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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) Epistulae Lettres de Saint Augustin
DEUXIÈME SÉRIE. LETTRES XXXI-CXXIII.
LETTRE XLIII. (Année 397 ou commencement de l'année 398.) AUGUSTIN A SES BIEN – AIMÉS ET HONORABLES SEIGNEURS ET FRÈRES GLORIUS, ÉLEUSIUS, LES DEUX FÉLIX, GRAMMATICUS, ET A TOUS CEUX QUI VOUDRONT BIEN LIRE CECI.

22.

S'ils ont des oreilles, qu'ils entendent ce que l'Esprit dit aux Eglises; car on lit dans l'Apocalypse de saint Jean : « Écris à l'ange de l'Église d'Ephèse; voici ce que dit Celui qui tient sept étoiles dans sa main droite, et qui marche au milieu des sept chandeliers d'or : Je connais tes oeuvres, et ton travail et ta patience; je sais que tu ne peux souffrir les méchants; tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas. Tu les as trouvés menteurs, et tu uses de patience à leur égard, et tu les as supportés à cause de mon nom, et tu ne t'es point découragé 1. » Si l'Écriture voulait parler de l'ange des cieux supérieurs et non point des chefs de l'Église, elle ne continuerait pas ainsi : « Mais j'ai contre toi que tu as abandonné ta première charité. Souviens-toi donc d'où tu es tombé, et fais pénitence, et reprends tes premières oeuvres; autrement je viendrai à toi et j'ôterai ton « chandelier de sa place si tu ne fais pénitence 2.» Cela ne peut être dit des anges du ciel, qui conservent toujours la charité : ceux qui en sont déchus, ce sont-le démon et ses anges. La première charité dont il s'agit ici est donc celle par laquelle l'ange d'Ephèse a supporté les faux apôtres à cause du nom du Christ, celle à laquelle on lui ordonne de revenir pour qu'il ait à recommencer ses premières oeuvres. Et nos ennemis nous reprochent les crimes de quelques méchants, des crimes qui nous sont étrangers, même inconnus pour la plupart; s'ils étaient vrais et que nous les vissions de nos yeux, et que, ménageant l'ivraie par respect pour le froment, nous tolérassions les coupables dans une pensée d'unité; quiconque entend les Écritures saintes sans être sourd de coeur, non-seulement ne nous jugerait dignes d'aucun blâme, mais au contraire nous décernerait de grandes louanges.


  1. Apoc. II, 1-3. ↩

  2. Apoc. II, 4, 5. ↩

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