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Traité des noms divins
§ 3.
C'est cette même Vie qui donne vie et chaleur à tous les animaux et à tous les végétaux. Que tu parles de vie intellectuelle, rationnelle ou sensible, de celle qui nourrit et qui fait croître, ou de quelque vie que ce puisse être, ou de quelque principe ou de quelque essence vitale, c'est grâce à la Vie qui transcende toute vie qu'elle vit et qu'elle vivifie et c'est en elle comme en sa cause qu'elle préexiste unitairement. Car c'est trop peu de dire que cette Vie est vivante; elle est Principe de vie, Cause et Source unique de vie. C'est elle qui achève et qui différencie toute vie, et c'est à partir de toute vie qu'il convient de célébrer ses louanges, parce que c'est elle qui, dans leur multiplicité, engendre toutes les vies grâce à la multiplicité de ses propres dons. Il convient donc à toute vie de la contempler et de la louer, car rien ne lui fait défaut ou pour mieux dire, elle déborde de vie, étant Vie par soi-même et transcendante à toute vie, Faiseuse de vie et plus que vie, et méritant d'être célébrée par tous les noms que des hommes peuvent appliquer à cette Vie indicible.
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Schriften über "Göttliche Namen" (BKV)
§ 3.
Von ihr (der göttlichen Allursache) aus wird alles belebt und gehegt, Lebewesen und Pflanzen. Magst du von einem intellektuellen oder vernünftigen oder sensitiven oder vegetativen oder wachsenden Leben oder welchem Leben auch immer oder von Lebensanfang oder Wesenheit des Lebens reden, es lebt aus ihm und ist ein (mitgeteiltes) Leben aus dem über alles erhabenen Leben und hat in diesem ursächlich in eingestaltiger Weise ehevor sein Bestehen. Denn das überlebensvolle und urquellenhafte Leben ist überhaupt Ursache jeglichen Lebens, lebenzeugend, lebenabschließend und lebenauflösend und gemäß der Vielzeugung aller Lebensformen von jedem Leben aus zu feiern, als allmannigfach und in jedem Leben geschaut und gepriesen, keines Dinges bedürftig, sondern vielmehr des Lebens übervoll, Leben aus sich selbst, lebenspendend und überlebensvoll jedem Leben entrückt, oder wie einer immer das unaussprechliche Leben in menschlicher Rede feiern mag. S. 114