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Werke Augustinus von Hippo (354-430) De quantitate animae

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De la grandeur de l'âme

40.

Autre chose: si l'âme grandit, vois combien il est étrange d'expliquer son accroissement par l'accroissement des forces corporelles et non par le progrès des connaissances, car elle ne donne aux unes que l'assentiment de sa volonté, et seule elle possède les autres. Et si nous voyons un accroissement dans l'âme quand le corps acquiert des forces, il faut voir en elle un amoindrissement quand il en perd. Or, il en perd pendant la vieillesse, il en perd pendant les travaux de l'étude, et c'est alors que l'on avance ordinairement, que l'on se fortifie dans les sciences; et pourtant rien ne peut augmenter et diminuer en même temps. D'où il suit que plus de forces, dans un âge plus avancé, ne prouve pas accroissement dans l'âme.

Il y a beaucoup à dire encore, mais si tu es satisfait, je me borne à ceci, et nous passons à d'autres points. — Ev. Je suis assez convaincu que le développement des forces ne vient point de l'agrandissement de l'âme; car sans reprendre ici tout ce que tu as si habilement exposé, un frénétique même ne dirait pas que l'âme se développe par la déraison et la maladie du corps, tandis que le corps lui-même diminue; nul en effet ne l'ignore, ce frénétique a beaucoup plus de force que n'en a ordinairement un homme en santé. C'est pourquoi j'attribue aux nerfs les effets qui nous étonnent quand nous rencontrons chez quelqu'un ales forces inattendues. Je t'en prie donc, aborde ce qui déjà m'occupe entièrement : si l'âme n'a point en espace autant d'étendue que le corps, pourquoi est-elle sensible au toucher dans toutes les parties du corps ?

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De quantitate animae (PL)

40.

Deinde anima si crescit, vide quam sit inscitum, incrementa ejus de viribus corporis credere; de copia doctrinarum non credere; cum illis solum accommodet nutum, hoc sola possideat. At si crescere animam putamus, cum additur viribus; minui putanda est, cum demitur. Demitur autem in senecta, demitur in labore studiorum; atque his temporibus doctrinae aggerari atque exstrui solent; neque ullo modo eodem tempore simul augeri quidquam et minui potest. Nullum igitur crescentis animae argumentum est, vires in majori aetate majores. Multa alia dici possunt; sed si jam tibi satisfactum est, modum adhibeo, ut ad alia transeamus. E. Mihi vero satis persuasum est, majores vires non ex eo esse quod anima creverit: nam, ut alia omittam quae abs te subtiliter dicta sunt, insania et morbo corporis animam crescere, cum ipsum corpus minuatur, ne ipse quidem phreneticus dixerit, cui vires multo ampliores, quam sano esse solent, nemo nescit. Unde mihi maxime videtur in nervis esse omne quod miramur, cum praeter spem vires in quopiam reperiuntur: quare, oro, aggredere jam illud cui totus intendo: cur anima, si non tanti spatii magnitudinem habet quanti corpus est, ubique illius sentit cum tangitur?

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