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Werke Nemesios von Emesa (350-420) De natura hominis

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Anthropologie

Kapitel 24: Die Pulse

Die Pulsbewegung heißt auch belebende Kraft. Sie hat im Herzen ihre Grundlage, vornehmlich in der linken Herzkammer, der sogenannten Luftkammer. Die Pulsbewegung weist die eingeborene und belebende Wärme jedem Körperteil durch die Arterien zu, ebenso wie die Leber die Nahrung durch die Adern. Erwärmt sich nun das Herz, dann wird sogleich auch der ganze Mensch erwärmt; beim Erkalten des Herzens erkaltet der ganze Mensch. Der belebende Lufthauch verteilt sich vom Herzen durch die Arterien in den ganzen Körper. In den meisten Fällen teilen sich diese drei Stücke gleichzeitig durcheinander: Ader, Arterie und Nerv. Sie stammen aus den drei Grundteilen, die das Lebewesen lenken, aus dem Gehirn, das den Ausgangspunkt S. 75 der Bewegung und der Empfindung bildet, stammt der Nerv; aus der Leber, die den Ausgangspunkt des Blutes wie des Ernährungsvermögens darstellt, kommt die Ader, das Blutgefäß; aus dem Herzen, das als Ausgangspunkt der belebenden Kraft gilt, leitet sich die Arterie her, das Gefäß des Lufthauchs. Wenn sich die drei Grundteile (Ader, Arterie und Nerv) miteinander vereinigen, so genießen sie die Vorteile aus ihrem wechselseitigen Verkehr. Die Ader führt dem Nerv und der Arterie Nahrung zu; die Arterie gibt der Ader Anteil an natürlicher Wärme und belebendem Lufthauch; der Nerv gewährt ihnen (Ader wie Arterie) und dem ganzen Leibe Sinnesempfindung. Daher kann man keine Arterie ohne dünnes Blut, keine Ader ohne dampfartigen Lufthauch, keinen Nerv ohne Sinnesempfindung finden. Die Arterie dehnt sich heftig aus und zieht sich harmonisch und regelmäßig zusammen, weil sie den Anfang ihrer Bewegung vom Herzen herleitet. Freilich wenn sie sich ausdehnt, so zieht sie aus den benachbarten Adern gewaltsam das dünne Blut an; dieses Blut wird bei seiner Verdampfung Nahrung für den belebenden Lufthauch; zieht sich die Arterie zusammen, so leert sie das Russige in ihr durch den ganzen Leib und die unsichtbaren Poren aus; auf diese Weise stößt das Herz den Rauch durch den Mund und durch die Nase bei den Zügen des Ausatmens aus.

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De la nature de l'homme

Chapitre XXIV. DU POULS

1 Le mouvement du pouls est aussi appelé force vitale. Il a son origine dans le cœur, et surtout dans le ventricule gauche, appelé pneumatique; et il répand la chaleur naturelle et vitale dans toutes les parties du corps, au moyen des artères, de même que le foie leur distribué la nourriture, au moyen des veines. Aussi, lorsque la chaleur du cœur augmente, l'animal tout entier s'échauffe très promptement, et il se refroidit de même, lorsqu'elle diminue : car c'est du cœur que l'esprit vital part, pour être distribué à tout le corps, au moyen des artères.

2 Les veines, les artères, et les nerfs, ont leur 158 origine dans les trois parties qui régissent l'animal, et ils sont presque toujours séparés : les nerfs partent du cerveau, principe du mouvement et de la sensation; les veines, réservoirs du sang, partent du foie, qui est le principe du sang et de la force nutritive ; les artères, qui renferment l'esprit vital, partent du cœur, principe de la force vitale : mais lorsqu'ils se rejoignent, ils se prêtent un mutuel secours. En effet, les veines fournissent un aliment aux nerfs et aux artères ; 159 les artères communiquent aux veines la chaleur naturelle et l'esprit vital; enfin, les nerfs leur donnent de la sensibilité!, ainsi qu'à tout le corps : aussi ne trouve-t-on pas d'artère qui ne contienne du sang très subtil, ni de veine sans esprit vital3.

Les artères4 ont un mouvement énergique et régulier de dilatation et de contraction, qui procède du cœur : en se dilatant, elles aspirent avec force le sang le plus subtil des veines qui communiquent avec elles; et ce sang, par ses vapeurs, alimente l'esprit vital : en se contrac- 160 tant, elles rejettent dans le corps, par des pores imperceptibles, tout ce qu'elles ont de fuligineux, de même que le cœur se purifie de ses particules carboniques, dans l'expiration, en les exhalant par les conduits de la bouche et du nez.


  1. Schœl a donné la traduction de ce chapitre tout entier dans son histoire de la littérature grecque, tome vii, page 87 et suiv. ↩

  2. Nous ne sommes pas d'accord, avec Schœl, sur l'interprétation de cette phrase :συγκατασχίζεται δὲ ὡς ἐπὶ τὸ πλεῖστον ἀλλήλοις τὰ τρία ταῦτα, φλέψ, ἀρτηρία, νεῦρον, ἐκ τῶν τριῶν ἀρχῶν τῶν διοικουσῶν τὸ ζῷον· ἐξ ἐγκεφάλου μὲν ἀρχῆς ὄντος κινήσεώς τε καὶ αἰσθήσεως τὸ νεῦρον· ἐξ ἥπατος δὲ ἀρχῆς ὄντος αἵματός τε καὶ τοῦ θρεπτικοῦ ἡ φλέψ, τὸ ἀγγεῖον τοῦ αἵματος· ἐκ δὲ τῆς καρδίας ἀρχῆς οὔσης τοῦ ζωτικοῦ ἡ ἀρτηρία, τὸ ἀγγεῖον τοῦ πνεύματος· συνόντα δὲ ἀλλήλοις τὰς παρ' ἀλλήλων ὠφελείας καρποῦνται. Voici sa tra duction : « Ordinairement, les veines, les artères et les nerfs sont tous les trois simultanément fendus ( συγκατασχίζεται, probablement pénétrés, les uns par le sang, les autres par la nourriture ), en commençant par les trois parties qui gouver nent Fanimal; savoir : les nerfs au cerveau, principe de tout mouvement et de toute sensation; les veines, réservoirs du sang, au foie, qui est le principe du sang et du calorique; les artères qui renferment l'esprit vital, au cœur, principe de la vie. Ces trois opérations s'entr'aident par leur réunion. » Nous pensons que les mots, συγκατασχίζεται δὲ ἀλλήλοις, indiquent une séparation des parties entre elles, et non une séparation dans chaque partie : d'ailleurs, ces mots nous paraissent avoir été mis en opposition, par Némésius, avec συνόντα δέ, qui commence le dernier membre de la phrase : enfin, il ne s'agit pas d'opérations, comme le dit Schoel, mais de parties. ↩

  3. Dans la plupart des éditions et des manuscrits, on lit ensuite ces mots : οὔτεε νεῦρον χωρὶς αἰσθήσεως. Gono et Valla les suppriment comme inutiles : nous les avons également supprimés dans notre traduction. ↩

  4. διαστέλλεται δὲ σφοδρῶς καὶ συστέλλεται ἡ ἀρτηρία καθ' ἁρμονίαν τινὰ καὶ λόγον, τὴν ἀρχὴν ἔχουσα τῆς κινήσεως ἐκ τῆς καρδίας· ἀλλὰ διαστελλομένη μὲν ἐκ τῶν παρακειμένων φλεβῶν ἕλκει τῇ βίᾳ τὸ λεπτὸν αἷμα· ὅπερ ἀναθυμιώμενον τροφὴ γίνεται τῷ ζωτικῷ πνεύματι· συστελλομένη δὲ τὸ αἰθαλῶδες τὸ ἐν αὐτῇ κενοῖ διὰ παντὸς τοῦ σώματος καὶ τῶν ἀδήλων πόρων, ὡς διὰ τοῦ στόματος καὶ τῆς ῥινὸς ἡ καρδία τὸ λιγνυῶδες ἐν ταῖς ἐκπνοαῖς ἀνωθεῖται.. Cette phrase renferme le principe de la circulation du sang. La traduction de Schœl diffère encore ici de la nôtre; la voici : « Les artères éprouvent une diastole et une systole régulières, et ce mouvement part du cœur; mais la diastole attire avec force les plus prochaines veines, le sang même, qui, par sa respiration, devient la nourriture de l'esprit vital; par la systole, elles chassent les parties rouges du sang vers tout le corps, et vers les pores les plus cachés ; comme le corps se débarrasse, par l'expiration, et par le moyen de la bouche et des narines, de tout ce qu'il a de fuligineux. » ↩

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