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Erklärung des nizänischen Glaubensbekenntnisses (BKV)
9.
Sie nennen ihn den allmächtigen Vater, und mit dem Worte „Vater" weisen sie auf den mit ihm existierenden und immer bei ihm seienden Sohn hin, um dessentwillen er Vater ist. Denn er ist nicht erst im Laufe der Zeit S. 245 Vater geworden, sondern war immer, was er ist, nämlich Vater, erhaben über alles Gewordene und in den höchsten Höhen thronend. Die Gewalt und Herrschaft über das Weltall verleiht ihm eben eine so hell strahlende und unvergleichliche Herrlichkeit.
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À Orose. Sur les Priscillianistes et les Origénistes
IX.
Quant à ce qu'ils disent des créatures raisonnables, des saints anges, des esprits immondes, et même des âmes humaines, savoir, qu'ils ont reçu une place plus ou moins élevée à proportion de leur faute plus ou moins légère, je ne comprends pas comment ils ont l'insigne témérité de prétendre persuader cela à l'Eglise du Christ. Nous aimons beaucoup mieux croire que Dieu n'a pas été déterminé à la formation du monde par les péchés des esprits raisonnables; car il s'ensuivrait cette conséquence absurde, que nous eussions dû nécessairement avoir deux, trois, quatre soleils, ou même autant que l'on voudra, si un plus grand nombre d'esprits avaient précédemment, par leur libre arbitre, commis des fautes assez énormes pour qu'ils dussent être emprisonnés dans les sphères de semblables corps célestes. Nous croyons donc que le monde a été formé par la bonté de Dieu; il a été fait grand et bon par Celui qui est le bien souverain et qui lui-même n'a pas été fait. Dieu voulait que toutes choses y fussent excellemment bonnes de leur nature, les unes plus, les autres moins cependant, mais que toutes, depuis les plus élevées jusqu'aux plus infimes, fussent disposées avec ordre en plusieurs degrés distincts, afin de leur donner par là un mérite qu'elles n'auraient point eu dans l'isolement, et de les mettre en possession de cette mesure d'harmonie, où l'Auteur de toutes les substances créées avait dans sa prescience résolu de les établir. Car il n'a pas appris à les connaître lorsqu'elles ont été faites, mais il les connaissait avant qu'elles fussent faites. Et prétendre que toutes choses étaient déjà faites dans sa sagesse avant d'être produites avec leurs formes extérieures, avec leur aspect particulier, et avant d'apparaître disposées toutes en différents ordres, c'est parler sans savoir ce que l'on dit. A quelle époque eussent-elles donc été faites avant que d'être faites? Le type de tout ce qui devait être fait, a bien pu préexister dans la sagesse divine, mais non pas la réalité. En effet, c'est par cette sagesse que tout a été fait, quoiqu'elle-même n'ait pas été faite, puisqu'elle n'est pas autre que le Verbe dont il est dit : « Toutes choses ont été faites par lui1». Ainsi tout ce que Dieu a fait, il le connaissait avant de le faire. Car nous ne pouvons pas dire qu'il a fait des choses qu'il ne connaissait pas, et qu'il a connues seulement après les avoir faites; nous ne pouvons pas dire qu'il ne savait pas ce qu'il faisait, mais qu'il a su seulement ce qu'il avait fait. Car il faudrait être tout à fait insensé pour en dire autant d'un artisan humain. Dieu donc connaissait les choses qu'il devait faire, et il n'a pas appris à les connaître lorsqu'elles ont été faites; il les connaissait pour les faire, et non point parce qu'il les avait faites. Conséquemment, bien qu'elles lui fussent déjà connues, par la raison qu'elles ne pouvaient être faites que par celui-là seul qui les connaissait, cependant les choses que Dieu connaissait avant de les faire, ne commencèrent pas à être faites, tant qu'il n'eut pas réalisé ultérieurement l'exécution de ce qu'il connaissait dans sa prescience pour le faire d'une manière parfaite.
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Jean, I, 3. ↩