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Erklärung des nizänischen Glaubensbekenntnisses (BKV)
5.
Da aber eure Gottesfurcht geschrieben hat, daß gewisse Leute das Symbol zu falschen Deutungen mißbrauchen, weil sie entweder den Sinn seiner Worte nicht recht verstehen oder auch durch Einwirkung der Schriften gewisser Leute sich zu falschen Auffassungen verleiten lassen, und daß auch ich über diese Dinge zu euch reden und euch eine zutreffende Erklärung geben müsse, so habe ich geglaubt, das, was sich mir aufdrängte, in Kürze vortragen zu sollen. Allenthalben jedoch werden wir den Bekenntnissen und Lehren der heiligen Väter folgen, indem wir das von ihnen Gesagte genau und unvoreingenommen zu Rate ziehen. Es hat ja auch schon die heilige Synode, ich meine diejenige, die nach Gottes Willen zu Ephesus versammelt war und gegen die Falsch lehre des Nestorius ihr frommes und zutreffendes Urteil abgab, mit ihm zugleich alle andern, die etwa nach ihm auftreten würden oder auch schon vor ihm aufgetreten sind, wenn sie ebenso wie er zu denken und zu sprechen oder zu schreiben wagen, verurteilt und mit der gleichen Strafe belegt. Es war eben folgerichtig, wenn einmal einer wegen so verruchter Schwätzereien verdammt wurde, nicht nur gegen diesen einen einzuschreiten, sondern gegen ihre Häresie überhaupt oder gegen die Verleumdung, deren sie sich den frommen Glaubenslehren der Kirche gegenüber schuldig gemacht haben, indem sie zwei Söhne predigten und den Unteilbaren S. 243 auseinanderrissen und gegen Himmel und Erde die Anklage der Menschenanbetung schleuderten. Denn im Vereine mit uns betet die ganze heilige Schar der obern Geister den einen Herrn Jesus Christus an.
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À Orose. Sur les Priscillianistes et les Origénistes
V.
Autant que je le puis, cependant, je vous avertis moi-même de n'avoir point la hardiesse de vous prononcer sur la conversion du démon et de ses anges, ni sur leur rétablissement dans leur ancien état : non pas que nous portions envie au démon et aux esprits mauvais, et que nous leur rendions ainsi comme un juste retour de malignité, puisque les seuls aiguillons de l'envie les animent et leur inspirent tant d'efforts pour nous égarer dans notre course vers Dieu. Mais nous ne devons pas avoir la présomption de rien ajouter à la sentence définitive du Juge suprême et très-véridique. Or, c'est lui-même qui l'a prédit, il dira à ceux qui leur ressemblent : « Allez au feu éternel qui a été préparé au démon et à ses anges ». Il est vrai qu'il est écrit ailleurs : « Dans l'éternité et dans les siècles des siècles » : In aeternum et in saeculum saeculi ; mais cela ne doit pas nous faire prendre ici le mot éternel dans le sens de longue durée. Le traducteur latin n'a pas voulu dire : In aeternum et in aeternum aeterni ; « dans l'éternité et dans l'éternité de l’éternité ». Et comme l'expression grecque aion peut se traduire à la fois par siècle et par éternité, d'autres interprètes ont traduit avec plus de justesse : In saeculum et in saeculum saeculi ; « dans les siècles,. et dans les siècles des siècles ». Mais ces expressions ne se trouvent point dans ce passage : « Allez au feu éternel ». Le texte en effet ne porte pas aiona, mais bien aionion. Or, si cette dernière expression était un dérivé, quant au sens, du mot siècle, elle se traduirait en latin par saeculare; séculaire, et non point par aeternum, éternel : ce que jamais aucun traducteur n'a osé dire. Ainsi, quoique l'expression latine saeculum, siècle, renferme l'idée de quelque fin, tandis que l'expression aeternum, éternel, ne s'applique ordinairement qu'à ce qui n'a pas de fin; quoique en même temps l'expression grecque aion s'applique tantôt, à l'un, tantôt à l'autre; cependant aionion, dérivé de cette dernière expression, ne se dit ordinairement, chez les Grecs eux-mêmes, si je ne me trompe, que des choses qui n'ont point de fin. Chez nous les mots aion et aionion désignent ordinairement et exclusivement les choses éternelles ; mais nous traduisons aussi le premier par siècle, tandis que nous traduisons toujours le second par œternum, éternel. Quelques-uns aussi se hasardent parfois à dire aeternale, éternel, de peur que la langue latine ne paraisse dépourvue du dérivé du mot aeternum. 1
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Ps. IX, 6. ↩