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Des hl. Athanasius Schutzschrift an Kaiser Constantius (BKV)
7.
Aber ist es nicht Wahnsinn, daß der Ankläger auch nur so einen Verdacht schöpft? Was hätte mich denn auch verleitet, auf ihn ein Vertrauen zu setzen? Was sah ich in S. 183 seiner Gesinnung, das mir hätte Zuversicht einflößen können? Daß er seinen Herrn tödtete, treulos gegen seine Freunde war, die Eide brach, keine Frömmigkeit gegen Gott zeigte, Beschwörer und Zauberer gegen das Gericht Gottes herbeizog? Mit welchem Bewußtsein hätte ich ihm meinen Gruß entboten, dessen Wahnsinn und Grausamkeit nicht mich allein, sondern unsern ganzen Erdkreis betrübt hat? Großen und reichlichen Dank war ich ihm wahrlich deßhalb schuldig, weil Dein seliger Bruder die Kirchen mit Weihgeschenken füllte, er aber ihn, der sie sendete, getödtet hat! Und weder flößte dieser Anblick dem Verruchten irgend eine Scheu ein, noch hat die dem Seligen durch die Taufe verliehene Gnade ihm Furcht eingeflößt. Vielmehr wüthete er gegen ihn wie ein verfolgender teuflischer Dämon. Den Seligen hat nun Dieß zum Martyrium geführt. Jener aber wurde gleich einem Gefangenen und wie Kain seufzend und zitternd verfolgt, um den Judas, indem er sein eigener Henker wurde, auch im Tode nachzuahmen1 und im bevorstehenden Gericht eine doppelte Strafe auf sich herabzuziehen.
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Magnentius tödtete sich selbst in Lyon im August 353. ↩
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Apologie de Saint Athanase à l'Empereur Constance
7.
Le seul soupçon d’un tel forfait n’est-il pas pour mon accusateur un acte de démence? Car qu’est-ce qui me persuadait de me fier à cet homme? Quelle sécurité trouvais-je en lui? Est-ce parce qu’il avait tué son maître, trahi ses amis, violé, ses serments et commis l’impiété contre Dieu, en recourant, malgré la décision divine, aux magiciens et aux enchantements?1 Avec quelle conscience l’aurais-je salué, lui dont la fureur et la cruauté m’avaient plongé dans la douteur et, avec moi, la partie de la terre que forme notre empire? Je lui devais, sans doute, beaucoup de reconnaissance pour avoir égorgé ton bienheureux frère qui remplissait les églises d’offrandes! En vain, le scélérat voyait ces bienfaits: il ne les respecta pas; il ne redouta pas la grâce que le baptême avait communiquée au bienheureux mais, comme un démon exterminateur, il s’élança avec fureur contre lui. Pour le bienheureux, ce fut le martyre,2 et lui depuis, semblable à un captif, gémissant et tremblant comme Caïn, se vit poursuivi, jusqu’à ce que, devenu son propre bourreau, il imitât Judas dans sa mort et s’attirât un double châtiment dans le jugement qui suit cette vie.
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La mère de Magnence était « une sorte de prêtresse ou de prophétesse qui se mêlait de prédire l’avenir, lisait les sorts, rendait les oracles, et son fils suivait religieusement ses avis. » M. de BROGLIE. ↩
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Athanase élève à l’honneur du martyre le chrétien Constant, tué par le païen Magnence. « On le contraignit, dit M. de Broglie d’après les historiens contemporains, de se donner la mort. » ↩