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Kirchengeschichte (BKV)
16. Kap. Die Besserung der Lage.
So lagen die Dinge während der ganzen Verfolgung, die durch Gottes Gnade im zehnten Jahre völlig aufhörte, nachdem sie bereits nach Ablauf des achten Jahres nachzulassen begonnen. Da nämlich die göttliche und himmlische Gnade ihre milde und barmherzige Fürsorge für uns offenbarte, änderten unsere Herrscher, auch jene, die seinerzeit Krieg gegen uns geführt, in überraschender Weise ihre Gesinnung. Sie leisteten Widerruf, indem sie in huldvollen Erlassen und in sehr versöhnlichen Verordnungen die hochemporlodernde Flamme der Verfolgung auslöschten. Die Ursache hier- S. 402 von war aber nicht, wie man meinen könnte, in menschlichen Regungen, in Mitleid oder in der Güte der Herrscher zu suchen. Weit entfernt! Denn diese sannen von Anfang an bis zu jenem Zeitpunkte täglich auf weitere und schlimmere Maßnahmen gegen uns und steigerten in stets neuen Methoden bald auf diese, bald auf jene Weise unsere Leiden. Vielmehr war es das in die Augen fallende Wirken der göttlichen Vorsehung selbst, die mit dem Volke sich aussöhnte, den Urheber der Leiden aber ergriff und ihren Grimm ausgoß gegen den, der das Unglück der ganzen Verfolgung vor allem angestiftet.1 Wenn nämlich auch nach göttlichem Ratschluß solche Heimsuchungen kommen mußten, so sagt doch die Schrift:2 „Wehe dem, durch welchen das Ärgernis kommt!“ Es ereilte ihn eine von Gott verhängte Strafe, welche an seinem Körper anhub und ihm schließlich ans Leben griff. Inmitten der Teile, die man nicht nennen mag, bildete sich plötzlich eine Erhöhung, sodann ein tiefliegendes, fistelartiges Geschwür. Dadurch wurden unheilbar seine innersten Eingeweide zerfressen. Eine zahllose Menge von Würmern wuchs daraus hervor, und ringsum verbreitete sich Leichengeruch; denn die ganze Masse des Körpers hatte sich infolge der Völlerei schon vor der Erkrankung in einen Fettklumpen verwandelt, der nun faulte und seiner Umgebung einen unerträglichen und ganz schauerlichen Anblick bot.3 Von den Ärzten wurden die einen, die den über alle Maßen abscheulichen Gestank schlechthin nicht zu ertragen vermochten, niedergemacht, die andern, die für die um und um aufgeschwollene und unrettbar verlorene Masse des Körpers kein Heilmittel finden konnten, erbarmungslos hingerichtet.
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Histoire ecclésiastique
CHAPITRE XVI : L'HEUREUX CHANGEMENT DES AFFAIRES
[1] Cela se prolongea ainsi pendant toute la persécution ; au bout de dix ans, celle-ci, grâce à Dieu, prit fin complètement ; après la huitième année du reste, elle avait commencé à se ralentir. En effet, lorsque la grâce divine et céleste montra qu'elle veillait sur nous avec une bienveillance miséricordieuse, alors les empereurs de notre temps, ceux-là mêmes qui depuis longtemps conduisaient la guerre contre nous, changèrent de sentiments d'une façon très surprenante et se rétractèrent en d'excellents éclits rendus à notre sujet et. par des ordonnances très pacifiques, ils éteignirent l'incendie de la persécution qui s'était si grandement propagé.1 [2] Il n'y eut à cela aucune cause humaine, et ce ne fut ni la pitié des princes, comme on pourrait le dire, ni leur humanité, il s'en faut beaucoup; car chaque jour depuis le commencement jusqu'à cet instant, des peines plus nombreuses et plus dures étaient imaginées par eux contre nous.2 Mais la vigilance de la Providence divine elle- 495 même fut manifeste; elle se réconcilia d'abord avec le peuple, puis elle se mit à poursuivre l'auteur de ces maux. Un châtiment envoyé par Dieu l'atteignit, commença son œuvre par la chair, et pénétra jusqu'à l'âme. [4] Soudainement un abcès lui vint au périnée, ensuite un ulcère fistuleux au fondement ; le ravage inguérissable de l'un et de l'autre s'étendait aux entrailles les plus intérieures ; dans celles-ci fourmillaient une multitude innombrable de vers et il en sortait une odeur mortelle. Toute la masse de ses chairs, produit d'une alimentation abondante avant la maladie, pendait en un excès plantureux de graisse, qui se mit alors à pourrir et à présenter un aspect intolérable et horrible à ceux qui approchaient. [5] Parmi les médecins, les uns étaient tout à fait hors d'état de supporter ce qu'il y avait d'étrange et d'excessif dans cette odeur fétide : ils furent égorgés ; les autres, impuissants à secourir toute cette chair enflée et arrivée à un pointoù il n'y avait aucun espoir de salut, furent mis à niort sans pitié.
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L'édit de tolérance, affiché à Nicomédie, le 30 avril 311. était rendu au nom de Galère, Constantin et Licinius. La dixième année est 312-313; la huitième, 310-311. ↩
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ἐπεξιούσης : ἐπεξιούσης καὶ πρωστάτῃ τῆς τοῦ παντὸς διωγμοῦ κακίας ἐπιχολουμένης. Καὶ γὰρ εἴ τι ταῦτ' ἐχρῆν κατὰ θείαν γενέσθαι κρίσιν, ἀλλά «οὐαί», φησὶν ὁ λόγος (Luc, xvii, 1), « δι' οὗ δ' ἂν σκάνδαλον ἔχρηται » AERT, addition provenant de la première édition (ἔρχεται). — L'empereur malade est Galère, qui mourut le 5 mai 311 ↩