DE LA GRANDEUR DE L'AME.
Traduit par M. l’abbé MORISOT.
(Oeuvres complètes de Saint Augustin, Bar-Le-Duc, 1863, Tome III.)
Dans ce dialogue1, l’interlocuteur de saint Augustin lui propose six questions. — Afin de traiter plus à fond la troisième, c'est-à-dire quelle est la grandeur de l'âme , le saint Docteur distingue tout d'abord deux sortes de grandeur, l'une consiste dans l'étendue locale, l'autre dans la puissance et la vertu. — La première, étant l'apanage du corps, ne saurait convenir à l'âme qui est incorporelle. — Ainsi la grandeur de l'âme consiste dans sa vertu. — Saint Augustin assigne à cette grandeur sept degrés, auxquels il rattache toute la puissance de l'âme humaine, soit dans ses rapports avec le corps, soit en elle-même, soit devant Dieu.
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Ecrit vers le commencement de l'an 388 de Notre-Seigneur. Voy. Rétr. liv. I, chap. VIII. ↩