LIBANIUS A BASILE. CCCLVIII.
Il regrette d'être séparé de son cher Basile. Il le plaint d'avoir été abandonné par Alcimus , abandon que lui fera supporter la douceur de son caractère.
O TEMPS heureux, où nous étions tout l'un pour l'autre ? Maintenant nous sommes cruellement séparés. Pour vous, vous avez retrouvé une société qui vous convient ; mais moi, je n'ai rencontré personne qui vous ressemble. J'apprends qu'Alcimus montre dans la vieillesse l'audace du jeune âge, qu'il vole à Rome, et qu'il vous laisse l’embarras d'être avec des enfants. Comme vous êtes naturellement doux , vous le supporterez sans peine, puisque même vous ne vous êtes pas fait une peine, de m'écrire le premier.