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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De quantitate animae

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De la grandeur de l'âme

77.

Tu viens d'entendre quelle est la force et la puissance de l'âme, et pour tout dire en un mot : de même que cette âme de l'homme n'est pas égale à Dieu, il faut l'avouer; ainsi doit-on présumer que rien de ce qu'il a créé ne se rapproche davantage de lui. Aussi nous enseigne-t-on divinement et magnifiquement dans l'Eglise catholique que « l'âme ne doit adorer aucune créature, v (j'emploie plus volontiers ces paroles , car elles ont été employées quand ou m'a insinué cette doctrine) mais uniquement le Créateur même de toutes choses, de qui, par qui et en qui elles sont toutes, c'est-à-dire le principe immuable, l'immuable sagesse, l'immuable amour, le Dieu unique, véritable et parfait, qui n'a jamais été sans exister, qui existera toujours, qui jamais n'a été et ne sera jamais autrement: rien n'est plus caché ni plus présent que lui ; on découvre difficilement où il est, plus difficilement où il n'est pas; tous ne peuvent être avec lui et nul ne peut être sans lui. Que dire encore de plus incroyable? C'est ce que notre humanité peut affirmer plus légitimement et plus convenablement de lui.

C'est donc ce grand Dieu que seul l'âme doit adorer sans distinction et sans confusion. En effet tout ce que l'âme adore comme étant Dieu elle doit nécessairement le considérer comme étant supérieur à elle-même. Or ni la terre, ni les mers, ni les astres, ni le soleil, ni la lune, ni rien de ce que nous pouvons toucher, ou voir de nos yeux, ni même le ciel où ne peuvent s'élever nos regards ne doivent être estimés au-dessus de la nature de l'âme. Que dis-je ? la raison démontre avec certitude que tout cela est bien inférieur à une âme quelle qu'elle soit; pourvu néanmoins que par amour de la vérité on la suive avec une inébranlable constance et une fidélité à toute épreuve, quand elle mène à travers des chemins inaccoutumés et par conséquent ardus.

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De quantitate animae (PL)

77.

Audisti quanta vis sit animae ac potentia: quod ut breviter colligam, quemadmodum fatendum est, animam humanam non esse quod Deus est; ita praesumendum, nihil inter omnia quae creavit, Deo esse propinquius. Ideoque divine ac singulariter in Ecclesia catholica traditur, nullam creaturam colendam esse animae (libentius enim loquor his verbis quibus mihi haec insinuata sunt), sed ipsum tantummodo rerum, quae sunt, omnium Creatorem, ex quo omnia, per quem omnia, in quo omnia; id est incommutabile principium, incommutabilem sapientiam, incommutabilem charitatem, unum Deum verum atque perfectum, qui nunquam non fuerit, nunquam non erit, nunquam aliter fuerit, nunquam aliter erit; quo nihil sit secretius, nihil praesentius; qui difficile invenitur ubi sit, difficilius ubi non sit; cum quo esse non omnes [Col. 1078] possunt, et sine quo esse nemo potest: et si quid de illo incredibilius, convenientius tamen atque aptius homines dicere valemus. Hic ergo solus Deus animae colendus est, neque discrete, neque confuse. Quidquid enim anima colit ut Deum, necesse est ut melius esse, quam seipsam, putet. Animae autem natura nec terra, nec maria, nec sidera, nec luna, nec sol, nec quidquam omnino quod tangi, aut his oculis videri potest, non denique ipsum quod videri a nobis non potest, coelum melius esse credendum est. Imo haec omnia longe deteriora esse, quam est quaelibet anima, ratio certa convincit; si modo eam veri amatores ducentem per insolita quaedam, et ob hoc ardua, constantissime atque observantissime sequi audeant.

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