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Gegen Praxeas. (BKV)
30. Cap. Auch die Verlassenheit Christi am Kreuz, sein Wirken nach dem Tode und sein Sitzen zur Rechten Gottes verträgt sich nicht mit der patripassianischen Lehre.
Wenn Du noch weiter gehst, so bin ich imstande, Dir eine derbe Antwort zu geben und Dich mit einem Ausspruche des Herrn selbst in Widerspruch zu setzen, indem ich sage: Was stellst Du darüber Untersuchungen an? Du weisst ja, dass er bei seinem Leiden ausrief: „Mein Gott, mein Gott, warum hast Du mich verlassen”?1 Entweder war es der Sohn, welcher litt und vom Vater verlassen wurde, dann litt S. 557 der Vater nicht — oder es war der Vater, welcher litt, und dann frage ich, nach welchem Gott rief er? Das war nur ein Ruf, den das Fleisch und die Seele, d. h. der Mensch, ausstiess, kein Ruf des Wortes und des Geistes, d. h. Gottes, und er wurde deshalb ausgestossen, um zu zeigen, dass Gott leidensunfähig sei, der den Sohn verliess, indem er dessen Menschheit in den Tod hingab. Dieser Ansicht war auch der Apostel, als er schrieb: „Der Vater hat seines Sohnes nicht geschont.”2 Das hat zuvor schon Isaias angekündigt mit den Worten: „Und der Herr hat ihn dahin gegeben für unsere Sünden.”3 Er hat ihn verlassen, indem er seiner nicht schonte; er hat ihn verlassen, indem er ihn dahingab. Im übrigen aber verliess der Vater den Sohn gar nicht, da der letztere seinen Geist in dessen Hände übergab. Er übergab ihn also und starb sofort. Denn so lange der Geist im Leibe bleibt, kann der Leib in keinem Falle sterben. Daher bedeutet das Verlassenwerden vom Vater nur das Sterben des Sohnes.
Der Sohn also stirbt und wird vom Vater wieder auferweckt zufolge der hl. Schrift. Der Sohn steigt in die oberen Himmelsregionen auf und in die unterirdischen Räume hinab. Dort sitzt er zur Rechten des Vaters, nicht etwa der Vater zu seiner eigenen Rechten. Ihn schaute Stephanus, als er gesteinigt wurde, wie er noch zur Rechten Gottes stand, damit er sich von da an setze, bis der Vater ihm seine Feinde zu seinen Füssen legen wird. Er wird wiederum kommen auf den Wolken des Himmels, so wie er aufgestiegen ist. Mittlerweile giesst er die vom Vater erhaltene Gabe aus, den heiligen Geist, den dritten Namen in der Gottheit und die dritte Stufe in der Majestät, den Verkünder der einzigen Monarchie, der zugleich der Erklärer der sogenannten Ökonomie ist, wenn man die Worte seiner neuen Prophezie aufnimmt, der Einführer in alle Wahrheit, die da besteht im Vater, Sohn und hl. Geist gemäss der christlichen Glaubenslehre.
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Contre Praxéas
XXX.
D'ailleurs, si tu vas plus loin, je pourrai te répondre plus durement et te mettre en contradiction manifeste avec la déclaration du Seigneur. Pourquoi tant de raisonnement, le dirai-je? Ne l'entends-tu pas s'écrier dans sa passion: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'avez-vous abandonné?» Donc, ou c'était le Fils qui souffrait, abandonné par le Père, sans que le Père qui abandonnait son Fils souffrît avec lui; ou, si c'était le Père qui souffrait, à quel Dieu adressait-il ce cri? Mais non; ce cri de la chair et du l'ame, c'est-à-dire de l'homme et non du Verbe, ni de l'Esprit, c'est-à-dire qui ne venait pas du Dieu, fut poussé pour nous montrer que Dieu est impassible, puisqu'il abandonna son Fils en livrant à la mort son Verbe fait homme. Voilà ce que l'Apôtre comprenait bien quand il écrivait: «Si le Père n'a pas épargné son propre Fils.» Voilà encore ce qu'Isaïe avait déclaré le premier: «Le Seigneur le livra pour nos péchés.» Ne pas l'épargner, c'était l'abandonner; le livrer, c'était l'abandonner. Mais, d'ailleurs, le Père ne l'avait point abandonné, puisque le Fils remit, son ame entre ses mains. Enfin il ne l'eut pas plutôt remise qu'il mourut: car tant que l'Esprit demeure dans la chair, la chair ne peut pas mourir. Ainsi, être abandonné par son Père, ce fut la mort du Fils. C'est donc le Fils «qui meurt, et que ressuscite le Père,» suivant les Ecritures; le Fils «qui monte triomphalement au haut des cieux, pour s'y asseoir à la droite de Dieu son Père,» et non le Père à la droite du Fils; le Fils «qui descend dans les lieux bas de la terre.» C'est le Fils qu'aperçoit Etienne, encore assis à la droite du Père, d'où il descendra un jour, lorsque «le Père aura réduit tous ses ennemis à lui servir de marche-pied.» C'est le Fils qui doit revenir sur les nuées du ciel, dans la même gloire qu'il y est monté. C'est le Fils enfin qui répandit sur les Apôtres l'Esprit qu'il avait reçu du Père, l'Esprit, troisième nom de la divinité, troisième degré de la majesté éternelle, qui nous a fait connaître la monarchie d'un seul, mais en expliquant aussi l'économie divine à tous ceux qui admettent les discours de la Prophétie nouvelle, l'Esprit enfin «qui enseigne toute vérité,» qui réside dans le Père, le Fils et l'Esprit saint, selon le sacrement de la foi chrétienne.