23.
« Constance, vainqueur, Auguste, à Athanase. Il n’a pas échappé à ton intelligence que j’ai toujours souhaité le bonheur de mon frère Constant. Quand je sus qu’il avait été enlevé par un complot de plus monstrueux des hommes, dans quelle tristesse fus-je plongé? Votre prudence en peut juger aisément. Mais, puisque, dans la présente circonstance, il se trouve des gens pour tenter de t’effrayer de ce drame lamentable, j’ai cru devoir envoyer la présente lettre à ta Dignité. Je t’exhorte à pratiquer le devoir d’un évêque: instruis le peuple à se réunir dans la vraie religion et vaque avec lui aux prières consacrées. Ainsi nous est-il agréable: nous voulons que, conformément à notre décision, tu sois en tout temps évêque dans ton Eglise. » Et d’une autre main: « Que la Divinité te conserve pendant de longues années, Père très aimé! »