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Traité des noms divins
§ 4.
Mais en poursuivant notre course, nous avons omis en chemin de noter encore ceci : le Bien est également cause des principes célestes et de leur limitation, de cette substance qui ne croit ni ne décroît, exempte de toute mutation, et cause aussi des autres mouvements pour ainsi dire silencieux de l'immense route du ciel, de la disposition des astres de leur harmonie, de leur lumière, de leur fixité et tout ensemble pour quelques-uns de la multiplicité de leur course vagabonde, et non moins de la trajectoire périodique entre les deux bornes stables de ces deux luminaires que l'Ecriture qualifie de grands (Gen. 1, 16), qui définissent pour nous les jours et les nuits, qui mesurent les mois, et les années, qui limitent les mouvement cycliques du temps et de tout ce qui est soumis au temps, les dénombrent, les ordonnent et les conservent. Singulièrement quelles louanges ne ferait-on pas du rayonnement solaire? C'est du bien en effet, que lui vient la lumière et il est lui-même l'image du Bien. Aussi célèbre-t-on le Bien en l'appelant Lumière, puisqu'à travers l'image c'est le modèle qui se révèle. De même en effet que la bonté propre de la déité totalement transcendante pénètre toute essence, des plus hautes et des plus anciennes jusqu'au dernières, bien qu'elle demeure elle-même au-delà des essences, puisque ni les plus basses n'échappent à son domaine, en sorte qu'elle illumine tout ce qui peut recevoir sa lumière, qu'elle le façonne et lui donne vie, qu'elle le conserve et le perfectionne, qu'elle est la mesure de tout être, sa durée, son nombre, sa mesure, son extension, sa cause et sa fin -, il en est ainsi également de l'image où se manifeste la bonté divine, ce grand soleil qui est toute lumière et dont l'éclat ne cesse jamais, parce qu'il est un faible écho du Bien, et c'est lui qui éclaire tout ce qui peut être éclairé, c'est lui qui possède une lumière débordante et qui déverse sur la totalité du monde visible, à tous les échelons du haut en bas, l'éclat de son propre rayonnement. Et s'il advient que ceci ou cela n'ait point part à ce rayonnement, n'accusons aucunement l'insuffisance qualitative ou quantitative de la diffusion lumineuse elle-même, mais bien l'impuissance réceptive de ce qui est trop pauvre pour participer à la lumière. Certes, ils sont nombreux, les objets de cette sorte que dépassent les rayons lumineux pour éclairer ceux qui les suivent, et il n'est rien dans l'univers visible, où n'atteigne le soleil grâce au grand pouvoir de franchissement de son propre éclat.
Disons plus: c'est lui qui concourt à l'engendrement des corps sensibles; il les meut de façon à leur donner la vie, il les achève, les purifie et les renouvelle; sa lumière mesure les heures et les jours et dénombre pour nous toute réalité temporelle; et c'est déjà cette même lumière qui, selon le divin Moïse, bien qu'elle fût encore sans figure, définit les trois premiers jours de ce monde. Et de même que la Bonté convertit toutes choses à elles-mêmes, de même qu'en tant que Déité fondatrice et constituante elle est principe de rassemblement pour tout ce qui est dispersé, en sorte que tout tend vers elle comme vers son principe, son centre de cohésion, son parfait achèvement, de même que, selon les Ecritures, c'est du Bien que tout reçoit structure et existence, comme mû par une cause absolument parfaite, où il n'est rien qui ne subsiste, protégé pour ainsi dire et pénétré de part en part par la Toute Puissance fondamentale, pôle de toute conversion, où chaque chose trouve sa propre limite et vers quoi elles tendent toutes; par mode de connaissance si elles sont douées d'intelligence et de raison; par mode de sensation si elles sont douées de sensibilité; pour celles qui n'ont point de sens, par le mouvement naturel de l'instinct vital; pour celles en fin qui ne sont pas même vivantes et qui n'ont que l'être brut, par leur simple aptitude à recevoir la participation des essences, — ainsi, selon sa qualité d'image révélatrice, la lumière rassemble également et convertit à soi tout ce qui est, tout ce qui voit, tout ce qui se meut, tout ce qui s'éclaire, tout ce qui s'échauffe, et généralement tout ce qui reçoit ses rayons. C'est pourquoi on l'appelle soleil (Hélios) parce que par elle tout est concentré (aollès) et qu'elle rassemble le dispersé (Etymologie fantaisiste tirée du Cratyle de Plates).
. Et c'est vers cette lumière que tendent toutes les réalités sensibles, pour recevoir d'elle soit la puissance de voir, soit le mouvement, l'éclairage, la chaleur et plus généralement la conservation de l'être. Non certes que j'affirme à la façon des Anciens que le soleil, comme dieu et comme démiurge de l'univers, gouverne proprement le monde visible, mais « depuis la création du monde, les mystères invisibles de Dieu sont saisis par l'intelligence à travers les créatures, même sa Puissance et sa Divinité éternelles Rom I, 2 ».
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Schriften über "Göttliche Namen" (BKV)
§ 4.
Aber was uns inzwischen entglitten und entschlüpft ist, das Gute ist auch die Ursache der Auf- und Untergänge des Himmels, dieser Substanz ohne Zunahme und ohne jede Veränderung, sowie der lautlosen (wenn man so sagen darf) Bewegungen des riesigen Himmelumschwungs, der Ordnungen der Sterne, ihrer Schönheiten, Lichter und festen Stellungen, der Bewegung einiger weit hin und her irrender Sterne, des periodischen Umlaufes der beiden Leuchten, welche die Schrift die großen nennt,1 von demselben Ausgangspunkt und zu demselben Zielpunkt, wodurch unsere Tage und Nächte geschieden, Monate und Jahre abgemessen werden, um die Umlaufsbewegungen der Zeit und der zeitlichen Dinge abzugrenzen, zu zählen, zu ordnen und zusammenzuschließen.
Was aber möchte einer über den Sonnenstrahl an und für sich betrachtet sagen? Denn das Licht stammt vom Guten und ist ein Bild der Güte. Deshalb wird auch das Gute mit dem Namen „Licht“ gepriesen, weil sich das Urbild im Abbild offenbart. Gleichwie nämlich die Güte der alles übersteigenden Gottheit von den höchsten und vornehmsten Wesen bis zu den untersten herabdringt S. 61 und doch über allen ist, da weder die obern Wesen die Überhoheit derselben (Güte) überragen, noch die untern aus ihrer Umfassung heraustreten; wie sie vielmehr alles erleuchtet, erschafft, belebt, zusammenhält und vollendet, wie sie das Maß aller Wesen, deren Äon, Zahl, Ordnung, Umfassung, Ursache und Endziel ist: so erleuchtet auch das strahlende Abbild der göttlichen Güte, diese große, durch und durch lichte, immer flammende Sonne, wie ein vielgestaltiges Echo des Guten,2 alle Körper, die an ihr teilnehmen können, und hat von obenher ihr Licht ausgebreitet und läßt den Glanz der ihr eigenen Strahlen über die ganze sichtbare Welt, Höhen und Tiefen, dahinfluten. Und wenn irgendein Wesen nicht daran teilnimmt, so ist das nicht eine Folge ihrer kümmerlichen oder unzulänglichen Lichtspendung, sondern Schuld der Körper, welche wegen der Untauglichkeit für Lichtaufnahme zur Teilnahme am Lichte nicht erschlossen sind. Ohne Zweifel geht der Strahl durch viele Dinge dieser Art einfach hindurch und beleuchtet das hinter ihnen Liegende, und es gibt nichts in der sichtbaren Welt, wohin er nicht, entsprechend der S. 62 übergroßen Stärke des eigenen Glanzes, dringen könnte.3 Auch zum Entstehen der sinnfälligen Körper trägt der Lichtstrahl bei, bewegt, nährt und fördert sie zum Leben, vollendet, reinigt und verjüngt sie. Das Licht ist Maß und Zahl der Jahreszeiten, der Tage und all unserer Zeit. Denn es ist gerade das Licht (wenn es auch damals noch ungeformt war), von dem der göttliche Moses sagte, daß es auch jene erste Dreizahl unserer Tage S. 63 unterschieden habe (Gen. 1, 19). Und wie die Güte alles zu sich hinkehrt und als ureinheitliche und einsmachende Gottheit von Urbeginn Sammlerin des Zerstreuten ist, so strebt auch alles nach ihr als dem Anbeginn, dem Halt und der Vollendung hin. Das Gute ist es, aus dem (wie die Schrift sagt) alles seine Subsistenz gewonnen hat und, weil von einer allvollkommenen Ursache ins Dasein gerufen, wirklich existiert. Das Gute ist es, auf dem alles zusammen beruht und gleichwie auf einem allgewaltigen Wurzelstock4 bewahrt und festgehalten wird und zu dem als dem eigentümlichen Ziele eines jeden Dinges alles sich hinkehrt und nach dem alles begehrt: die intellektuellen und vernünftigen Wesen auf dem Wege der Erkenntnis; die sinnbegabten Wesen auf eine den Sinnen gemäße Weise; die empfindungslosen Dinge durch die ihnen eingesenkte Bewegung des Lebenstriebes; das Leblose und mit einfachem Sein Begabte durch die Tauglichkeit zur Teilnahme am schlichten Sein. In dem gleichen Verhältnis, als ein klares Abbild, einigt und kehrt auch das Licht alles zu sich hin, alles was sieht, was sich bewegt, was beleuchtet wird, was erwärmt wird, was überhaupt von seinen Strahlen umfangen wird. Daher auch der Name „Helios“, weil die Sonne alles versammelt hält (ἀολλῆ)5 und auch das Zerstreute zusammenführt. Alle sinnfälligen Dinge streben zu ihr hin, sei es daß sie nach Sehen oder nach Bewegung oder nach Erleuchtung oder Erwärmung oder überhaupt nach Erhaltung durch das Licht begehren. Keineswegs aber will ich nach der Lehre S. 64 des (heidnischen) Altertums sagen, daß die Sonne Gott und Schöpfer dieses Universums sei und die sichtbare Welt nach ihrem eigenen Ermessen regiere, sondern vielmehr, es werde, was an Gott unsichtbar ist, von Erschaffung der Welt an durch die geschaffenen Dinge erkannt und geschaut, seine unsterbliche Macht und Gottheit.6
Gen. 1, 16. ↩
Eine von Dionysius bevorzugte bildliche Vorstellung ist das hier erwähnte ἀπήχημα … „Nachhall des Guten“, der in mannigfacher Form sich in den Dingen offenbart. Vgl. DN. IV 20, wo in ähnlicher Weise gesagt wird, daß das Gute den geschaffenen Dingen je nach ihrer Empfänglichkeit in höherem oder geringerem Maße innewohnt. … τὰ δὲ ἀμυδροτέραν ἔχει τοῦ ἀγαθοῦ μετουσίαν καὶ ἄλλοις κατὰ ἔσχατον ἀπήχημα πάρεστι τἀγαθόν. Ebd. Sp. 720 B: Auch der ἀκόλαστος hat noch Anteil am Guten κατ’αὐτὸ τὸ τῆς ἑνώσεως καὶ φιλίας ἀμυδρὸν ἀπήχημα. Nach DN. VI 1 haben selbst die Pflanzen noch Anteil am göttlichen Leben κατ’ἔσχατον ἀπήχημα τῆς ζωῆς. Wie es DN. VII 2 heißt, dürfte man die Sinneswahrnehmungen σοφίας ἀπήχημα nennen. Abermals sagt DN. VII 2 τὰ ἔσχατα τῶν ἀπηχημάτων (τῆς ἀσθενείας); sie werden durch die göttliche Macht noch erhalten. Gleicherweise spielt in der Darstellung der CH. II 4; XIII 3; XV 8 das ἀπήχημα eine Rolle. Interessante Parallelen aus den Neuplatonikern bei Koch 195 f. ↩
Mehr als es der freien Wirksamkeit der göttlichen Gnade entspricht, sucht Dionysius das von physikalischen Gesetzen entlehnte Gleichnis vom Lichte und der Wärme für seine Theorie dahin auszubeuten, daß nach strenger, starrer Ordnung die tieferen Ordnungen der himmlischen und kirchlichen Hierarchie durch die höhern erleuchtet werden. So sagt er CH. XIII 3: Der Sonnenstrahl geht durch die erste Materie, welche mehr als die andern durchleuchtbar ist, ohne Widerstand und läßt durch sie hindurch seinen eigenen Glanz heller aufblitzen. Wenn er aber auf die gröberen Stoffe fällt, so wird sein mitgeteiltes Licht mehr verdunkelt … und infolge davon wird der Strahl allmählich bis zur vollständigen Unmöglichkeit des Weiterdringens aufgehalten. Die Wärme des Feuers teilt sich desgleichen mehr den empfänglichem Stoffen mit … An den widerstrebenden, entgegengesetzten Stoffen dagegen erscheint entweder gar keine oder nur eine dunkle Spur der in Feuer verwandelnden Wirkung (während es verwandte Dinge feuerförmig macht und durch dieselben wieder andere erhitzt). Nach demselben Gesetz erfolgt die geistige Lichtspendung in absteigend verminderten Ergießungen. Was für die Engelordnungen gilt, trifft auch zu in der kirchlichen Hierarchie, wie EH. III, III 14 versichert wird: „Das ist die allgemeine schöne Ordnung und Stufenfolge in den Werken Gottes, daß zuerst das heilige Oberhaupt (der Hierarch) in aller Fülle an den Gnaden Anteil nehme … und dann erst den übrigen davon mitteile. Deshalb sind auch diejenigen, welche das göttliche Lehramt vielfach ausüben, bevor sie ihren eigenen Lebenswandel und Zustand damit in Einklang gebracht haben … von der heiligen Amtstätigkeit ausgeschlossen. Wie die feineren und durchsichtigeren Substanzen zuerst mit dem einströmenden Licht der Sonne sich erfüllen und es dann … den Dingen der nächstfolgenden Ordnung vermitteln, so darf es keiner wagen, andern ein Führer zum göttlichen Lichte zu sein, wenn er nicht ganz und gar Gott ähnlich … gestaltet ist.“ Vgl. CH. III 3; IV 1; VII 3, 4 VIII 2; EH. I 1, 2, 3, 5; III, III 10; IV, III 5; V, I 4. ↩
ὡς ἐν παντωκρατορικῷ πυθμένι φρουρούμενα καὶ διακρατούμενα. Vgl. DN. X 1 ἐξ αὐτῆς (sc. τῆς θείας ἕδρας) καθάπερ ἐκ ῥίζης παντοκρατορικῆς προάγουσαν καὶ εἰς ἑαυτὴν τὰ πάντα καθάπερ εἰς πυθμένα παντοκρατορικὸν ἐπιστρέφουσαν καὶ συνέχουσαν. S. Programm, Feldkirch 1895 S. 29 zu den Stellen bei Plotin und Proklus. ↩
Die Etymologie ἥλιος — ἀολλῆ — (ἀολλής = ἀθροός „alles zuzusammen) ist gleich einigen andern von Dionysius aus trüber Quelle (Kratylus) entnommen. Vgl. DN. IV 7: κάλλος — καλεῖν. ↩
Röm. 1, 20. — Die gehobene Schilderung des Helios, zu der Dionysius in Anlehnung an die Hellenen hingerissen wurde, soll nicht den Verdacht erwecken, als ob er gleich ihnen dem Sonnenkult ergeben sei. ↩