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Die zwei Bücher an seine Frau
8. Tugend im Witwenstande zu üben, ist schwieriger als in der Jungfrauschaft, und darum Gott besonders wohlgefällig. Witwen müssen in der Wahl ihres Umganges vorsichtig sein.
In Betreff der Ehren, welche der Witwenstand beim Herrn genießt, haben wir gleich einen seiner Aussprüche, den er durch seinen Propheten gibt, zur Hand: „Handelt gerecht gegen die Witwe und den Unmündigen, alsdann kommet und wir wollen rechten, spricht der Herr1„. Den Schutz dieser beiden Klassen übernimmt der Allvater, da sie in Ermanglung menschlicher Hilfe in entsprechendem Masse der göttlichen Barmherzigkeit überlassen sind, Siehe, wie er den Wohltäter der Witwe mit sich auf eine Linie stellt! Wie angesehen muss die Witwe sein, da ihr Verteidiger mit dem Herrn rechten soll! So viel ist, glaube ich, den Jungfrauen nicht eingeräumt. Obwohl ihre gänzliche Unversehrtheit und vollständige Heiligkeit das Angesicht Gottes ganz aus der Nähe sehen soll, so ist doch der Witwenstand etwas mühevolleres, da es leicht ist, nicht zu begehren, was man nicht kennt, und zu verschmähen, was man niemals gewünscht hat. Ruhmvoller dagegen ist eine Enthaltsamkeit, die ihr Recht kennt, die weiß, was sie gesehen hat. Die Jungfrau könnte man allenfalls für glückseliger halten, dann aber die Witwe für strebsamer, S. 72weil erstere das Gute immer gehabt, letztere aber, was ihr gut ist, gefunden hat; in jener wird die Gnade, in dieser die Starkmut gekrönt. Manche Dinge sind nämlich Früchte der göttlichen Freigebigkeit, andere aber unseres Strebens. Was vom Herrn verliehen ist, wird durch seine Gnade geleitet, was vom Menschen ergriffen wird, das erhält durch den Eifer seine Vollendung. Beeifere Dich also um der Tugend willen der Enthaltsamkeit, welche die Sittsamkeit befördert, der emsigen Tätigkeit, welche das müßige Umhergehen abschneidet, und der Bedürfnislosigkeit, welche die Welt verachtet. Suche Umgang und Gespräche, welche Gottes würdig sind, eingedenk des Sprüchelchens, das durch den Apostel geheiligt ist: „Böse Gesellschaften verderben gute Sitten“2. Umgang mit Klatschsüchtigen, Schwätzerinnen, Müßiggängerinnen, Trinkerinnen und Neugierigen steht dem Vorsatze der Witwenschaft am meisten im Wege. Durch die Geschwätzigkeit finden Worte, die der Schamhaftigkeit entgegen sind, Eingang, durch den Müßiggang halten sie vom Ernst ab, bei den Trinkgesellschaften flüstern sie alles mögliche Böse ein, durch neugierige Klatscherei tragen sie Stoff für die lüsterne Eifersucht zusammen. Keine Frau dieser Art versteht zum Lobe der einmaligen Verheiratung ein Wort zu sprechen. Ihr Gott ist nach den Worten des Apostels der Bauch3, mithin auch das, was dem Bauche zunächst liegt.
Dieses, meine teuerste Mitdienerin, lege ich Dir schon jetzt ans Herz, indem ich es nach dem Vorgange des Apostels etwas weiter ausgeführt habe. Doch werden Dir diese Zeilen auch zum Tröste gereichen, indem Du, wenn es so kommen sollte, mittels ihrer das Andenken an mich erneuern wirst.
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À sa femme
VIII.
Qu'elle est agréable à Dieu la chasteté, puisque son antagoniste en reproduit le simulacre, non pas qu'il soit capable de quelque vertu, mais pour insulter à notre maître jusque dans ses prédilections! En effet, une bouche prophétique a exprimé d'un seul mot l'excellence du veuvage: « Soyez justes envers la veuve et l'orphelin; puis, approchez, entrons en lice, dit le Seigneur. » Plus le bras de l'homme fait défaut à ces deux faiblesses, plus le Père commun leur ouvre ses miséricordes et les couvre de sa protection. Voyez comme il grandit et s'élève jusqu'à Dieu, le mortel qui fait du bien à la veuve î et la veuve elle-même, quelle est sa dignité, puisque son vengeur ici-bas entre en lice avec le Seigneur! Un pareil honneur, j'imagine, n'est pas réservé aux vierges. Quoique chez elles, une chair intacte et dégagée de toute souillure doive contempler Dieu face à face, toujours est-il que la veuve marche à travers des sentiers plus pénibles. Ne pas convoiter ce que l'on ignore, et continuer de haïr ce que l'on n'a jamais souhaité, rien de plus facile. Une gloire plus belle s'attache à la continence, qui connaît ses droits et ne dédaigne qu'après l'expérience. A la vierge donc plus de félicité! mais à la veuve plus de labeur; celle-ci parce qu'elle a toujours gardé le port; celle-là, parce qu'elle n'y est parvenue qu'à travers les tempêtes. Dans l'une, c'est la grâce; dans l'autre, c'est la vertu qui est couronnée. La religion a des faveurs qui nous viennent de la libéralité divine, d'autres que nous méritons par nos efforts. Les dons de Dieu se gouvernent par sa grâce: les mérites de l'homme ne s'achètent qu'au prix des combats. Appliquez-vous donc à la modestie, qui est la gardienne de la pudeur; au travail, qui fuit les bagatelles; à la frugalité, qui dédaigne le siècle. Recherchez les conversations dignes de Dieu, au souvenir de ce vers païen, sanctifié par l'Apôtre: « Les mauvais discours corrompent les bonnes mœurs. » Des compagnes bavardes, désœuvrées, adonnées au vin, passionnées pour le luxe, sont le plus grand obstacle à la résolution de garder le veuvage. Par la loquacité, elles glissent des paroles ennemies de la pudeur; par le désœuvrement, elles éloignent de toute occupation sérieuse; par l'intempérance, elles ouvrent la porte à tous les désordres, par l'amour du faste, elles alimentent le feu de la concupiscence. Jamais femme de ce caractère n'a su parler des avantages de la viduité. C'est que, pour parler le langage de l'Apôtre, elles se font un Dieu de leur ventre, et aussi de ce qui l'avoisine.
Voilà, compagne bien-aimée dans le service de Dieu, des recommandations qu'il était, à peu près superflu de vous développer après l'Apôtre, mais qui ne seront pas sans consolation pour vous, puisque, si Dieu l'a ainsi décidé, elles vous rappelleront ma mémoire.