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Gegen die Valentinianer. (BKV)
32. Cap. Das endliche Geschick des Menschengeschlechtes.
Dem Menschengeschlecht wird folgender Ausgang bevorstehen: Alles, was das Merkmal des Stofflichen und Materiellen an sich trägt, wird untergehen, weil alles Fleisch Heu ist, und die Seele gilt bei ihnen für sterblich, wenn sie nicht durch den Glauben das Heil erlangt hat. Die Seelen der Gerechten, d. h. die unsrigen werden in die mittleren Herbergen zum Demiurgen geschickt. Wir sind dafür dankbar und werden zufrieden sein, zu unserem Gott verwiesen zu werden, zu dem wir auch gehören. Psychisches wird in Pleromas Hallen nicht eingelassen, nur die pneumatische Schar der Valentinianer. Dort werden die Menschen selber zunächst entkleidet, d. h. innerlich. Sich entkleiden heisst, die S. 125 Seelen, womit sie bekleidet zu sein schienen, ablegen; sie werden dieselben dem Demiurgen zurückgeben, da sie sie ihm abwendig gemacht hatten. Die Pneumata aber werden vollständig intellectuell, können nicht mehr festgehalten werden, sind der Sichtbarkeit nicht unterworfen und werden so unsichtbarer Weise ins Pleroma zurückversetzt. Heimlich, wenns geschieht. Was dann? Dann werden sie den Engeln zugeteilt, den Begleitern des Soter. Etwa als Söhne? Nein. Vielleicht als Diener? Auch das nicht. Aber doch als Bilder? Wenn es das nur wäre! Als was denn, fragen wir, vorausgesetzt, dass es die Schamhaftigkeit zu sagen erlaubt? Als Bräute. Dann werden jene ihre geraubten Sabinerinnen unter sich verteilen, um sie zu heiraten.1 Das wird der Lohn der Pneumatiker sein, das der Preis für ihren Glauben!
Solche Fabeln helfen dazu, dass der Marcus oder Cajus, der in seinem jetzigen Leibe mit einem Bart und allem, was dazu gehört, versehen ist, der ein gestrenger Ehemann, Vater, Grossvater, Urgrossvater, jedenfalls, was hier ausreicht, ein Mann ist, im Brautgemach des Pleroma von einem Engel — ich habe es durch mein Schweigen schon ausgesprochen .... wird und dann vielleicht einen Äon gebiert, vielleicht den Onesimus. Damit man bei diesem Brautzuge auch Lampions und Fackeln habe, dazu wird, fürchte ich, jenes geheimnisvolle Feuer ausbrechen, die sämtlichen Substanzen verheeren und nachdem es alles in Asche verwandelt hat, selbst zu nichts werden, und dann — dann wird es keine Fabeln mehr geben. Aber weh mir Verwegenem, der ich ein solches Geheimnis verspotte und verrate! Ich muss fürchten, dass Achamoth, die nicht einmal von ihrem Sohn gekannt sein will, gegen mich tobt, dass Theletus zürnt und Fortuna aufbraust. Und doch gehöre ich nur dem Demiurgen an und habe nach meinem Hinscheiden nur da zu weilen, wo man nicht mehr freit, wo man nicht ausgezogen, sondern vielmehr angezogen2 wird und, wenn ich dort meines Geschlechtes entkleidet werde, so gehöre ich eben nur zu den Engeln und bin weder ein Engel noch eine Engelin. Niemand wird mir dort noch etwas thun, da man in mir nicht einmal mehr den Mann erkennen wird.
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Contre les Valentiniens
XXXII.
Quant à l'espèce humaine, voici sa destinée. A tout ce qui porte la marque terrestre et matérielle, destruction absolue, parce que « toute chair est semblable à l'herbe des champs, » et que l'ame meurt dans leur système, à l'exception de celles qui ont trouvé le salut par la foi. Les ames des justes, c'est-à-dire les nôtres, seront transférées auprès du Démiurgue, dans les tabernacles du milieu. Grâces soient rendues à l'hérésie! Nous nous contentons d'habiter avec notre Dieu, où il nous est permis de monter. Aucune substance animale n'est admise dans le palais du Plérôme, à l'exception de l'essaim spirituel de Valenfin. Là donc les hommes eux-mêmes, c'est-à-dire les hommes intérieurs, commencent par se dépouiller. Se dépouiller, c'est déposer les ames dont ils paraissaient revêtus, et ils rendront à leur Démiurgue celles qu'ils avaient tenues éloignées de lui. Alors ils deviendront des esprits purement intellectuels, impalpables, invisibles, et dans cet état, ils seront introduits invisiblement dans le Plérôme; clandestinement, si les choses se passent ainsi. ----Et après? ---- Ils seront distribués aux anges satellites de Soter. ---- A titre de fils peut-être? ---- Point du tout.----Pour leur servir d'appariteurs? ---- Pas davantage. ---- Mais ce sera donc pour être leurs images? ---- Plût au ciel qu'ils eussent même cette espérance! ---- Mais à quelle fin, s'il est permis de le dire? ---- Pour leur servir d'épouses. Alors les anges s'applaudiront dans les douceurs du mariage de l'enlèvement et de la répartition de ces Sabines.
Voilà quelle sera la récompense des hommes spirituels; voilà quel sera le salaire de leur foi. Tel est donc le mérite de ces fables. Grâce à elles, un Marc, un Caïus, un Sévère1, reprenant cette chair avec tous ses organes, qu'il soit mari, père, aïeul, bisaïeul, peu importe, pourvu qu'il soit homme, entrera dans le palais nuptial du Plérôme, afin d'engendrer avec l'ange, je le dis en rougissant, quelque Eon onésime2. Une fois que ces hymens, légitimement contractés à la lueur des flambeaux et sous le voile de pourpre, auront eu leur cours, le feu secret s'élancera, j'imagine, dévorera toute substance, et après avoir réduit en cendres et anéanti ce qui existe, il finira lui-même. Dès ce moment, plus de fables! Mais que fais-je, téméraire que je suis, qui, non content de révéler un si grand sacrement, y ajoute la raillerie. Je dois craindre qu'Achamot, qui n'a pas voulu se faire connaître même à son fils, n'en perde la tête. Philète va s'en irriter; la Fortune en aura le cœur gros. Et. cependant, je suis la créature du Démiurgue; je dois retourner là où, après la mort, il n'y a plus de mariage; où, au lieu d'être dépouillé, « je dois revêtir par-dessus ce corps un vêtement d'immortalité; » où, quoique dépouillé de mon sexe, je serai assimilé aux anges; où il n'y a ni ange mâle ni ange femelle; où personne enfin ne me profanera dans un corps qui retrouverait alors sa mâle énergie.
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Ces trois noms étaient employés ordinairement par les jurisconsultes, pour désigner les premiers venus, un citoyen, un individu en général. Ils étaient portés le plus souvent par les esclaves. ↩
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Mot grec qui signifie utile, peut-être est-ce une allusion à ce passage de saint Paul: Obsecro le pro meo filio, quem genui in vinculis, Onesimo, qui tibi aliquando inutilis fuit, nunc autem et mihi et tibi utilis. ↩