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Works Tertullian (160-220) De corona militis

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De la couronne du soldat

X.

Ainsi, lorsque lu allègues que les ornements des dieux du siècle se rencontrent aussi chez le Dieu véritable, pour en conclure que la couronne est d'un usage commun à tous, tu établis pour toi-même cette loi: Il ne faut participer à l'usage de quoi que ce soit qui ne se rencontre pas dans les choses de Dieu. En effet, quoi de si indigne de Dieu que ce qui est digne d'une idole? Quoi de si digne d'une idole que ce qui est digne d'un mort? Car c'est chose qui appartient à des morts que d'être couronné, puisque ces morts deviennent sur le champ des idoles, et par leur forme, et par le culte qui les consacre, ce qui est à notre avis la seconde idolâtrie. A ceux donc qui manquent de sentiment, d'user de la chose dont ils n'ont pas le sentiment comme s'ils voulaient en abuser, dans le cas où ils ne seraient pas privés de sentiment! Car il n'y a point de différence entre abuser d'une chose, soit que la |142 vérite de l'usage cesse avec le sentiment, soit que l'on n'en puisse abuser à sa volonté, par l'absence de la chose elle-même. Quant à nous, l'Apôtre ne nous permet pas d'abuser, puisqu'il nous enseigne plutôt à ne pas user de tout-, si ce n'est toutefois que ceux qui n'ont pas de sentiment, n'abusent pas, parce que tout est néant dans ce culte. L'adoration est une œuvre morte quant à l'idole, mais elle est vivante quant aux démons, auxquels s'adresse la superstition. « Qu'est-ce que les idoles des nations, s'écrie David?

De l'argent et de l'or. Elles ont des yeux et ne voient pas; des narines, et elles ne respirent pas; des mains, et elles ne touchent pas; » c'est par ces organes que l'on jouit des fleurs. Que s'il prédit à ceux qui fabriquent des idoles qu'ils leur ressembleront, ceux-là leur ressemblent déjà qui usent des ornements consacrés aux idoles. « Tout est pur pour ceux qui sont purs; de même tout est impur pour ceux qui sont impurs: » or, quoi de plus impur que les idoles?

Au surplus, toutes les substances, en tant que créatures de Dieu, sont pures, et à ce titre sont d'un usage commun; mais la manière d'en user n'est point indifférente. En effet, j'immole un coq pour moi, de même que Socrate pour Esculape: que l'odeur de quelque lien me répugne, je brûle quelque parfum d'Arabie; sans doute, mais non avec les mêmes rites, les mêmes insignes, les mêmes cérémonies que devant une idole. Si, en effet, la simple parole suffit pour souiller la créature, au témoignage de l'Apôtre, « Si quelqu'un vous dit: Ceci a été immolé aux idoles, n'y touchez point, » à pins forte raison est-elle souillée, quand vous dansez avec le vêtement, le rite et la cérémonie des idoles. Ainsi la couronne devient chose consacrée aux idoles. Avec ce rite, ce vêtement et ces cérémonies, elle est immolée à ses propres auteurs dans la personne de l'idole. Aussi le Chrétien ne doit-il pas participer à un usage qui leur est spécialement réservé, puisqu'il ne se trouve point parmi les choses de Dieu. |143

Voilà pourquoi l'Apôtre s'écrie: « Fuyez l'idolâtrie: » donc toute espèce d'idolâtrie, l'idolâtrie tout entière! Regarde-la comme une forêt épaisse où se cachent des épines sans nombre. Il ne faut rien donner à l'idole, si l'on ne peut rien accepter de l'idole, « Si c'est chose contraire à la foi que de s'asseoir à la table des idoles, » que sera-ce de paraître avec les insignes de l'idole? « Qu'y a-t-il de commun entre le Christ et Bélial? » Voilà pourquoi il nous dit: Fuyez! car il nous recommande un long divorce avec l'idolâtrie, dont nous ne devons jamais approcher en quoi que ce soit. En effet, le dragon terrestre tue de loin les hommes par son souffle. Jean va plus loin encore: « Mes petits enfants, gardez-vous des idoles, » dit-il, non pas seulement de l'idolâtrie en tant que culte, mais des idoles, c'est-à-dire de tout ce qui en a l'apparence. Image du Dieu vivant, te convient-il de devenir l'image d'une idole et d'un mort?

Jusqu'ici nous avons prouvé que cet usage des couronnes est consacré aux idoles, soit par son origine, soit par la superstition de ses pratiques: de ce qu'il ne se trouve pas parmi les choses de Dieu, nous en concluons principalement qu'il appartient surtout à ceux dans les antiquités desquels il se rencontre, ainsi que dans leurs solennités et leurs cérémonies. En un mot, leurs temples, leurs victimes, leurs autels, leurs sacrificateurs et leurs prêtres eux-mêmes portent des couronnes. Ouvre Claudius: tu y trouveras les couronnes de tous les collèges de prêtres. Nous avons aussi mêlé à cette discussion la distinction des usages légitimes et illégitimes, pour aller au-devant de ceux qui, prenant occasion de quelques exemples, soutiennent la communauté en toutes choses. Il ne reste donc plus sur ce point qu'à examiner les causes de cet usage, afin que montrer qu'elles sont étrangères, il y a mieux, qu'elles sont opposées à la discipline, ce soient autant de preuves qu'aucune d'elles n'a en sa faveur le patronage de la raison, pour qu'une pareille coutume puisse être |144 commune aux païens et aux Chrétiens, malgré les exemples de quelques-uns que l'on nous oppose.

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Vom Kranze des Soldaten (BKV)

10. Kap. Anwendung des Gesagten auf das Kränzetragen im allgemeinen.

Wenn man uns also entgegenhält, Zieraten heidnischer Götter kämen auch bei Gott vor, um damit das Bekränzen des Kopfes für den allgemeinen Gebrauch zu retten, so stellt man damit für sich selbst das Präjudiz auf, daß wir an keinem Gebrauche teilnehmen dürfen, der sich in der heiligen Geschichte nicht findet. Was ist wohl Gottes so unwürdig, als was einem Idole ansteht? Was steht einem Idole aber so gut an, als das, was auch einer Leiche ansteht? Auch bei Leichen kommen solche Bekränzungen vor, schon aus dem Grunde, weil manche Tote alsbald zu Idolen werden durch den üblichen Anzug und Putz bei der Apotheose, welche bei uns als Idololatrie zweiten Ranges gilt. Es wird also Sache derer sein, welche der Empfindung entbehren, sich dieses Gegenstandes, dessen Empfindung sie entbehren, in gleicher Weise zu bedienen, als wie wenn sie es mißbrauchen wollten, wenn sie seiner Empfindung nicht entbehrten. Es gibt aber keinen Raum für einen Mißbrauch, wenn der richtige Gebrauch fehlt, indem das Empfindungsvermögen fehlt. Wer kann irgendeine beliebige Sache mißbrauchen, wenn es für ihn keine gibt, die er gebrauchen kann?1 Uns aber ist vom Apostel nicht gestattet, Mißbrauch mit etwas zu treiben, der da lehrt, eher gar keinen Gebrauch2 zu machen, wobei bestehen bleibt, daß, wer empfindungslos ist, auch keinen S. 250Mißbrauch treibt. Allein das Ganze ist gegenstandslos und selbst ein totes Werk, soweit die Idole in Frage kommen. Leben hat die Sache allerdings, soweit die Dämonen ins Spiel kommen, auf welche die abergläubischen Gebräuche sich zuletzt beziehen3. „Die Götzen der Heiden“, sagt David, „sind Gold und Silber. Augen haben sie und sehen nicht, Nasen und riechen nicht Hände und berühren nicht“4. Nur mittels dieser Sinne nämlich vermag man die Blumen zu empfinden. Wenn er weiter erklärt, daß die, welche Idole verfertigen, ihnen gleich werden würden5, dann sind die, welche etwas dem Putze der Idole Entsprechendes anwenden, bereits ihnen gleich. „Den Reinen ist alles rein“6, ebenso auch den Unreinen alles unrein; nichts aber ist unreiner als die Götzen.

Übrigens, die Substanzen sind als solche, weil eine Sache Gottes, rein und vermöge dieser ihrer Reinheit allgemein zu gebrauchen. Aber die Art und Weise des Gebrauches selbst ist verschieden. Ich schlachte mir auch für meinen Gebrauch, so gut wie Sokrates für den Äskulap, einen Hahn, und wenn mich der Geruch irgendeines Ortes beleidigt, so zünde ich die Produkte Arabiens7 an, aber nicht unter den Gebräuchen, in der Kleidung und mit den Zurüstungen, wie es bei den Götzen geschieht. Denn wenn die Schöpfung schon durch ein bloßes Wort in einen Zustand der Befleckung gerät - wie der Apostel lehrt: „Wenn jemand sagt: 'das ist den Götzen Geopfertes', so rühret es nicht an“8 - um wieviel mehr wird durch die Kleidung, den Ritus und die Zurüstungen der Götzenopfer eine Befleckung herbeigeführt! Auf diese Weise wird auch aus dem Kranze ein Götzenopfer. Denn unter solchem Ritus, in dieser Kleidung und mit diesem Aufzug wird den Idolen geopfert, die selbst die Urheber davon sind und denen der Gebrauch derselben S. 251hauptsächlich darum zueignet, damit nichts zum allgemeinen Gebrauch zugelassen werden könne, was sich in der heiligen Geschichte nicht findet.

Deswegen ruft der Apostel: „Fliehet den Götzendienst!“9 Jeden Götzendienst nämlich und den ganzen. Denke an den Wald10 und wie viele Dornen darin verborgen sind! Man darf dem Idol nichts darbringen und ebensowenig von ihm etwas nehmen. Wenn es sich mit dem Christentum nicht verträgt, sich in einem Götzentempel zur Tafel zu legen, wie kann man sich in götzendienerischer Tracht sehen lassen? „Welche Gemeinschaft hat Christus mit Belial?“11 Deshalb fliehet! Unser weiter Abstand von dem Götzendienst legt uns ans Herz, ihm ja in keinem Stücke nahe zu kommen. Sogar der Drache auf der Erde12 wird die Menschen schon von weitem durch seinen Atem hinwegraffen. Mit noch lauterer Stimme ermahnt Johannes13: „Kindlein, wahret euch vor den Götzen“, nicht mehr vor der Idololatrie, ihrem Dienste, sondern vor den Götzen, d, i. selbst vor ihrem Bilde; denn es wäre etwas Unwürdiges, wenn du, das Abbild des lebendigen Gottes, ein Abbild eines Götzen und eines Verstorbenen werden wolltest14. In einemfort behaupten wir, die in Rede stehende Tracht gehöre, sowohl auf Grund der Prüfung ihres Ursprunges, als auch ihrer Anwendung bei der Ausübung des Aberglaubens, den Idolen eigentümlich an. Durch den Umstand, daß sich in der heiligen Geschichte nichts darüber berichtet findet, wird sie außerdem immer mehr und mehr denen zugewiesen, in deren Altertümern, bei deren Feierlichkeiten und Diensten sie angetroffen wird.

Schließlich werden auch die Türen, die Opfertiere und Altäre selbst, sowie deren Diener und Priester bekränzt. Die den Priesterkollegien zukommenden Arten von Kränzen findest du sämtlich bei Claudius namhaft gemacht. Wir haben auch die Unterscheidung und Verschiedenheit S. 252zwischen den Kränzen, die vernunftgemäß, und denen, die unvernünftig sind, einfließen lassen, welche sich denen entgegenstellt, die auf Grund einiger zufälliger Beispiele die unterschiedslose Erlaubtheit ihrer Anwendung bei allen Gelegenheiten verteidigen. In Bezug hierauf haben wir uns nun die Ursachen der verschiedenen Bekränzungen selbst näher anzusehen, um durch die Darlegung ihrer Fremdartigkeit, ja sogar ihrer Unverträglichkeit mit der christlichen Zucht den Beweis zu führen, daß sich keine von ihnen auf einen Vernunftgrund stütze, welcher imstande wäre, auch den Gebrauch einer solchen Tracht zu rechtfertigen, wie gewisser anderer Trachten, deren Analogie uns entgegengehalten wird.


  1. Der Text lautet bei Oehler: Nulla vero distantia est abutendi, cum veritas cessat utendi. Cessante natura sentiendi, qua vult quis abutatur, cum non habeat, qua utatur? Aber „cessante natura sentiendi“ gehört zum vorhergehenden Satz. T. will zum Ausdruck bringen, daß die Toten nichts mißbrauchen können, weil sie von nichts Gebrauch machen können. Nulla est distantia darf nicht übersetzt werden: „es ist kein Unterschied vorhanden“ oder „der Mißbrauch liegt nicht fern“. ↩

  2. Vgl. 1 Kor. 7,31. ↩

  3. Vgl. ebd. 10,19. ↩

  4. Ps. 113,12 ff. ↩

  5. similes illis fiant, qui faciunt ea. Ps. 113,16. ↩

  6. Tit. 1,15. ↩

  7. Räucherpulver. ↩

  8. 1 Kor. 10,28. ↩

  9. 1 Kor. 10,14. ↩

  10. der Idololatrie. ↩

  11. 2 Kor. 6,15. ↩

  12. der Drache der Apokalypse, vgl. c. 12. 17. ↩

  13. 1 Joh 5,21. ↩

  14. dadurch, daß du dich ausstaffierst wie diese. ↩

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