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Gegen Hermogenes. (BKV)
31. Cap. Diese Dinge sind nicht Beweise für das Dasein einer solchen Materie, sondern dienen zur Charakterisierung der ursprünglichen Beschaffenheit des Himmels und der Erde.
Doch man wird auch noch zu der Ausflucht greifen, die hl. Schrift habe in betreff des Himmels und der Erde allein gemeldet, dass Gott sie von Anfang gemacht habe, von den oben genannten Besonderheiten aber nichts der Art gesagt; darum gehören sie, da von ihrer Erschaffung nichts gemeldet werde, zu der unerschaffenen Materie. Auch auf dieses Bedenken wollen wir antworten. Die hl. Schrift würde genug gesagt haben, wenn sie uns mit den hervorragendsten Schöpfungen Gottes bekannt gemacht hätte, mit Himmel und Erde; diese haben natürlich ihre besonderen Auszeichnungen, welche man aus den hervorragendsten Dingen hätte entnehmen können. Auszeichnungen derselben aber waren damals zuerst die Finsternis, der Abgrund, der Geist und die Gewässer. Unter der Erde befand sich nämlich der Abgrund und die Finsternis. Denn wenn sich der Abgrund unter der Erde, die Finsternis aber über dem Abgrunde befand, so lagen die Finsternis und der Abgrund ohne Zweifel unter der Erde. Unter dem Himmel aber waren der Geist und die Gewässer. Denn wenn sich die Gewässer über der Erde befanden, indem sie S. 89 letztere bedeckten, der Geist hingegen über den Gewässern, so lagen in gleicher Weise der Geist und die Gewässer über der Erde. Was sich aber über der Erde befand, das lag jedenfalls unter dem Himmel, und wie die Erde auf dem Abgrund und der Finsternis, so lagerte sich der Himmel auf dem Geiste und über den Gewässern und umspannte sie.
Es ist auch so ungewöhnlich nicht, bloss das Enthaltende namhaft zu machen, als die Summe des Ganzen, das Enthaltene aber als Teil davon mit darunter zu verstehen. Man sehe z. B., wenn ich sage, die Stadt erbaute ein Theater und einen Circus, die Bühne aber sah so und so aus, die Bildsäulen standen über dem Euripus und der Obelisk ragte über das Ganze empor, sollten dann nicht auch diese Teile samt dem Circus und dem Theater von der Stadt errichtet worden sein, trotzdem, dass ich es nicht gesagt habe? Oder habe ich die Angabe, auch diese Teile seien von ihr errichtet worden, nicht vielmehr deshalb unterlassen, weil sie in dem von ihr, wie gesagt, Errichteten stecken, und man entnehmen konnte, dass sie in ihnen stecken.
Doch mag dieses Beispiel als bloss menschlichem Treiben entnommen fortbleiben, ich will ein anderes aus der hl. Schrift selbst herausgreifen. „Gott schuf”, heisst es, „den Menschen aus Erde und hauchte ihm ins Antlitz den Odem des Lebens und der Mensch wurde zur lebenden Seele.” Hier erwähnt sie zwar seines Antlitzes, sagt aber nicht, dass es von Gott gemacht worden sei; nachher aber redet sie von seiner Haut, seinen Knochen, Fleisch, Augen, Schweiss und Blut, ohne damals gemeldet zu haben, diese Dinge seien von Gott gemacht. — Was wird Hermogenes darauf erwidern? Werden die Gliedmassen des Menschen vielleicht auch zur Materie gehören, da ihre Erschaffung nicht ausdrücklich berichtet wird? Oder gehören auch sie zur Hervorbringung des Menschen? In derselben Weise nun waren Abgrund, Finsternis, Geist und Gewässer gleichsam Gliedmassen des Himmels und der Erde. In den Körpern sind auch die Gliedmassen mit geschaffen, in den Körpern die Gliedmassen mit genannt. Jedes Element ist ein Glied des Elementes, worin es enthalten ist. Im Himmel und der Erde aber sind alle Elemente mitenthalten.
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Contre Hermogène
XXXI.
On se réfugie dans cet argument. L'Ecriture, dit-on, n'a voulu parler que du ciel et de notre terre, parce que Dieu les créa dans le commencement. Quant aux espèces mentionnées plus haut, il n'y a rien de semblable. Conséquemment, comme il n'est pas désigné qu'elles ont été faites, elles appartiennent à la Matière incréée. Nous répondrons aussi à cette difficulté. L'Ecriture divine s'expliquerait déjà assez clairement, si elle nous affirmait que les ouvrages les plus éminents de la création, le ciel et la terre, ont été formés par Dieu, qu'ils ont par conséquent les ornements qui leur sont propres, et qui eux-mêmes sont renfermés dans ces corps principaux. Or les ornements du ciel et de la terre étaient alors les ténèbres et l'abîme, et l'Esprit et les eaux. En effet, l'abîme et les ténèbres étaient répandus sur la terre. Si l'abîme était au-dessous de la terre, et les ténèbres au-dessus de l'abîme, les ténèbres et l'abîme sans aucun doute étaient au-dessous de la terre. Quant à l'Esprit et aux eaux, ils étaient placés au-dessous du ciel. Car si les eaux étaient sur la terre, puisqu'elles l'avaient couverte, et que l'Esprit fût sur les eaux, l'Esprit et les eaux étaient également au-dessus de la terre. En étant au-dessus de la terre, ils étaient par là même au-dessous du ciel. De même que la terre embrassait l'abîme et les ténèbres, de même le ciel renfermait dans son sein l'Esprit et les eaux.
Ce n'est donc pas une chose nouvelle que de nommer seulement le contenant, parce qu'il est la chose principale, en y comprenant le contenu comme chose qui en fait partie. Que je dise, par exemple, la ville a bâti un théâtre et un cirque; la scène était de telle et telle nature; des statues bordaient le canal; l'obélisque dominait tout l'ensemble. Quoique je n'aie point dit formellement que ces différentes espèces d'ornements ont été construites par la ville, ne sera-t-il pas vrai qu'elle les a construites en même temps que le cirque et le théâtre? N'ai-je point ajouté qu'elles avaient été faites du moment qu'elles se trouvent dans les édifices dont j'ai affirmé tout à l'heure la construction, et que l'on a pu comprendre qu'elles étaient là où elles étaient?
Mais laissons cet exemple, puisqu'il est emprunté aux choses humaines. L'autorité de l'Ecriture elle-même va m'en fournir un autre. «Le Seigneur, dit-elle, forma l'homme du limon de la terre; il répandit sur son visage un souffle de vie, et l'homme eut une ame vivante. » Elle nomme ici le visage de l'homme. Dit-elle qu'il a été créé par Dieu? Elle parle ensuite de côte, d'os, de chair, d'yeux, de sueur et de sang. Indique-t-elle qu'ils soient l'ouvrage de Dieu? Que répondra Hermogène? Les membres de l'homme appartiendraient-ils à la Matière incréée, parce qu'il n'est pas déclaré explicitement que chacun d'eux a été créé? Ou bien sont-ils compris dans la formation de l'homme? J'en dis autant de l'abîme, des ténèbres, de l'Esprit et des eaux, qui sont comme les membres du ciel et de la terre. Les membres ont été créés avec les corps; les membres sont donc nommés avec les corps. Point d'élément qui ne soit un membre de l'élément dans lequel il est contenu. Or tous les éléments, quels qu'ils soient, sont renfermés dans le ciel et la terre.