Übersetzung
ausblenden
Vom jungfräulichen Stande (BKV)
16. Die Ehe ist nur ein Zugeständniß.
„Du aber“, sagt man, „machst etwas Schlechtes daraus.“ S. 179 Ich mache durchaus nichts Schlechtes daraus; denn Gott hat es zugestanden, und es war seiner Zeit nützlich; aber ich nenne es gering, und eher für Kinder, als für Männer angemessen. Daher hat auch Christus, der uns vollkommen zu machen gedachte, diese gleichsam knabenhaften Gewänder, welche weder den erwachsenen Mann zu verhüllen, noch den zum Vollalter Christi1 Gelangten zu schmücken vermögen, auf die Seite zu legen, und glänzendere und vollkommnere als jene anzuziehen befohlen, wobei er mit sich nicht in Widerspruch kommt, sondern in bestem Einklange steht. Denn sind diese Vorschriften auch größer als jene, so hat doch der Gesetzgeber die nämliche Absicht. Nun was ist das für eine? Die Schlechtigkeit unserer Seele zu beschneiden und diese zur vollendeten Tugend zu führen. Hätte er also nicht Größeres als das Frühere auferlegt, sondern Alles in gleichem Stande gelassen, ohne uns je von jener Armseligkeit zu befreien: dann fürwahr befände er sich mit sich selber im Widerspruche. Gleichwie wir nämlich, hätte er im Anfang, als das Menschengeschlecht noch mehr kindisch gesinnt war, diese strenge Einrichtung getroffen, nie die mildere empfangen, sondern Ehen ob dieser Strenge unser Heil gänzlich eingebüßt haben würden: so würden wir auch, hätte er uns nach diesem langen Zeitraum und der Erziehung durch das Gesetz, obgleich die Zeit uns zu dieser himmlischen Philosophie rief, an der Erde kleben lassen, wohl keinen großen Vortheil aus dieser Nachsicht geschöpft haben, da die Vollkommenheit, um derentwillen die Nachsicht geübt ward, uns nicht zu Theil geworden wäre.
-
Ephes. 4, 13. ↩
Übersetzung
ausblenden
Traité de la virginité
16.
Vous condamnez donc la loi ancienne, me direz-vous. Non, je ne la condamne pas; car Dieu en est l'auteur; et elle était utile en son temps, mais je la crois imparfaite, et plus appropriée à des enfants qu'à des hommes mûrs. Aussi le Seigneur, voulant amener les chrétiens à un état plus parfait, leur ordonne-t-il de rejeter ces vêtements de l'enfance qui ne peuvent aller à l'homme fait, et qui ne conviennent point à la plénitude de l'âge du Christ. C'est pourquoi il leur substitue dans la législation évangélique un vêtement plus splendide; et cependant il ne se contredit point lui-même, car si les préceptes de la loi nouvelle sont plus élevés , l'intention du législateur n'est point changée. Or, cette intention est d'extirper le vice de notre nature et de nous conduire à la perfection. Supposez au contraire que Jésus-Christ, loin de promulguer une doctrine plus excellente, eût laissé le genre humain sous le joug pesant d'une loi faible et infirme ; nous serions en droit de censurer l'économie de sa providence. Et en effet, si dette providence n'avait point voulu, dans ces premiers temps, que l'on peut nommer les siècles de l'enfance du genre humain, circonscrire le mariage dans les règles sévères de l'Évangile, l'homme n'eût pu supporter cette rigueur, et il eût infailliblement succombé. Mais aussi lorsque tant de siècles écoulés dans la pratique d'une législation facile, eurent enfin amené pour l'homme un âge nouveau de vertu et de perfection, Jésus-Christ se devait à lui-même d'élever nos pensées et nos désirs au-dessus des pensées et des affections de la terre. La condescendance qu'il eût montrée en agissant différemment eût été une inconséquence, puisqu'elle n'aurait pas rempli le but qu'il se proposait : être utile au genre humain en le rendant plus parfait.