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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De quantitate animae

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De la grandeur de l'âme

5.

Aug. C'est bien ! mais réponds âmes questions, car tu connais déjà peut-être ce que j'essaye de t'enseigner. Tu ne doutes pas, je crois, que cet arbre ne soit pas absolument rien. — Ev. Qui en douterait? — Aug. Et maintenant, doutes-tu que la justice ne soit bien supérieure à cet arbre? — Ev. C'est là du ridicule; comme s'il pouvait y avoir comparaison ! — Aug. Tu y vas généreusement avec moi; mais écoute encore : Il est certain que cet arbre est tellement inférieur à la justice, que, nulle comparaison ne te semble possible, tu as de plus avoué que cet arbre n'est pas un pur néant; te plaît-il donc de croire que la justice elle- même ne soit rien? — Ev. Qui pousserait la démence jusqu'à le croire?— Aug. Très-bien; mais peut-être cet arbre te paraît-il quelque chose précisément à cause qu'il est grand à sa manière, ou large, ou robuste, et qu'à défaut de ces qualités il ne serait plus rien ? — Ev. C'est ce qui me paraît. — Aug. Quoi donc, la justice, qui est bien quelque chose d'après ton aveu, et même quelque chose de plus divin que cet arbre, de plus précieux, la justice te paraît-elle longue ? — Ev. Quand je pense à la justice, il ne peut me venir à l'esprit ni longueur, ni largeur, ni rien de semblable. — Aug. bi donc la justice n'est rien de tout cela, et que cependant elle ne soit pas un pur néant, pourquoi l'âme te paraît-elle un néant, si elle n'a quelque longueur? — Ev. Allons, quand même il n'y aurait dans l'âme ni longueur, ni largeur, ce ne serait point un motif pour qu'elle me parût un réant; mais, tu le sais, tu n'as pas encore dit qu'elle n'a véritablement rien de tout cela. Car il est possible que bien des choses très-estimables n'aient pas ces propriétés; mais je n'y vois pas un motif de croire aussitôt que notre âme en soit là.

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De quantitate animae (PL)

5.

A. Recte facis: sed volo interroganti mihi respondeas; fortasse enim ea quae te docere conor, ipse jam nosti: credo enim non te dubitare hanc arborem non esse omnino nihil. E. Quis dubitaverit. A. Quid illud? num dubitas justitiam multo esse hac arbore meliorem? E. Ridiculum istud quidem est, quasi vero ulla sit comparatio. A. Liberaliter mecum agis; sed illud nunc attende: cum constet ita hanc arborem esse deteriorem quam est justitia, ut nec comparanda quidem tibi videatur, et hoc lignum non esse nihil confessus sis; placetne tibi ut ipsam justitiam nihil esse credamus? E. Quis hoc demens crediderit? A. Recte omnino: sed fortasse arbor haec propterea tibi videtur esse aliquid, quod longa est pro suo modo, et lata, et robusta; quae si detraxeris, nihil erit. E. Ita videtur. A. Quid ergo? justitia, quam non nihil esse confessus es, imo quiddam longe divinius hac longeque praestantius, videtur tibi longa esse? E. Nullo modo mihi justitia aut longa, aut lata, aut tale aliquid cogitanti potest occurrere. A. Si igitur nihil horum est justitia, et tamen ipsa nihil non est; cur tibi anima nihil videtur, nisi ejus aliqua longitudo sit? E. Age; jam non mihi videtur ex eo nihil esse anima, quod nec longa, nec lata, nec robusta sit, sed utrum vere ita sit, nondum a te dictum esse scis. Fieri enim potest, ut multa sint magni aestimanda, quae istis careant; sed non continuo ex hoc genere animam esse credendum puto.

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