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Erklärung des nizänischen Glaubensbekenntnisses (BKV)
8.
Sie erklären, an einen Gott zu glauben, und erschüttern damit gleichsam von Grund aus die Anschauungen der Heiden, die, „während sie prahlten, Weise zu sein, Toren geworden sind und die Herrlichkeit des unvergänglichen Gottes vertauscht haben mit der Gestalt eines Bildes von einem vergänglichen Menschen und von Vögeln und von vierfüßigen und kriechenden Tieren.„1Sie „haben das Geschöpf angebetet mit Umgehung des Schöpfers“2und den Elementen der Welt gedient und viele, ja unzählige Götter aufgestellt. Zur Zerstörung dieses polytheistischen Irrwahns also sprechen die Väter von einem Gott, ganz und gar den heiligen Schriften folgend und den Menschen auf dem ganzen Erdkreis den Glanz der Wahrheit vorhaltend. Eben dies tat auch der allweise Moses, da er so klar wie möglich sprach: „Höre, Israel, der Herr dein Gott ist e i n Herr.„3Und der Urheber und Herrscher des Weltalls selbst spricht: „Du sollst keine andern Götter haben außer mir.“4Und ebenso auch durch den Mund der heiligen Propheten: „Ich bin der Erste und ich bin der Spätere, und außer mir gibt es keinen.“5Sehr mit Recht haben daher die allberühmten Väter erklärt, an einen Gott zu glauben, um als notwendige Grundlage für den Glauben die Wahrheit festzustellen, daß von Natur aus und in Wahrheit e i n Gott und nur ein Gott ist.
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À Orose. Sur les Priscillianistes et les Origénistes
VIII.
De même, relativement au règne du Christ, — non pas en tant qu'il est le Verbe au commencement, Dieu en Dieu1; car en ce sens personne n'a jamais douté qu'il ne soit le Roi de tous les siècles ; mais en tant qu'il a pris la nature humaine, qu'il s'est fait mystérieusement médiateur, qu'il s'est incarné dans le sein d'une Vierge, il a été dit très-clairement de ce règne qu'il ne doit point avoir de fin. Car l'ange parlant à Marie, qui allait devenir Mère sans cesser d'être Vierge, lui dit entre autres choses : « Il sera grand, il sera appelé le Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père; et il régnera éternellement sur la maison de Jacob, et son règne n'aura point de fin2 ». « Son règne qui n'aura point de fin » est évidemment le même que « son règne sur la maison de Jacob » Car ces paroles : « Son règne n'aura point de fin », ont été ajoutées afin de faire disparaître l'ambiguïté même de l'expression «éternellement», et afin que personne ne l'entendît ici d'un siècle qui tôt ou tard devrait finir. Or, ce règne sur la maison de Jacob et sur le trône de David peut-il être entendu autrement que de son règne sur l'Eglise et sur le peuple qui est le royaume du Christ? C'est en effet de ce royaume que l'Apôtre dit aussi : « Lorsqu'il aura remis le royaume à Dieu son Père3 », c'est-à-dire lorsqu'il aura conduit ses saints jusqu'à la contemplation du Père, et sans doute aussi jusqu'à la contemplation de lui-même, en tant qu'il est Dieu égal au Père. Car il ne lui remet pas le royaume de telle sorte qu'il le perde lui-même; comme « le Père a donné au Fils d'avoir en lui-même la vie », sans que pour cela le Père ait cessé de l'avoir. Conséquemment, puisque son règne ne doit point finir, ses saints qui forment son royaume, régneront certainement avec lui sans fin. Si saint Paul dit au même endroit : « La fin suivra, lorsqu'il aura « remis le royaume à Dieu son Père », il ne parle pas d'une fin qui consomme, mais d'une fin qui donne la dernière perfection : comme celle dont il parlait aux Romains : « Le Christ est la fin de la loi, pour la justification de tous ceux qui croient4 » ; car cette fin donne à la loi sa dernière perfection, bien loin de la détruire; ainsi que le Sauveur le déclarait lui-même, lorsqu'il disait : « Je ne suis point venu abolir la loi, mais la rendre pleine et entière5 ».