CHAPITRE XXX.
DE LA DIVINATION DES DÉMONS. — UN LIVRE.
Vers le même temps, une discussion me mit dans la nécessité d’écrire sur la divination des démons, et je donnai ce titre à cet opuscule. En un certain endroit j’ai dit: « Les démons connaissent parfois avec une parfaite facilité les dispositions des hommes, non-seulement proférées par la parole, mais conçues dans la « pensée, lorsque quelques signes de l’âme s’expriment par le corps 1 » J’ai écrit là avec plus d’assurance que je n’aurais dû sur une question très-obscure. Plusieurs expériences établissent bien que les démons parviennent à cette connaissance; mais il est très-difficile ou plutôt il est impossible aux hommes de découvrir si le corps de ceux qui pensent, donnent des signes qui soient sensibles pour eux mais cachés pour nous; ou s’ils connaissent nos dispositions par quelqu’autre faculté spirituelle.
Ce livre commence ainsi : « Un des saints jours de l’Octave. »
C. V, n. 9. ↩
