen, dass wir, wenn er es geoffenbart hat, ihm ähnlich sein werden.“3

So viel fehlt also daran, dass wir bereits das wären, was wir nicht kennen; wenn wir es aber schon wären, so würden wir es kennen. Mithin ist das Schauen der Hoffnung in dieser Zeitperiode ein Schauen durch den Glauben, keine Gegenwart; kein Besitz, sondern eine Erwartung. In betreff dieser Hoffnung und Erwartung sagt Paulus im Galaterbriefe: „Im Geiste durch den Glauben sind wir der Hoffnung der Gerechtigkeit S. 450 gewärtig.“4 Er sagt nicht: Wir halten sie fest. Mit der Gerechtigkeit Gottes aber meint er die Gerechtigkeit als Folge des Gerichts, wo wir unser Urteil in betreff des Lohnes empfangen werden. Auf diese auch seinerseits harrend, schreibt er an die Philipper und sagt: „Wo ich auf irgend eine Weise zur Auferstehung gelange, zur Auferstehung von den Toten, nicht als hätte ich es schon ergriffen oder als wäre ich schon vollkommen.“5 Er hatte doch gewiss Glauben und Kenntnis von allen Geheimnissen, er, das Gefäss der Auserwählung, der Lehrer der Heiden, und doch setzt er noch hinzu: „Ich jage ihm aber nach, ob ich es ergreife in dem, worin ich ergriffen bin von Christus.“ Und weiter: „Brüder, ich erachte nicht, als hätte ich es ergriffen, eins fürwahr, vergessend des Vergangenen, strecke ich meine Hand zu den künftigen Dingen aus und laufe der untadeligen Palme nach, zu der ich gelangen soll“, natürlich zur Auferstehung von den Toten, jedoch erst zu seiner Zeit, wie er im Briefe an die Galater sagt: „Gutes thuend lasset uns nicht ermüden, denn zu seiner Zeit werden wir ernten.“6 Ähnlich im Briefe an Timotheus in betreff des Onesiphorus: „Möge ihm der Herr geben, dass er Barmherzigkeit finde an jenem Tage.“7 Für jenen Tag und jene Zeit empfiehlt er ihm selber auch „zu halten das Gebot unbefleckt, untadelig, bis zur Erscheinung des Herrn Jesu Christi, welche dieser zu schauen geben wird zu ihrer Zeit, er, der selige und alleinige Machthaber, der König der Könige und der Herr der Herren“,8 womit er Gott meint. Von diesen Zeiten redet auch Petrus in der Apostelgeschichte: „Thuet nun Busse und bekehret Euch, damit Eure Sünden getilgt werden, damit nun komme die Zeit der Tröstung vom Angesichte des Herrn und er Euch den vorherverkündigten Herrn Jesus Christus sende, welchen die Himmel aufnehmen müssen, bis zu den Zeiten der Erfüllung aller Dinge, die Gott geredet hat durch den Mund seiner heiligen Propheten.“9


  1. Kol. 1, 21. ↩

  2. Kol. 3, 1 — 3. ↩

  3. I. Joh. 3, 2. ↩

  4. Gal. 5, 5. ↩

  5. Phil. 3, 11 ff. ↩

  6. Gal. 6, 9. ↩

  7. II. Tim. 1, 18. ↩

  8. I. Tim. 6, 14 ff. ↩

  9. Apostelg. 3, 19 — 21. ↩

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De la résurrection de la chair

XXIII.

L'Apôtre, il est vrai, nous enseigne dans son « épître aux Colossiens, que nous étions autrefois morts à Dieu, éloignés de lui et ses ennemis, » lorsque nous vivions dans les œuvres criminelles. « Aujourd'hui, ajoute-t-il, vous avez été ensevelis avec lui par le baptême, et vous êtes ressuscites avec lui par la foi en la puissance de Dieu qui l'a ressuscité d'entre les morts. Lorsque vous étiez morts par vos péchés et par l'incirconcision de votre chair, Jésus-Christ vous a fait revivre avec lui, vous pardonnant tous vos péchés. » Et ailleurs: « Si donc vous êtes morts avec Jésus-Christ aux éléments de ce monde, pourquoi vous en faites-vous encore des lois, comme si vous viviez dans le monde? » Paul, dans chacun de ces passages, nous considère comme morts spirituellement, mais tout en reconnaissant néanmoins que nous mourrons un jour corporellement. De même, s'il parle de notre résurrection spirituelle, il ne nie pas davantage notre résurrection corporelle. « Si donc vous êtes ressuscites avec Jésus-Christ, nous dit-il, recherchez ce qui est dans le ciel où Jésus-Christ est assis à la droite de Dieu. N'ayez de goût que pour les choses du ciel, et non pour celles de la terre. » C'était nous montrer ce qu'il |469 faut entendre par la résurrection de l'esprit, qui seul est capable de s'élever jusqu'aux choses du ciel: si nous les possédions dès cette terre, seraient-elles l'objet de nos recherches et de nos désirs ici-bas? « Vous êtes morts, » ajoute-t-il, morts au péché, mais non dans votre corps, et « votre vie est cachée en Dieu avec Jésus-Christ. » Vous n'avez donc pas la jouissance d'une vie qui est encore cachée.

Même langage de la part de Jean. « Ce que nous serons un jour ne paraît pas encore. Nous savons seulement que quand le Seigneur viendra dans sa gloire, nous serons semblables à lui. » Tant nous sommes loin d'être ce que nous ignorons, et ce qu'assurément, nous connaîtrions si nous l'étions déjà! Nouvelle preuve qu'il s'agit ici d'une intuition de la foi dans Je siècle présent, mais non d'une félicité déjà consommée; d'une attente, mais non d'une possession. Cette attente, cette espérance, Paul les rappelle en ces termes aux Galates: «Mais nous, c'est par l'esprit et en vertu de la foi que nous espérons recevoir la justice. » Il n'a pas dit: Nous sommes en possession. Or, il entend par justice celle que Dieu nous rendra dans ce jugement final qui nous assignera notre récompense, et que l'Apôtre attendait pour lui-même, lorsqu'il dit aux Philippiens: «Si j'ai le bonheur d'avoir part à la bienheureuse résurrection d'entre les morts, non que j'aie atteint déjà jusqu'à cette félicité, ou que je sois déjà parfait. » Et assurément il avait la foi, il connaissait tous les mystères de la sainte doctrine, ce vase d'élection, cet apôtre des Gentils. Toutefois il ajoute: « Mais je poursuis ma course pour tâcher de parvenir où Jésus-Christ m'a destiné en me prenant. » Il va plus loin: « Non, mes frères, je ne pense point être encore arrivé au but. Mais tout ce que je prétends, c'est qu'oubliant ce qui est derrière moi et m'avançant vers ce qui est devant moi, je m'efforce d'atteindre le but pour remporter le prix auquel j'ai été appelé d'en haut, » c'est-à-dire la résurrection des morts, mais en son temps, comme l'attestent |470 encore ces paroles aux Galâtes: « Ne nous lassons point dans la pratique du bien; nous en recueillerons le fruit en son temps. » Même langage à Timothée au sujet d'Onésiphore: « Que le Seigneur lui fasse trouver miséricorde devant lui en ce grand jour! » C'est pour ce temps et pour ce jour qu'il dit au même: « Observez les préceptes que je vous donne, en vous conservant sans tache et sans reproche jusqu'à l'avènement glorieux de notre Seigneur Jésus-Christ, que doit manifester en son temps celui qui est souverainement heureux, le seul puissant, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs. » Il désignait la majesté de Dieu. C'est encore de ces temps que parle Pierre dans le livre des Actes: « Faites donc pénitence et convertissez - vous, afin que vos péchés soient effacés, quand les temps de rafraîchissement de la présence du Seigneur seront venus, et qu'il aura envoyé Jésus-Christ qui auparavant vous a été annoncé. Car il faut que le ciel le reçoive jusqu'au jour du rétablissement de tout ce que Dieu a prédit par la bouche de ses saints prophètes. »

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