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Kirchengeschichte (BKV)
10. Kap. Der Philosoph Pantänus.
Damals leitete ein wegen seiner Gelehrsamkeit sehr berühmter Mann, namens Pantänus, die Schule der Gläubigen in Alexandrien. Alter Sitte gemäß sollte dort eine Anstalt für den Unterricht in den heiligen Wissenschaften bestehen, die bis in unsere Tage sich erhalten und, wie wir wissen, mit guten philosophischen und theologischen Kräften besetzt war. Unter diesen soll sich damals Pantänus ganz besonders hervorgetan haben. Er war aus der Philosophenschule der sog. Stoiker hervorgegangen. Wie man erzählt, zeigte er solchen Feuereifer für die göttliche Lehre, daß er als Verkünder des Evangeliums Christi unter den Völkern des Ostens auftrat und sogar bis Indien zog. Es gab nämlich tatsächlich damals noch Wortverkündiger die Menge, die das Verlangen hatten, ihren göttlichen Eifer, die Apostel nach- S. 233 zuahmen, in Ausbreitung und Vermehrung des göttlichen Wortes zu betätigen. Zu ihnen gehörte Pantänus, der nach Indien gekommen sein soll, wo er, wie berichtet wird, bei einigen dortigen Bewohnern, die von Christus Kenntnis hatten, das schon vor seiner Ankunft dorthin gelangte Matthäusevangelium vorgefunden habe. Bartholomäus, einer der Apostel, soll diesen gepredigt und ihnen die Schrift des Matthäus in hebräischer Sprache hinterlassen haben, die denn damals noch erhalten gewesen sei. Auf Grund zahlreicher Verdienste wurde Pantänus schließlich Vorsteher der Katechetenschule in Alexandrien,1 wo er mündlich und schriftlich2 die Schätze der göttlichen Lehren auslegte.
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Histoire ecclésiastique
CHAPITRE X : PANTÈNE LE PHILOSOPHE
Alors, un homme très célèbre pour la culture de son esprit, dirigeait l'école des fidèles dans ce pays; son nom était Pantène. C'était un antique usage qu'il y eût parmi eux une école des saintes lettres : elle s'est prolongée même jusqu'en notre temps, et nous avons appris qu'elle était aux mains d'hommes puissants en parole et en zèle pour les choses de Dieu On dit qu'à celle époque, Pantène était parmi les plus brillants: 75 il était sorti, au reste, de l'école philosophique de ceux qu'on appelle stoïciens. [2] On raconte donc qu'il montra une telle ardeur et un amour si courageux pour la parole divine qu'il se signala aussi comme prédicateur de l'Évangile du Christ auprès des nations de l'Orient et qu'il s'avança même jusqu'au pays des Indes. En effet, il y avait encore, à celle époque, de nombreux évangélistes de la parole, qui avaient à cœur d'apporter un zèle divin à imiter les apôtres pour étendre et fonder la divine doctrine. [3] Pantène fut lui aussi l'un d'eux, et l'on raconte qu'il alla jusqu'aux Indes, où il se trouva dit-on, à son arrivée devancé par l'Évangile de Matthieu, auprès d'un certain nombre de gens de ce pays, qui connaissaient le Christ. Barthélemy, un des apôtres, les avait évangélisés et leur avait laissé le texte hébreux de l'écrit de Matthieu ; ils l'avaient conservé jusqu'à ce temps. [4] Cependant, après de nombreux succès, Pantène finit par gouverner l'école d'Alexandrie ; il y expliqua de vive voix et par des écrits les trésors des divines doctrines. 1
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Voy. DUCHESNE, p. 334 ↩