40.
Que l'infidèle dans son orgueil ou le coupable qui veut s'accuser dise encore : « Pourquoi se plaindre? qui donc résiste à la volonté de Dieu ? » et il entendra cette réponse qui lui convient : « Qui es-tu, ô homme ! pour contester à Dieu 1 » et le reste que je crois avoir suffisamment établi. Qu'il entende ces paroles et ne les méprise pas. S'il les méprise, qu'il voie dans ce mépris même une preuve de son endurcissement ; s'il ne les méprise pas , qu'il se croie assisté de Dieu pour ne pas les mépriser : mais l'endurcissement est une punition méritée, et le secours une grâce.
-
Ibid. IX. 7-23. ↩