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Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE XLIII. JÉSUS-CHRIST SEUL MÉDIATEUR.
68. Mais le Médiateur de vérité, que le secret de votre miséricorde a fait connaître aux humbles, et que vous avez envoyé pour leur enseigner, par son exemple, l’humilité même, ce Médiateur de Dieu et des hommes, JÉSUS-CHRIST homme, est apparu entre les pécheurs mortels et le JUSTE immortel, mortel avec les hommes, Juste avec Dieu; et comme la vie et la paix sont la solde de la justice, par la justice qui l’unit à Dieu, il est venu ruiner dans les impies justifiés la mort dont il voulut être comme eux tributaire. C’est lui qui a été montré de loin aux saints des anciens jours, pour qu’ils fussent sauvés par la foi au sang qu’il devait répandre, comme nous le sommes par la foi en son sang répandu. Car ce n’est qu’en sa qualité d’homme qu’il est médiateur; en tant que Verbe, il n’est plus terme MOYEN, il est ÉGAL à Dieu, Dieu en Dieu, et avec le Saint-Esprit un seul Dieu.
69. Oh! de quel amour nous avez-vous donc aimés, Père infiniment bon? vous n’épargnez pas votre Fils unique, vous le livrez pour nous, pécheurs que nous sommes ( Rom. VIII, 32). De quel amour (472) nous avez-vous donc aimés ? Pour nous, « Celui qui n’a point regardé comme une usurpation d’être égal à vous, s’est rendu obéissant jusqu’à la mort de la croix ( Philip. II, 6), lui seul libre entre les morts ( Ps. LXXXVII, 6-8), ayant la puissance de « quitter son âme et la puissance de la reprendre (Jean, X, 18); » pour nous, en votre nom, vainqueur et victime, et vainqueur parce qu’il est victime; pour nous, en votre nom, sacrificateur et sacrifice, et sacrificateur parce qu’il est sacrifice, lui qui, d’esclaves, nous fait vos enfants, parce qu’il est votre Fils et pour nous esclave. Oh! c’est avec justice que sur lui repose cette ferme espérance que vous guérirez toutes mes langueurs, par lui qui est assis à votre droite, et sans cesse y intercède pour nous ( Rom. VIII, 34); autrement je tomberais dans le désespoir; car nombreuses et grandes sont mes infirmités, nombreuses et grandes! mais plus grande encore est la vertu de vos remèdes. Nous eussions pu croire votre Verbe trop éloigné de l’alliance de l’homme, et désespérer de nous s’il ne s’était fait chair, s’il n’eût demeuré parmi nous.
70. Plié sous la crainte de mes péchés et le fardeau de ma misère, j’avais délibéré dans mon coeur et presque résolu de fuir au désert; mais vous m’en avez empêché, me rassurant par cette parole: « Le CHRIST est mort pour tous, afin que ceux qui vivent ne vivent plus à eux-mêmes, mais à celui qui est mort pour eux ( I Cor. V, 15). »
Eh bien! Seigneur, je jette tous mes soucis en votre sein, pour vivre, pour goûter les merveilles de votre loi ( Ps. CXVIII, 18). Vous savez mon ignorance et ma faiblesse; enseignez-moi, guérissez-moi. Ce Fils unique « en qui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science m’a « racheté de son sang (Coloss. II, 3). » Loin de moi les calomnies des superbes. Je médite ma rançon, et je la mange, et je la bois, et je la distribue; pauvre encore, je désire en être rassasié avec ceux qui la mangent et en sont rassasiés; qui louent le Seigneur parce qu’ils le cherchent (Ps. XXI, 27). (473)
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Bekenntnisse
43. Christus allein ist der wahre Mittler.
Der wahrhaftige Mittler aber, den du in deiner geheimnisvollen Barmherzigkeit den Menschen gezeigt und gesandt hast, daß sie nach seinem Beispiele selbst die Demut lernten, er, der „Mittler zwischen Gott und den Menschen, der Mensch Jesus Christus“1, erschien zwischen den sterblichen Sündern und dem unsterblichen Gerechten, sterblich mit den Menschen, gerecht mit Gott, damit er, weil der Gerechtigkeit Sold Leben und Frieden ist, durch die Gerechtigkeit, die mit seiner Gottheit verbunden ist, den Tod der gerechtfertigten Sünder vernichte, den er mit ihnen gemein haben wollte. Auf ihn wurden auch die Heiligen des Alten Bundes hingewiesen, damit sie durch den Glauben an sein zukünftiges, wie wir durch den Glauben an sein vergangenes Leiden gerettet würden. Denn insoweit er Mensch ist, ist er Mittler; insoweit er aber das Wort ist, ist er S. 268 kein Mittler, denn als solches ist er Gott gleich, Gott bei Gott und zugleich ein Gott mit ihm.
Wie sehr hast du uns geliebt, gütiger Vater, „der du selbst deines einzigen Sohnes nicht geschont, sondern ihn für uns Gottlose dahingegeben hast!“ 2 Wie sehr hast du uns geliebt, daß um unsertwillen „er, der es nicht für Raub erachtete, dir gleich zu sein, dir gehorsam wurde bis zum Tode am Kreuze“3. Er allein, „frei unter den Toten“4, hatte „die Macht, sein Leben hinzugeben, und die Macht, es wieder zu nehmen“5. Für uns ist er dir geworden Sieger und Siegespreis, und darum Sieger, weil selber Siegespreis, vor dir Priester und Opfer, und darum Priester, weil selber Opfer. Indem er, dein Sohn, unser Knecht ward, machte er uns aus Knechten zu deinen Kindern. Mit Recht ruht meine starke Hoffnung in ihm, daß du all mein Siechtum heilen wirst durch ihn, der zu deiner Rechten sitzt und „für uns fürbittet“6; sonst müßte ich verzweifeln. Denn vielfach und groß ist mein Siechtum, vielfach und groß, aber reichlicher noch deine Arznei. Wäre dein Wort nicht Fleisch geworden und hätte es nicht unter uns gewohnt, wir hätten glauben müssen, es sei keine Verbindung mit der menschlichen Natur eingegangen, und wären der Verzweiflung anheimgefallen.
Erschreckt durch meine Sünden und durch die Masse des Elendes, hatte ich bereits im Geiste nachgedacht und überlegt, ob ich nicht in die Wüste fliehen solle. Aber du hast mich abgehalten und mich durch dein Wort gestärkt „Deshalb ist Christus für alle gestorben, damit die, welche leben, nicht mehr sich leben sondern dem, der für sie gestorben ist“ 7. Sieh, o Herr, auf dich werfe ich meine Sorge, damit ich lebe, und „ich will betrachten die Wunder deines Gesetzes“8. S. 269 Du kennst meine Unwissenheit und meine Schwachheit lehre mich und heile mich! Er, dein Eingeborener, „in dem alle Schätze der Wissenschaft und der Weisheit verborgen sind“9, hat mich mit seinem Blute erlöst. Nicht schmähen sollen mich die Hochmütigen; denn ich denke an den Preis meiner Erlösung und esse und trinke und spende davon, und in meiner Armut will ich davon gesättigt werden mit denen die essen und satt werden; „und den Herrn werden loben, die ihn suchen“ 10. S. 270