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Kirchengeschichte (BKV)
21. Der Feldzug gegen die Perser
Als die Perser von dem Tode des Konstantius Kunde erhielten, schöpften sie wieder Mut, erklärten den Römern den Krieg und brachen in ihr Gebiet ein. Da beschloß Julian, ein Heer zu sammeln, obwohl er keinen Beschützer desselben hatte. Er sandte nach Delphi, Delos und Dodona und zu den anderen Orakelstätten und ließ die Wahrsager fragen, ob er den Feldzug unternehmen solle. Dieselben verlangten den Kriegszug und versprachen den Sieg. Einen dieser Orakelsprüche will ich zum Beweis ihrer Lügenhaftigkeit in meine Darstellung aufnehmen. Er lautet folgendermaßen: „Jetzt eilen wir Götter alle zu tragen die Zeichen des Sieges an den Fluß Ther (= wildes Tier); ich selbst, der stürmische, kriegsgewaltige Mars, werde ihr Führer sein.” Über das Lächerliche dieser Worte mögen sich diejenigen lustig machen, die den Pythius einen wahrsagenden Gott und Führer der Musen nennen; ich aber kann, da ich dessen Lügenhaftigkeit kennen gelernt habe, den, der sich von ihm hat täuschen lassen, nur bedauern. Fluß Ther (wildes Tier) nannte er den Tigris, weil ein wildes Tier mit ihm denselben Namen hat1. Derselbe entspringt auf den Bergen Armeniens, fließt durch Assyrien und ergießt sich in den persischen Meerbusen.
Von diesen Orakelsprüchen ließ sich der Unglückselige täuschen, träumte von dem sicheren Sieg und beschäftigte sich in seinen Gedanken bereits mit dem Kampfe, den er nach dem Perserkriege gegen die Galiläer unternehmen werde. Die Christen nannte er nämlich Galiläer in dem Wahne, ihnen durch diese Bezeichnung einen Schimpf antun zu können. Er hätte aber, da er doch in den Wissenschaften wohl bewandert war, bedenken sollen, daß der gute Ruf durch den Wechsel S. 196 des Namens am allerwenigsten geschädigt wird. Auch wenn Sokrates Kritias und Pythagoras Phalaris genannt worden wäre, so hätte ihnen diese Namensänderung keinerlei Unehre gebracht; und ebenso, wenn man den Nereus Thersites genannt hätte, so würde er deswegen die von der Natur ihm verliehene Schönheit nicht verloren haben. Allein obschon der Kaiser in diesen Dingen wohl unterrichtet war, so bedachte er doch nichts von alledem, sondern glaubte, uns durch eine auf uns keineswegs passende Bezeichnung schaden zu können, und im Vertrauen auf die verlogenen Orakelsprüche drohte er bereits, in den Kirchen die Bilder der unzüchtigen Göttin aufstellen zu wollen.
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Der Tiger, griech. τίγρις [tigris] und ebenso lat. tigris. ↩
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Histoire de l'Église
CHAPITRE XXI.
Expédition de Julien contre les Perses.
LES Perses ayant appris la mort de l'Empereur Constance, en étant devenus plus insolents qu'auparavant, et ayant fait irruption sur les terres des Romains, Julien se résolut de lever contre eux une armée, bien qu'elle ne dût pas avoir Dieu pour protecteur. Il envoya auparavant consulter les Oracles de Delphes, de Délos, et de Dodone, et leur demander s'il devait entreprendre cette guerre. Les oracles répondirent qu'il la devait entreprendre, et qu'ils lui promettaient la victoire. Je rapporterai ici les propres paroles d'un de ces Oracles, pour en faire voir sa fausseté à tout le monde.
« Tous tant ce que nous sommes de Dieux, nous sommes prêts de porter les trophées de la victoire le long du fleuve ce qui a le nom d'une bête. Moi qui suis le fier Mars, ce et qui préside aux armes, j'aurai soin de mener les autres. »
Ceux qui appellent Apollon le Dieu de l'éloquence, et le Maître des Muses peuvent rire avec raison de l'impertinence de cet Oracle. Pour moi quand je reconnais son imposture, j'ai pitié de celui qui en fut trompé. Au reste il entendait le. 200 Tigre par le fleuve qui a le nom d'une bête. Il tire sa source des montagnes d'Arménie, coule par l'Assyrie, et se décharge dans le Golfe Persique.
Ce misérable Empereur trompé par ces Oracles, se promettait la victoire, et méditait de persécuter ensuite les Galiléens ; car c'est ainsi qu'il appelait les Chrétiens comme par injure, sans considérer comme il devait faire, puisqu'il était Philosophe, que ce changement de nom ne pouvait blesser leur réputation. On n'aurait fait aucun tort véritable à Socrate quand on l'aurait appelé Critias ; ni à Pythagore, quand on l'aurait appelé Phalaris ; Nirée n'aurait rien perdu de sa bonne mine, quand on l'aurait appelé Thersite. Mais Julien ayant oublié toutes ces choses, qu'on lui avait autrefois enseignées, crut qu'il nous offenserait sensiblement en nous donnant un autre nom que le nôtre. Il ajoutait une aveugle créance aux mensonges des Oracles, qu'il se vantait qu'il mettrait dans nos Eglises la statue de la Déesse de l'impureté