• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Tertullian (160-220) Scorpiace

Edition ausblenden
Scorpiace

III.

[1] Nec putem disceptandum, an digne deus prohibeat nomen et honorem suum mendacio addici, an digne quos ab errore superstitionis auulserit rursus in Aegyptum regredi nolit, an digne a se non patiatur absistere quos sibi adlegit. Ita nec illud expectabitur retractari a nobis, an obseruari uoluerit disciplinam quam uoluit instituere et an merito ulciscatur desertam quam uoluit obseruatam, quando frustra instituisset, si obseruari eam noluisset, et frustra obseruari uoluisset, si uindicare noluisset. [2] Sequitur enim, ut has definitiones dei aduersus superstitiones tam euictas quam etiam uindicatas probem, quoniam ex his tota martyriorum ratio constabit. Aberat apud deum in monte Moyses, cum populus tam necessariam absentiam eius impatiens deos sibi producere quaerit, quo se potius ipse perdiderit. [3] Vrgetur Aaron, et iubet inaures feminarum suarum in ignem conferri. Amissuri enim erant in iudicium sibi uera ornamenta aurium, dei uoces. Sapiens ignis effigiem uituli defundit illis suggillans illic cor habentes ubi et thesaurum, apud Aegyptum scilicet, inter cetera animalia bouis etiam cuiusdam consecratricem. [4] Itaque tria milia hominum a parentibus proximis caesa, quia tam proximum parentem deum offenderant, transgressionis et primordia et merita dedicauerunt. In Arithmis cum diuertisset Israel apud Sethim, abeunt libidinatum ad filias Moab, inuitantur ad idola, ut et spiritu fornicarentur, edunt denique de pollutis eorum, dehinc et adorant deos gentis et Beelphegor initiantur. [5] Ob hanc quoque idololatrian moechiae sororem uiginti tria milia domesticis obtruncata gladiis diuinae irae litauerunt. Defuncto Iesu Naue derelincunt deum patrum suorum et seruiunt idolis Baalim et Astartis, et iratus dominus tradidit eos in manibus diripientium, et diripiebantur ab illis et uenumdabantur inimicis, nec poterant omnino subsistere a facie inimicorum suorum. [6] Quocumque processerant, manus erat super illos in mala, et conpressati sunt ualde. Post quae instituit super illos deus Critas, quos Censores intellegimus. Sed nec istis obaudire perseuerauerunt. Vt quis critarum obierat, illi ad delinquendum supra quam patres eorum, abeundo post deos aliorum et seruiendo et adorando eos. [7] Itaque dominus iratus, quoniam quidem, ait, transgressi sunt gens ista pactum meum, quod disposui patribus eorum, et non audierunt uocem meam, et ego non aduertam ad auferendum uirum a facie eorum ex nationibus, quas reliquit decedens Iesus. Atque ita per omnes paene annales critarum et deinceps regum reseruatis gentium circumcolarum uiribus bello et captiuitate et iugo allophylorum iram dei pensauit Israel, quotienscumque ab illo maxime in idololatrian exorbitauerunt.

Übersetzung ausblenden
Le scorpiâque, antidote contre la morsure des scorpions

III.

La dignité de Dieu doit-elle souffrir que son nom et ses honneurs soient prostitués au mensonge? Peut-il ne pas défendre à ceux qu'il a arrachés au joug de la superstition de retourner honteusement à la servitude de l'Egypte? Enfin a-t-il le droit d'exiger que des enfants, adoptés par lui, ne s'éloignent pas de son culte? Questions qui n'ont pas besoin d'être discutées. On ne nous demandera pas davantage d'examiner si Dieu a voulu l'observation d'une loi qu'il a fondée, et s'il venge le mépris d'une loi dont il a voulu l'observation. A quoi bon la loi, s'il n'avait pas exigé qu'elle fût obéie, et vainement l'eût-il exigé, s'il n'avait pas voulu châtier? Il me reste à prouver que les déclarations précédentes s'adressaient à des superstitions détruites ou châtiées par Dieu. La question du martyre en acquerra toute sa certitude.

Moïse était avec Dieu sur la montagne, lorsque le peuple, incapable de supporter une absence qui lui était si nécessaire, demande qu'on lui forge des dieux; dieux impies, qu'il aurait dû plutôt réduire en poudre! On redouble d'instances auprès d'Aaron. Celui-ci ordonne aux Israélites de jeter dans les flammes les ornements d'or qui pendaient aux oreilles de leurs femmes. N'allaient-ils pas échanger contre une sentence de mort la parole de Dieu qui est le plus bel ornement de l'oreille de l'homme? Ces flammes intelligentes convertirent les métaux en un stupide animal, comme pour charger les Israélites de confusion, et leur dire: « Votre cœur est là où est votre trésor, » c'est-à-dire en Egypte qui, parmi tant d'autres superstitions honteuses, a consacré son bœuf Apis. Trois mille hommes furent en conséquence immolés par leurs pères et leurs proches, parce que, les premiers dans la révolte et dans le châtiment de la révolte, ils avaient outragé le Dieu qui était bien plus encore leur père et leur proche. ---- Dans les Nombres, Israël, campé à Séthim, se rend coupable avec les filles de Moab qui le convoquent à leurs sacrifices, afin que la fornication de l'esprit se joignît à celle du corps. Israël mange de ces viandes abominables, adore les dieux de cette nation et s'initie au culte de Béelphégor. Pour cette seconde idolâtrie, sœur de la fornication, vingt-trois mille hommes sont décapités par le glaive de leurs proches, victimes offertes à la justice divine. ----Après la mort de Jésus, fils de Navé, les Israélites abandonnent le Dieu de leurs pères et se courbent devant les idoles de Baalim et d'Astaroth. Aussitôt la colère du Seigneur livre les coupables entre les mains de leurs ennemis qui les pillent et les vendent à des étrangers. Vainement ils essaient de résister. Partout où ils se présentent, la main céleste s'étend sur eux, et ils éprouvent de grandes calamités. Dieu leur donne ensuite des juges ou censeurs; mais ils se lassent bientôt d'obéir aux juges. Chaque juge n'est pas plutôt mort, qu'ils retombent dans des actions plus criminelles que celles de leurs pères, suivant des dieux étrangers, les servant et les adorant. Alors la fureur de Dieu s'allume contre Israël. « Parce que, dit-il, ce peuple a violé l'alliance que j'avais signée avec ses pères, et qu'il a dédaigné d'entendre ma voix, je n'exterminerai point les nations que Josué a laissées lorsqu'il est mort. » Dans les annales des juges et ensuite des rois, Dieu fait sentir à Israël sa colère par les forces des nations voisines qu'il tient en réserve, par la guerre, par la captivité, par le joug des étrangers, toutes les fois qu'Israël s'éloignait de lui, surtout pour tomber dans l'idolâtrie.

  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Editionen dieses Werks
Scorpiace
Übersetzungen dieses Werks
Arznei gegen Skorpionstich (BKV) vergleichen
Le scorpiâque, antidote contre la morsure des scorpions
Scorpiace vergleichen

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung