45.
En voilà assez là-dessus : soutenez à votre aise que Tychonius en a menti; je reviens à Cyprien que vous avez invoqué vous-même. Il est certain, d'après ses écrits, due si, dans l'unité, chacun est souillé par les péchés d'autrui, l'Eglise avait déjà péri avant Cyprien, et, chrétiennement parlant, Cyprien ne pouvait pas exister. Or, si une semblable opinion est un sacrilège, et s'il est certain que l'Eglise demeurait, nul n'est souillé par les fautes d'autrui dans l'unité catholique, et, mauvais fils, vous vous donnez vainement pour justes; vous restez avec le tort de votre séparation.