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Œuvres Tertullien (160-220) De resurrectione carnis

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Über die Auferstehung des Fleisches. (BKV)

50. Cap. Fortsetzung. Der Apostel schliesst sie auch keineswegs von der Auferstehung aus, sondern vom Reiche Gottes, welches die ewige Belohnung im Himmel bedeutet.

Aber auch mit Beiseitelassung derartiger Auslegungen, wodurch die Werke des Fleisches und Blutes heruntergesetzt werden, wird man den Substanzen selber, nicht anders, als sie sind, aufgefasst, die Auferstehung zusprechen dürfen. Denn die Auferstehung wird dem Fleische und Blute direkt nicht abgesprochen, sondern das Reich Gottes, welches zur Auferstehung hinzukommt, — es gibt ja auch eine Auferstehung zum Gerichte, — oder richtiger noch, die allgemeine Auferstehung wird bestätigt, indem eine besondere dagegen gesetzt wird. Denn wenn gesagt wird, zu welchem Zustande man nicht aufersteht, so wird damit zu verstehen gegeben, zu welchem man auferstehe. Indem so das Thun und Treiben der Substanz, nicht deren Gattung, einen Unterschied in Hinsicht der Auferstehung je nach den Verdiensten erfährt, geht auch daraus klar hervor, dass Fleisch und Blut nur in Rücksicht auf ihre Schuld, nicht als Substanzen vom Reiche Gottes fern gehalten werden, dass sie dagegen um der Ordnung willen zum Gerichte auferstehen, eben weil sie zum Herrschen nicht auferstehen.

Ich möchte noch sagen: „Fleisch und Blut können das Reich Gottes nicht ererben“, d. h. natürlich bloss sie und für sich allein, so dass S. 489 damit angezeigt wird, dass sie auch noch den Geist vonnöten haben. „Der Geist nämlich ist es, der lebendig macht — zum Reiche Gottes — das Fleisch nützt nichts“.1 Nützen aber kann ihm etwas anderes, nämlich der Geist, und durch den Geist auch die Werke des Geistes. Und so erstehet denn, wie billig und recht, alles Fleisch und Blut wieder in seiner Eigenschaft. Allein diejenigen, welche in das Reich Gottes eingehen sollen, die werden anziehen müssen die Kraft der Unvergänglichkeit und Unsterblichkeit, ohne welche sie nicht in das Reich Gottes eingehen können, bevor sie dieselbe erhalten können. Mit Recht also sind Fleisch und Blut, wie wir gesagt haben, für sich allein nicht imstande, das Reich Gottes zu erlangen. Aber dann, wenn das Verwesliche im Begriff ist, „von der Unverweslichkeit verschlungen zu werden“,— nämlich das Fleisch — „und das Sterbliche von der Unsterblichkeit“— nämlich das Blut — nach der Auferstehung, bei der Verwandlung, alsdann kann das nach Verdienst umgestaltete oder verschlungene Fleisch und Blut das Reich Gottes erben, aber keineswegs das noch nicht auferstandene.2

Einige wollen unter dem Fleisch und Blut der Beschneidung wegen das Judentum verstanden wissen, da es vom Reiche Gottes getrennt sei, weil das Judentum es mit dem Alten hält und unter diesem Titel von dem Apostel schon an einer andern Stelle getadelt worden ist. Derselbe „ratschlagte nämlich, nachdem ihm der Sohn Gottes geoffenbart war, damit er ihn unter den Heiden verkündige, nicht sofort mit Fleisch und Blut“,3 d. i. mit dem Judentum, wie er den Galatern geschrieben hat.


  1. Joh. 6, 63. ↩

  2. Ich folge Öhler, obwohl die Handschriften lesen: non possunt. ↩

  3. Gal. 1, 16. ↩

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De la résurrection de la chair

L.

Mais laissant de côté ces interprétations qui condamnent les œuvres de la chair et du sang, il nous sera permis de promettre à la résurrection ces substances elles-mêmes, entendues telles qu'elles sont. Eu effet, ce n'est pas la résurrection qui est déniée directement à la chair et au sang, mais le royaume de Dieu, qui vient après la résurrection; car il y a aussi une résurrection pour le jugement; il y a mieux, excepter cette résurrection particulière, c'est confirmer la résurrection générale de la chair. En déclarant dans quel état elle ne ressuscite pas, on sous-entend dans quel étal elle ressuscite. Par conséquent, de ce que c'est l'œuvre de la substance, et non le fond de la substance elle-même qui établit une différence dans la résurrection, il en résulte évidemment, que la chair et le sang sont éloignés du royaume de Dieu, en raison du péché, mais non de la substance, quoiqu'on raison de la substance, ils ressuscitent pour le jugement, parce qu'ils ne ressuscitent pas pour le royaume.

Autre considération. « La chair et le sang ne peuvent |518 posséder le royaume de Dieu. » Seuls et par eux-mêmes, cela est vrai. Il voulait montrer encore que l'esprit leur est nécessaire, puisque « c'est l'esprit qui vivifie » pour le royaume de Dieu, tandis que la chair n'y sert de rien. Cependant une autre chose peut y servir, c'est l'esprit, et, par l'esprit, les œuvres de l'esprit. De cette manière, toute chair, tout sang ressuscite également dans sa nature; mais il faut que ceux auxquels il appartient d'entrer dans le royaume de Dieu revêtent la vertu de l'incorruptibilité et de l'immortalité, sans laquelle ils ne peuvent entrer dans le royaume de Dieu, avant de pouvoir l'obtenir. C'est donc à bon droit, nous l'avons dit, que la chair et le sang à eux seuls sont inhabiles à conquérir ce royaume. Mais « ce qu'il y a en nous de corruptible, c'est-à-dire la chair, devant être absorbé par l'incorruptibilité, et ce qu'il y a de mortel, c'est-à-dire le sang, devant être absorbé aussi par l'immortalité, » grâce au changement qui suivra la résurrection; certes, la chair et le sang, je ne dis pas qui n'auront pas ressuscité, mais qui n'auront pas été transformés, « ne pourront posséder l'héritage du royaume de Dieu. »

Il en est qui veulent que, par la chair et le sang, on entende, à cause de la circoncision, le judaïsme, qui est réellement éloigné du royaume de Dieu, parce qu'il appartient au vieil homme, et qu'à ce titre il est ainsi désigné ailleurs par l'Apôtre: « Après que Dieu m'eut fait connaître son Fils, pour que je l'évangélisasse parmi les nations, aussitôt, sans prendre conseil de la chair et du sang, » c'est-à-dire du judaïsme, ainsi qu'il l'écrit aux Galates.

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