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Die Regel des hl. Benedikt (BKV)
XXVIII. KAPITEL. Von denen, die trotz öfterer Bestrafung sich nicht bessern wollen.
S. 281Wenn ein Bruder wegen irgendeines Fehlers wiederholt zurechtgewiesen wurde, aber sogar trotz der Ausschließung sich nicht bessert, so werde eine schärfere Strafe gegen ihn in Anwendung gebracht, das heißt, man schreite zu körperlicher Züchtigung. Wenn er sich auch jetzt noch nicht bessert, oder etwa, was nie geschehen möge, im Hochmut seine Handlungsweise sogar noch rechtfertigen wollte, so verfahre der Abt wie ein verständiger Arzt: wenn er lindernde Mittel angewendet hat, die Salben der Ermahnung, die Arznei der göttlichen Schriften, zuletzt das Brenneisen1 der Ausschließung oder körperlicher Züchtigung, und muß er dann sehen, wie alle seine Bemühungen fruchtlos bleiben, so greife er zu einem noch wirksameren Mittel, er bete für ihn und lasse alle Brüder für ihn beten, auf daß der Herr, der alles vermag, dem kranken Bruder die Gesundheit schenke. Bewirkt auch dieses Mittel nicht seine Heilung, dann erst gebrauche der Abt das Messer zum Lostrennen nach dem Worte des Apostels: „Schaffet den Bösen fort aus eurer Mitte“2 , und an einer andern Stelle: „Will der Untreue gehen, so gehe er“3 , damit nicht das eine räudige Schaf die ganze Herde anstecke.
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La règle de Saint Benoît
CHAPITRE XXVIII. DE CEUX QUI, EN DEPIT DE CORRECTIONS MULTIPLIEES, REFUSENT DE S'AMENDER
Si un frère, souvent repris pour quelque faute et même frappé d'excommunication refuse de s'amender, on lui infligera une correction plus sévère, et on en veillera à lui appliquer le châtiment du fouet. Il se peut qu'il ne se rende pas encore, ou même, hélas ! qu'emporté par l'orgueil, il tente de justifier sa conduite. Alors, l'abbé agira une fois de plus en sage médecin : après les fomentations calmantes, le baume des exhortations, les médicaments des divines Ecritures, après un suprême recours au cautère de l'excommunication, et la scarification des verges. Si pour finir il constate que toute son industrie ne prévaut nullement sur le mal, qu'il emploie un dernier remède, plus efficace que tout autre, son intercession personnelle et celle de tous les frères, afin que le Seigneur, à qui tout est possible, rende la santé à ce frère malade. Si cependant cette dernière tentative n'amène pas la guérison, alors, mais alors seulement, l'abbé se servira du fer tranchant et l'expulsera, comme dit l'Apôtre : "Chassez ce pervers du milieu de vous ; " ou encore : " Si l'infidèle veut s'en aller, qu'il parte, " de peur qu'une brebis infectée ne contamine, à elle seule, le troupeau tout entier.