CHAPITRE XVI. LA VOIE DE LA PATRIE OUVERTE DANS LE PARDON DES PÉCHÉS.
16. Nous sommes donc présentement sur la voie de la patrie , sur cette voie qui se parcourt par la sainteté des affectons et non en franchissant les espaces. La malice de nos péchés l'avait fermée comme d'une barrière toute hérissée d'épines. Or celui qui s'est abaissé jusqu'à devenir lui-même la voie de notre retour, pouvait-il montrer plus de bonté et de miséricorde qu'en remettant leurs péchés aux cours repentants et convertis, et en se laissant clouer à la croix, pour renverser l'infranchissable barrière qui s'opposait à notre passage?
