Übersetzung
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Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE XXIX. DE L’UNION AVEC DIEU.
39. Mais « votre miséricorde vaut mieux que toutes les vies ( Ps. LXII, 4); » et toute ma vie à moi n’est qu’une dissipation; et votre main m’a rassemblé en mon Seigneur, fils de l’homme, médiateur en votre unité et nous, multitude, multiplicité et division, « afin qu’en lui j’appréhende celui qui m’a appréhendé par lui; »et que ralliant mon être dissipé au caprice de mes anciens jours, je demeure à la suite de votre unité, sans souvenance de ce qui n’est plus, sans aspiration inquiète vers ce qui doit venir et passer, mais recueilli « dans l’immutabilité toujours présente, » et ravi par un attrait sans distraction à la poursuite de cette « palme que votre voix me promet dans la « gloire (Philip. III, 12, 13, 14) » où j’entendrai l’hymne de vos louanges, où je contemplerai votre joie sans avenir et sans passé.
Maintenant « mes années s’écoulent dans les « gémissements (Ps. XXX, II), » et vous, ô ma consolation, ô Seigneur, ô mon Père! vous êtes éternel. Et moi je suis devenu la proie des temps, dont l’ordre m’est inconnu; et ils m’ont partagé; et les tourmentes de la vicissitude déchirent mes pensées, ces entrailles de mon âme, tant que le jour n’est pas venu où, purifié de mes souillures et fondu au feu de votre amour, je m’écoulerai tout en vous.
Edition
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Confessiones
Caput 29
Sed quondam melior est misericordia tua super vitas, ecce distentio est vita mea, et me suscepit dextera tua in domino meo, mediatore filio hominis inter te unum et nos multos, in multis per multa, ut per eum adprehendam, in quo et adprehensus sum, et a veteribus diebus colligar sequens unum, praeterita oblitus, non in ea quae futura et transitura sunt, sed in ea quae ante sunt non distentus, sed extentus, non secundum distentionem, sed secundum intentionem sequor ad palmam supernae vocationis, ubi audiam vocem laudis et contempler delectationem tuam nec venientem nec praetereuntem. nunc vero anni mei in gemitibus, et tu solacium meum, domine, pater meus aeternus es; at ego in tempora dissilui, quorum ordinem nescio, et tumultuosis varietatibus dilaniantur cogitationes meae, intima viscera animae meae, donec in te confluam purgatus et liquidus igne amoris tui.