36.
«La grandeur de nos maux, dites-vous, nous force d'avouer que nous touchons à la fin, puisque nous voyons s'accomplir ce qui a été prédit : Les hommes sécheront de frayeur, dans l'attente de ce qui doit arriver à tout l'univers. Il est certain, ajoutez-vous, qu'il n'y a pas de patrie, pas de lieu qui, de notre temps, n'ait connu le deuil et la tribulation annoncés dans ces paroles. Les hommes sécheront de frayeur dans l'attente de ce qui doit arriver à tout l'univers. » Mais si les maux que le genre humain souffre maintenant sont des marques certaines de la venue prochaine du Seigneur, pourquoi l'Apôtre dit-il que le Seigneur viendra quand les hommes se croiront en paix et sûreté 1 ? Après que l'Evangile a dit que les hommes sécheront de frayeur dans l'attente de ce qui doit arriver, il ajoute aussitôt : « Car les vertus des cieux seront ébranlées; et alors on verra le Fils de l'homme venant sur une nuée avec une grande puissance et une grande majesté. »
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I Thess. V, 3. ↩