Übersetzung
ausblenden
Commentaire sur la première épitre aux Corinthiens
6.
Aussi j'ai honte de voir, chez ces païens insensés, une sagesse sinon de conduite, mais au moins de doctrine, qui ne se méprend pas sur la condition mobile et passagère des choses présentes. Il en est, chez nous, qui ne reconnaissent pas cette vanité ; leur jugement même est corrompu, malgré tant d'avertissements de l'Ecriture, qui ne cessent de nous crier
« Le méchant parait à ses yeux comme un néant, mais le Seigneur glorifie ceux qui le craignent (Psal. XIV, 4). La crainte du Seigneur a tout surpassé (Eccli. XXV, 14). Crains Dieu, et garde ses commandements, car c'est là tout l'homme (Ecclé. XII , 13). Ne portez pas envie aux méchants ; ne craignez point, en voyant un homme devenu riche (Psal. XLVIII, 17). Toute chair n'est que de l'herbe, et toute sa gloire est comme la fleur des champs ». (Isaïe, XL, 6.) Malgré tant de paroles du même genre, que nous entendons chaque jour, nous sommes encore rivés à la terre. Les enfants ignorants, à qui on apprend (494) leurs lettres tous les jours, se trompent souvent, quand on les leur demande sans suite, et disent une lettre pour une autre, provoquant ainsi mille éclats de rire; vous faites de même, quand nous vous exposons la suite de ces vérités; vous les apprenez tant bien que mal; mais lorsqu'il nous arrive de volis interroger au dehors, sans suivre l'ordre; quand nous vous demandons quel est le premier des biens, quel est le second, que faut-il mettre après tout le reste ? Votre ignorance se révèle, d'une manière ridicule. N'est-ce pas, je vous le demande, le comble du ridicule, pour nous qui attendons l'immortalité , les biens que 1'œil n'a pas vus, que l'oreille n'a pas entendus, qui ne sont pas entrés dans le coeur de l'homme, de faire effort, pour nous assurer des choses d'ici-bas, et de les regarder comme dignes de notre envie? Si vous avez encore besoin d'apprendre que les richesses ne sont rien, que les choses présentes ne sont qu'une ombre et un songe, qu'elles se dissipent comme la fumée, qu'elles s'envolent, restez à la porte; tenez-vous dans les vestibules, vous n'êtes pas encore dignes d'entrer dans le palais du souverain. Si vous ne savez pas encore distinguer ce qu'il y a d'instable, ce qu'il y a là dedans de perpétuel va-et-vient, quand donc arriverez-vous au mépris des richesses? Si vous prétendez posséder cette science, cessez alors de vous informer avec une curiosité inquiète, de demander pourquoi, celui-ci est-il riche, pourquoi cet autre est-il pauvre ?
Vous ressemblez, par vos questions, à celui qui se promènerait en demandant : pourquoi celui-ci est-il blanc, pourquoi cet autre est-il noir; pourquoi ce nez aquilin, pourquoi ce nez camard ? De même que cela ne nous intéresse en rien, de même que nous. importe que tel soit pauvre ou soit riche? Bien plus, cela nous intéresse bien moins que ce que nous venons de dire ; tout doit se rapporter à l'usage que l'on en fait; quoique pauvre, vous pouvez montrer une âme belle et sage; quoique riche, vous êtes le plus malheureux de tous si vous fuyez la vertu; car ce que nous devons rechercher, c'est ce qui porte à la vertu. Si nous avons ces ressources, les autres ne nous servent de rien. Aussi, ces questions perpétuelles , qui prouvent que tant de gens s'intéressent à ce qui est indifférent, et ne tiennent aucun compte de ce qui les regarde, sont-elles des questions insensées ; ce qui nous regarde, c'est la vertu et la sagesse. Un long intervalle vous en sépare; de là, la perturbation dans les pensées; de là, les flots des passions; de là, les tempêtes. Déchu de la gloire suprême, de l'amour du ciel, ne désirant plus que la gloire présente, on est esclave et prisonnier. D'où vient, dira-t-on, notre amour pour la gloire de ce monde? de notre indifférence pour la gloire du ciel? Et cette indifférence même d'où vient-elle ? de notre négligence. Et notre négligence? de notre mépris. Et notre mépris? de la déraison, qui fait que nous nous attachons au présent, que nous ne nous appliquons pas à examiner la nature des choses. Cette déraison même, d'où vient-elle? de ce que nous ne nous attachons pas à la lecture des livres saints; de ce que nous ne conversons pas avec les saints; de ce que nous fréquentons les réunions des méchants. Mettons un terme à ce désordre : ne souffrons pas que les flots, poussant les flots, nous emportent dans une mer de malheurs, nous étouffent, nous arrachent toute vie; il en est temps encore, réveillons-nous, et, debout sur le roc, je dis le roc de la doctrine et de la parole de Dieu, abaissons nos regards sur la tempête de la vie présente. C'est ainsi que nous l'éviterons nous-mêmes, et que nous sauverons les autres du naufrage , parla grâce et par la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, à qui appartient, en union avec le Père et le Saint-Esprit, la gloire, l'empire, l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Übersetzung
ausblenden
Homilien über den ersten Brief an die Korinther (BKV)
VI.
Darum schäme ich mich, daß es unter den thörichten Heiden Männer gab, die diese Weisheit, wenn auch nicht in der That, so doch in ihren Aussprüchen lehrten und es einsahen, daß das Gegenwärtige hinfällig ist, während hingegen bei uns Manche Dieses nicht einmal wissen und darüber ganz verkehrt urtheilen, da uns doch die Schrift überall zuruft und sagt: „Vernichtet wird vor seinem Angesicht, wer Böses thut; Die aber den Herrn fürchten, verherrlicht er.1 Die Furcht des Herrn übertrifft Alles.2 S. 510 Fürchte Gott und halte seine Gebote; denn darin besteht der ganze Mensch!3 Werde nicht eifersüchtig auf Bösewichte und fürchte nicht, wenn der Reichthum des Menschen sich mehrt.4 Alles Fleisch ist wie Heu, und wie des Grases Blume seine Herrlichkeit.“5 Obgleich wir diese und ähnliche Aussprüche tagtäglich hören, kleben wir doch noch am Irdischen. Und gleichwie unwissende Kinder, die schon tange die Buchstaben lernen, sobald man sie in verkehrter Ordnung abfragt, den einen statt des andern nennen und so lautes Lachen erregen, so fasset auch ihr beiläufig es auf, wenn wir euch die Sache der Ordnung nach darstellen; sobald wir aber euch ausser dem Zusammenhange theilweise fragen, welche Dinge den ersten, welche den zweiten Rang einnehmen, und welche den andern nachstehen sollen, so wißt ihr es nicht und machet euch lächerlich. Oder sage mir, ist es nicht lächerlich, wenn wir, die wir eine Unsterblichkeit und jene Güter erwarten, die kein Auge gesehen, kein Ohr gehört hat, und die in keines Menschen Herz gekommen sind, uns um die gegenwärtigen zanken und sie als beneidenswerth ansehen? Denn wenn du erst Das noch lernen mußt, daß der Reichthum nichts Großes ist, daß die gegenwärtigen Güter Nichts sind als Schatten und Traum, daß sie wie Rauch zergehen und verschwinden, so betritt den Tempel nicht, bleib in der Vorhalle; denn du bist noch nicht würdig, in das Himmelreich einzugehen. Denn wann wirst du diese Dinge verachten, wenn du ihr unstetes Wesen und ihre beständige Hinfälligkeit noch nicht zu unterscheiden verstehst? Sagst du mir aber, daß du Dieß wissest, so höre doch auf, ängstlich und unruhig zu forschen, warum Dieser reich. Jener aber arm sei! Denn Das heißt gerade soviel, als Umfrage halten, warum der Eine weiß, der Andere schwarz sei, warum Jener eine Adler-, Dieser eine Stumpfnase habe. So wenig uns Das S. 511 angeht, ob es so oder anders sei, eben so wenig, ja noch weniger geht es uns an, ob ein Mensch arm, oder ob er reich sei. Alles kommt auf den Gebrauch an, den man von der Sache macht. Bist du arm, aber dabei weise, so kannst du ruhigen Herzens dahinleben; bist du aber reich und fliehest die Tugend, so bist du der allerunglückseligste Mensch. Denn auf Das sollen wir unser Augenmerk richten, was auf die Tugend Bezug hat; wo diese uns fehlt, da nützt uns alles Andere Nichts. Daher kommen denn auch die häufigen Fragen, weil gar Viele Das für wichtig erachten, was eigentlich gleichgiltig ist, und Das mißachten, was für sie von Wichtigkeit wäre. Weisheit und Tugend sind es, worauf wir Gewicht legen sollen. Weil ihr aber so weit davon absteht, so entsteht hieraus schiefes Urtheil, Verwirrung und Sturm. Denn haben die Menschen jene ewige Herrlichkeit und die Liebe zum Himmel verloren, so jagen sie dem vergänglichen Glanz nach und werden Sklaven und Gefangene. Und woher kommt es denn, fragt man, daß wir diesem Glanze nachstreben? Weil wir uns um jene (Herrlichkeit) nicht viel bekümmern. Und woher kommt denn diese Sorglosigkeit? Aus Nachlässigkeit. Und woher die Nachlässigkeit? Aus Verachtung. Und woher die Verachtung? Daher, daß wir thöricht sind und an dem Gegenwärtigen kleben und die Natur der Dinge nicht gründlich zu erforschen bemüht sind. Und woher kommt denn Das? Daher, weil wir weder aufmerksam sind auf Dasjenige, was aus der heiligen Schrift vorgelesen wird, noch mit heiligen Männern umgehen, sondern die Gesellschaften der Bösen besuchen. Damit nun Dieses nicht immer so fortwähre, und Fluth auf Fluth uns bestürme und uns in ein Meer von Übeln begrabe, darin ersäufe und vollends verderbe; so lasset uns, so lang es noch Zeit ist, uns erheben und auf dem Felsen, auf Gottes Lehre und Wort, feststehen und den Sturm des gegenwärtigen Lebens verachten. Denn so werden wir demselben sowohl selber entrinnen, als auch Andere aus dem Schiffbruche retten und der zu- S. 512 künftigen Güter theilhaftig werden durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit unseres Herrn Jesus Christus, dem sammt dem Vater und dem heiligen Geiste sei Ruhm, Herrschaft und Ehre jetzt und allezeit und von Ewigkeit zu Ewigkeit. Amen. S. 513