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Œuvres Augustin d'Hippone (354-430) De la Genèse contre les Manichéens
LIVRE SECOND.
CHAPITRE XVII. EXCUSES D'ADAM ET D'ÈVE. — CHATIMENT DU SERPENT.

25.

Ensuite, selon la coutume de l'orgueil, il ne s'accuse pas d'avoir écouté la femme, mais il rejette sa faute sur elle; et en le faisant, il veut par une vaine subtilité et comme par suite de la fourberie que le misérable conçoit, rendre Dieu lui-même responsable de son péché. Car il ne dit pas seulement : « La femme m'a donné du fruit, » il va plus loin et dit. « La femme que vous m'avez donnée. » Rien de plus ordinaire aux pécheurs que de vouloir attribuer à Dieu ce dont ils sont accusés, et ce mouvement vient de l'esprit d'orgueil. L'orgueil en effet fait que l'homme ayant péché en voulant être égal à Dieu, c'est-à-dire absolument indépendant comme Dieu lui-même est indépendant puisqu'il est le maître de tout, et ne pouvant l'égaler en grandeur, s'efforce, quand il est déchu et qu'il gît dans son péché, de rendre Dieu semblable à lui. Ou plutôt encore il veut montrer que Dieu a péché et que lui-même est innocent. De son côté la femme étant interrogée rejette la faute sur le serpent. Adam avait-il donc reçu une épouse pour se soumettre à elle et non plutôt pour la faire obéir à ses ordres ? et la femme ne pouvait elle garder le commandement de Dieu plutôt que d'écouter les paroles du serpent?

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