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Kirchengeschichte (BKV)
31.
Um jene Zeit focht auch der Wahnsinnige,1 benannt nach seiner vom Teufel besessenen Häresie, mit der Waffe der Geistesverwirrung. Der Teufel, der wider Gott kämpfende Satan selbst hatte ihn zum Schaden vieler vorgeschoben. Ein Barbar in seiner Lebensführung nach Sprache und Sitte, war er seinem Wesen nach teuflisch und wie rasend. Was er erstrebte, war dementsprechend. Er suchte Christus zu spielen. Bald gab er sich selbst, aufgeblasen in seinem Wahnsinn, als den Tröster und den Heiligen Geist aus, bald erwählte er wie Christus zwölf Jünger zu Genossen seiner Neuerung. Seine falschen und gottlosen Lehrsätze trug und flickte er aus zahllosen, längst erloschenen gottlosen Häresien zusammen und goß sie von Persien aus wie ein tödliches Gift über unser ganzes Reich aus. Seitdem ist der ruchlose Name der Manichäer allgemein bekannt bis auf den heutigen Tag. So steht es um den Ursprung der fälschlich sogenannten Gnosis, die um die erwähnte Zeit entstanden.2
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ὁ μανείς. Gemeint ist Mani. ↩
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Ο. v. Wesendonck, „Die Lehre des Mani“ (Leipzig 1922); J. Scheftelowitz, „Die Entstehung der manichäischen Religion und des Erlösungsmysteriums“ (Gießen 1922); R. Reitzenstein, „Mani und Zarathustra“, in Nachricht, der Gesellsch. der Wiss. zu Göttingen 1922, S. 249—260. ↩
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Histoire ecclésiastique
CHAPITRE XXXI : LA PERVERSION HETERODOXE DES MANICHEENS QUI COMMENÇA PRECISEMENT ALORS
[1] A cette époque, le fou, éponyme de l'hérésie démoniaque, s'armait aussi pour la perversion de la raison ; le démon, Satan lui-même qui combat contre Dieu, pour la ruine de beaucoup, poussait en avant cet homme. C'était, dans sa vie, un barbare par son langage et ses mœurs; dans sa nature c'était un démoniaque et un insensé et ses entreprises répondaient à cela ; il s'efforçait de contrefaire le Christ. Tantôt il prêchait qu'il était le Paraclet et l'Esprit Saint lui-même et il était aveuglé par la démence; tantôt, comme le Christ, il choisissait et s'associait douze disciples de. la nouvelle doctrine. [2] Il cousait un assemblage de doctrines mensongères et athées tirées d'une multitude d'hérésies athées elles-mêmes et depuis longtemps éteintes, et du pays des 399 Perses il les répandait dans la terre que nous habitons, comme un poison qui porte la mort ; c'est à partir de lui que le nom impie de Manichéen est si fréquent chez beaucoup, même encore maintenant. Tel fut le principe de cette science au nom mensonger, qui surgit aux temps indiqués.1
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Sur le manichéisme, voy. DUCHESNE, t. I, p. 555. Des textes anciens, appartenant à la secte, ont été récemment découverts dans le Turkestan chinois par la mission allemande de M. von Le Coq. On en trouvera une partie dans les Silzungsberichte de l'Académie de Berlin. ↩