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Kirchengeschichte (BKV)
6. Die Regierung des Valentinian und die Annahme seines Bruders Valens zum Mitkaiser1
Als die Soldaten das plötzliche Ende des Kaisers vernahmen, betrauerten sie den Dahingeschiedenen wie einen Vater und stellten dann jenen Valentinian, der den Tempelknaben mit der Hand geschlagen hatte und dafür auf eine Festung geschickt worden war2, als Kaiser auf3. Derselbe zeichnete sich nicht nur durch Tapferkeit, sondern auch durch Klugheit, Mäßigung, Gerechtigkeit und S. 209 körperliche Größe aus. Er besaß einen so königlichen und erhabenen Sinn, daß, als das Heer versuchte, ihm einen Mitregenten zu geben, er jene allgemein gepriesene Äußerung machte: „Eure Sache war es, o Soldaten, da es keinen Kaiser gab, mir die Zügel der Regierung zu übergeben; nachdem ich sie aber angenommen habe, ist es nun meine Sache und nicht die Eurige, um die staatlichen Angelegenheiten sich zu kümmern.” Die Soldaten bewunderten und billigten diese Rede und folgten bereitwillig seinen Anordnungen. Er ließ hierauf seinen Bruder aus Pannonien kommen, was besser nicht geschehen wäre, und machte ihn zum Genossen in der Regierung; derselbe hatte damals die verkehrte arianische Lehre noch nicht angenommen. Valentinian übertrug ihm die Herrschaft über Asien und auch über Ägypten, während er für sich selbst Europa behielt. Dann brach er nach dem Abendlande auf, wo er wieder durchaus geordnete Verhältnisse herstellte, beginnend mit der Verkündigung der gottgefälligen Lehre.
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Histoire de l'Église
CHAPITRE VI.
Avènement de Valentinien à. l'Empire.
Les soldats ayant appris la mort si prompte et si soudaine de Jovien, le pleurèrent comme leur père, et proclamèrent en sa place Valentinien, qui peu auparavant avait été relégué dans un fort, pour avoir frappé ce Prêtre Païen, qui avait jeté de l'eau sur lui à l'entrée d'un Temple. C'était un homme fort recommandable par sa bonne mine, par sa valeur, par sa prudence, par sa modération,. 216 et par son équité. Il avait une si grande élévation d'esprit, que quand l'armée voulut lui donner un compagnon à l'Empire, il fit cette réponse si mémorable : Lorsqu'il n'y avait point de Souverains, il dépendait de vous de me mettre entre les mains l'autorité Souveraine ; mais depuis que je la possède, il dépend de moi, et non de vous de gouverner de la manière que je jugerai à propos. Les soldats ayant admiré sa réponse, demeurèrent depuis parfaitement soumis à ses ordres. Ayant mandé Valens son frère, de Pannonie où il était, il l'associa à l'Empire: ce qu'il aurait été à souhaiter qu'il n'eût jamais fait. Il est vrai pourtant qu'alors il n'était encore infecté d'aucune erreur. Il lui donna l'Asie, et l'Égypte se réserva l'Europe. S'étant rendu en Occident, il y établit partout la justice, sur le fondement de la piété ;
car Auxence Evêque de Milan, qui avait été condamné dans plusieurs Conciles, comme Disciple d'Arius étant mort en ce temps-là, Valentinien assembla les Evêques, et leur parla de cette sorte :
L'étude particulière que vous avez faite de l'Ecriture sainte, ne vous permet pas d'ignorer les qualités que doivent avoir ceux qui sont élevés à l'honneur du Sacerdoce, et l'obligation étroite qu'ils ont d'instruire par leurs actions, autant que par leurs paroles, ceux qui sont fournis à leur conduite, et leur servir de modèle de toute sorte de vertus, et de confirmer la vérité de leur doctrine, par la sainteté de leur vie. Choisissez donc un homme pour l'élever sur le Siège de l'Eglise, qui soit tel que moi qui tiens entre les mains l'autorité Souveraine, je 217 me soumette volontiers à sa conduite, que je reçoive ses remontrances et ses réprimandes comme un remède salutaire, car étant homme, je suis sujet à pécher souvent.