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Die Regel des hl. Benedikt (BKV)
LXXI. KAPITEL. Daß die Brüder einander gehorchen sollen.
S. 323Das Gut des Gehorsams1 soll nicht bloß dem Abte von allen erwiesen werden, auch gegen einander sollen die Brüder gehorsam sein, in der festen Überzeugung, daß sie auf diesem Pfade des Gehorsams zu Gott gelangen werden. An erster Stelle befolge man immer den Befehl des Abtes oder der von ihm bestellten Obern, und wir gestatten nicht, daß man Aufträge einfacher Mönche einem solchen Befehle gegenüber vorgehen lasse. Im übrigen aber sollen alle Jüngeren den Älteren mit größter Liebe und Bereitwilligkeit gehorchen. Wird einer streitsüchtig erfunden, so werde er bestraft. Wenn aber ein Bruder bei einem auch noch so geringfügigen Anlaß vom Abt oder sonst von einem an Alter über ihm Stehenden auf irgendeine Weise getadelt wird, oder wenn er den Eindruck hat, ein Älterer sei gegen ihn erregt oder irgendwie verstimmt, so werfe er sich sogleich vor ihm auf den Boden nieder und leiste solange Genugtuung, bis sich jene Erregung beim Segen wieder legt. Wer dies aus Geringschätzung unterläßt, werde entweder körperlich gezüchtigt oder, wenn er sich widerspenstig zeigt, aus dem Kloster gestoßen.
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Oboedientiae bonum auch bei Cassian Inst. IV, 80; XII, 31. ↩
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La règle de Saint Benoît
CHAPITRE: LXXI. COMMENT LES FRÈRES S'OBÉISSENT MUTUELLEMENT
L'obéissance est un si grand bien qu'il ne suffit pas d'en rendre les devoirs à l'abbé il faut encore que les frères s'obéissent les uns aux autres, persuadés que telle est la voie les mènera jusqu'à Dieu. Sans parler donc des ordres de l'abbé ou des officiers préposés par lui, - car nous ne pourrions admettre qu'on fasse passer avant l'autorité de ceux-ci aucune ordonnance particulière, - tous se prêteront de grand cœur et en parfaite charité aux volontés de leurs anciens. Et s'il se rencontrait un frère porté à l'obstination, il faudrait l'en punir.
Lorsqu'un frère est repris de quelque manière pour une raison quelconque, fût-elle minime, par l'abbé ou par un des anciens, ou encore s'il s'aperçoit de quelque irritation ou d'une certaine émotion, même modérée, dans les dispositions d'un religieux plus ancien que lui, aussitôt, sans hésiter, il se prosternera à ses pieds pour faire satisfaction, et il restera ainsi jusqu'à ce que le supérieur, en le bénissant, lui montre que son émoi s'est apaisé. Celui qui mépriserait ce point de la Règle, subira un châtiment corporel, ou même, s'il persiste dans son opiniâtreté, se verra expulser du monastère.