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Œuvres Némésius d'Émèse (350-420) De natura hominis

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De la nature de l'homme

Chapitre XVII. DU DÉSIR.

La partie irraisonnable de l'âme, qui est soumise à la raison, se divise donc en deux, ainsi que nous l'avons dit, savoir, le désir et la colère. Le désir se divise aussi en plaisirs et en peines : car, lorsque le désir atteint son objet, il cause du plaisir, et, lorsqu'il ne l'atteint pas, il cause de la peine.

On peut encore diviser le désir en quatre espèces différentes. Car il y a de bonnes choses, et il y en a de mauvaises; en outre, il y a des choses que l'on a déjà, et d'autres que l'on n'a pas encore : cela étant, si l'on multiplie les deux premières par les deux autres, on aura quatre espèces de choses auxquelles le désir peut s'appliquer : le bien et le mal, et, de plus, ce qu'on a et ce qu'on attend. L'attente d'un bien est l'espérance, sa jouissance est le plaisir; de môme, l'appréhension d'un mal est la crainte, et sa souffrance, la peine. Ainsi le plaisir et l'espérance ont rapport aux biens; la crainte et la peine, aux maux. C'est 136 pour cela que quelques-uns distinguent quatre espèces d'affections : l'espérance, le plaisir, la crainte, et la peine. Nous donnons le nom de biens et de maux à des choses qui sont réellement bonnes ou mauvaises, et à des choses qui ne sont bonnes ou mauvaises que dans notre opinion. Les mauvaises affections naissent dans l'âme, de trois manières : par une mauvaise éducation, par l'ignorance, et par une mauvaise disposition du corps. En effet, si nous n'avons pas été exercés, dès notre enfance, à maîtriser nos affections, nous tombons dans leurs excès. De même, l'ignorance produit de faux jugements dans la partie de notre âme qui nous sert à raisonner : c'est ainsi que nous regardons les maux comme des biens, et les biens comme des maux. Il y a aussi de mauvaises affections qui sont produites par la mauvaise disposition du corps : par exemple, les personnes bilieuses sont colères, et celles dont le tempérament est chaud et humide, sont portées à la lubricité. Les mauvaises habitudes doivent être détruites par de bonnes, et l'ignorance par l'instruction et la science. Quant à là mauvaise disposition du corps, il faut la combattre par des remèdes corporels; et pour la changer en un tempérament moyen, on doit avoir recours à un régime convenable, à l'exercice, et aux médicaments, si cela est nécessaire.

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Anthropologie

Kapitel 17: Das Begehrungsvermögen

Der vernunftlose Seelenteil, der der Vernunft untertan ist, zerfällt also, wie wir schon sagten, in zwei Glieder: in das Vermögen des Begehrens und des Zornes. Das Begehrungsvermögen teilt sich wieder in zwei Abschnitte: in Lust und Betrübnis. Die Begierde erzeugt Lust, wenn sie ihr Ziel erreicht; Betrübnis, wenn sie das Ziel verfehlt. Die Begierde läßt sich ihrerseits wieder auf eine andre Art einteilen und bildet zusammen mit sich (der Begierde) selbst insgesamt vier Arten. Die einen Dinge sind gut, die andern schlecht; die einen sind schon da, die andern werden erwartet; daher zerfällt das Gebiet der Begierde in vier Teile, wenn man nach diesen Gesichtspunkten der Einteilung die zwei Arten der Dinge mit zwei vervielfacht. Es gibt ein Gut und ein Uebel; davon wieder ein gegenwärtiges und ein erwartetes Gut wie Uebel. Ein Gut, das man erwartet, ist Begierde. Ein Gut, das schon vorhanden ist, erregt Lust. Andrerseits bedeutet ein erwartetes Uebel Furcht; ein gegenwärtiges erzeugt Betrübnis. Um die Güter drehen sich Lust und Begierde, um die Uebel hingegen Furcht und Betrübnis. Daher spalten manche Denker den Affekt in vier Stücke: Begierde, Lust, Furcht und Betrübnis. Als Güter und als Uebel bezeichnen wir S. 66 das, was tatsächlich so ist oder das, was man dafür hält. Die schlechten Affekte bilden sich in der Seele durch folgende drei Ursachen: durch schlechte Erziehung, infolge Unwissenheit, durch schlechten Körperzustand. Sind wir nicht richtig von Kindesbeinen an erzogen, um über die Affekte herrschen zu können, so verfallen wir der Zügellosigkeit der Affekte. Infolge der Unwissenheit wurzeln sich schlechte Urteile im Vernunftteil der Seele fest; infolgedessen halten wir das Schlechte für trefflich und das Treffliche für schlecht. Ausserdem entwickeln sich einige Affekte auch aus dem schlechten Körperzustand. Zornig sind z. B. die Menschen mit bittrer Galle, wollüstig sind die Leute mit heisser und feuchter Säftemischung. Die schlechte Gewohnheit ist durch eine gute zu heilen, die Unwissenheit ist durch Lernen und Wissen zu beseitigen; der schlechte Körperzustand ist körperlich zu behandeln, hierbei stellen wir ihn soweit wie möglich auf die mittlere Mischung um und zwar durch passende Lebensweise, Leibesübung sowie durch Heilmittel, falls wir auch diese brauchen.

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κεφαλαίωδης περὶ φύσεως ἀνθρώπου Comparer
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Anthropologie
De la nature de l'homme
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Einleitung und Vorwort zur Anthropologie Nemesios von Emesa
Introduction: De la nature de l'homme

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