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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Confessiones

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Bekenntnisse

15. Auch nicht Vorhandenes hält das Gedächtnis fest.

Ob dies aber durch Bilder geschah oder nicht, wer möchte das so leichthin behaupten? Ich spreche von einem Steine, von der Sonne; die Dinge selbst befinden sich nicht vor meinen Sinnen, aber ihre Bilder sind sicherlich meinem Gedächtnisse zur Hand. Ich spreche von körperlichem Schmerz; auch er ist nicht vorhanden, wenn kein Glied mich schmerzt. Und doch, wäre kein Bild von ihm in meinem Gedächtnisse, so wüßte ich nicht, was ich sagte, und ich könnte ihn in der Erörterung nicht von der Lust unterscheiden, Ich spreche von der Gesundheit meines Leibes und bin auch wirklich gesund; ich besitze die Sache selbst, und doch würde ich in keiner Weise mich erinnern, was der Schall jenes Wortes besagt, wenn nicht auch das Bild davon in meinem Gedächtnisse vorhanden wäre. Ebenso könnten die Kranken, wenn von Genesung gesprochen wird, nicht verstehen, wovon die Rede ist, wenn nicht die Kraft ihres Gedächtnisses das Bild eben dieses Wortes festhielte, wenngleich die Sache selbst dem Körper noch fremd ist. Ich spreche von den reinen Zahlen, und siehe, es sind in meinem Gedächtnisse nicht nur ihre Bilder, sondern auch sie selbst. Ich spreche von dem Bilde der S. 233 Sonne, und es findet sich in meinem Gedächtnisse, Denn ich will mir nicht ein Bild ihres Bildes, sondern das Bild selbst hervorrufen; und indem ich mich daran erinnere, ist es mir gegenwärtig. Ich spreche vom Gedächtnisse, und ich verstehe, was ich spreche, Und wo könnte ich es anders verstehen als im Gedächtnisse selbst? Ist etwa nun auch dieses sich selbst im eigenen Bilde gegenwärtig und nicht vielmehr durch sich selbst?

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Les confessions de Saint Augustin

CHAPITRE XV. COMMENT LES RÉALITÉS ABSENTES SE REPRÉSENTENT A LA MÉMOIRE.

23. Est-ce par image ou non? qui pourrait le dire? Je nomme une pierre, je nomme le soleil, en l’absence des objets, mais en présence de leur image. Je nomme la douleur du corps sans en éprouver aucune, et pourtant si son image ne la représente dans ma mémoire, je ne sais de quoi je parle; je ne la distingue plus du plaisir. Je nomme la santé du corps, lorsque mon corps est sain, pénétré de la réalité même; et toutefois, si son image n’était fixée dans ma mémoire, le son de ce mot n’éveillerait aucun sens à mon souvenir. Et ce nom de santé ne serait, pour les malades, qu’un emprunt à un vocabulaire inconnu, si (458) la puissance de leur mémoire ne retenait l’image de la réalité absente. Je nomme les nombres nombrants, et les voilà dans ma mémoire, eux-mêmes et non leur image. Je nomme l’image du soleil, et elle est dans ma mémoire; et ce n’est pas l’image de l’image que je me représente, mais l’image elle-même toujours docile à mon rappel. Je nomme la mémoire et je reconnais ce que je nomme. Et où puis-je le reconnaître, sinon dans la mémoire? Serait-ce donc par son image, et non par son essence, qu’elle serait présente à elle-même?

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Bekenntnisse
Les confessions de Saint Augustin
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Einleitung in die Confessiones
Prolegomena
The Opinion of St. Augustin Concerning His Confessions, as Embodied in His Retractations, II. 6
Translator's Preface - Confessions

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