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Werke Tertullian (160-220) De virginibus velandis

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Du voile des vierges

XIII.

Si c'est à cause des hommes qu'elles adoptent l'habillement des femmes, eh bien! qu'elles l'adoptent tout entier, de manière à ne paraître que voilées devant les païens. Il est bien juste qu'elles cachent dans l'église cette même virginité qu'elles cachent hors de l'église. Elles craignent les étrangers; qu'elles respectent leurs frères, ou bien qu'elles paraissent vierges dans les rues avec autant de hardiesse que dans nos églises. J'applaudirai à leur intrépidité, si elles se font gloire de leur virginité devant les païens. Au dedans et en dehors de nos églises, même nature; même liberté au dehors et devant le Seigneur pour la profession de la virginité. Pourquoi donc étaler dans l'église une perfection qu'elles ensevelissent ailleurs? Je leur en demande la raison. Est-ce pour plaire à leurs frères, ou pour plaire à Dieu lui - même? Si c'est pour plaire à Dieu, il est aussi capable de voir ce qui se pratique en secret, que juste pour récompenser ce qui se fait uniquement pour lui. Enfin il nous recommande « de ne pas publier au son de la trompette le bien que nous faisons devant lui, ni d'en attendre la récompense de la part des hommes. » Que s'il nous est défendu de donner un denier1, « ou la moindre aumône sans la cacher à notre main gauche, » que de ténèbres nous devons répandre sur l'offrande que nous faisons à Dieu de notre corps et de notre esprit, puisque c'est toute notre nature elle-même que nous lui consacrons! Conséquemment, une chose qui ne peut paraître faite pour plaire à Dieu, puisqu'elle ne se fait pas comme Dieu le demande, ne peut être faite qu'en vue des hommes. Par là même elle devient illicite, comme entachée de vaine gloire; car la vaine gloire est défendue à ceux dont tout le mérite réside dans l'humilité. Si la continence est un don de Dieu, « pourquoi vous en glorifier, comme si ce n'était pas un don que vous ayez reçu? Si vous ne l'avez point reçu, qu'avez-vous qui ne vous ait été donné? » La meilleure preuve que vous n'avez point reçu de Dieu la virginité, c'est que vous ne la consacrez pas tout entière à Dieu seul. Examinons par conséquent si ce qui vient de l'homme est solide et véritable.


  1. Le texte dit: Unius victoriati. C'était une petite pièce d'argent, appelée de ce nom parce qu'elle portait pour empreinte une Victoire. Il en est question dans Pline: Qui nunc victoriatus appellatur lege Clodiâ percussus est. Est autem signatus Victoriâ, et inde nomen. ↩

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On the Veiling of Virgins

Chapter XIII.--If Unveiling Be Proper, Why Not Practise It Always, Out of the Church as Well as in It?

If on account of men 1 they adopt a false garb, let them carry out that garb fully even for that end; 2 and as they veil their head in presence of heathens, let them at all events in the church conceal their virginity, which they do veil outside the church. They fear strangers: let them stand in awe of the brethren too; or else let them have the consistent hardihood to appear as virgins in the streets as well, as they have the hardihood to do in the churches. I will praise their vigour, if they succeed in selling aught of virginity among the heathens withal. 3 Identity of nature abroad as at home, identity of custom in the presence of men as of the Lord, consists in identity of liberty. To what purpose, then, do they thrust their glory out of sight abroad, but expose it in the church? I demand a reason. Is it to please the brethren, or God Himself? If God Himself, He is as capable of beholding whatever is done in secret, as He is just to remunerate what is done for His sole honour. In fine, He enjoins us not to trumpet forth 4 any one of those things which will merit reward in His sight, nor get compensation for them from men. But if we are prohibited from letting "our left hand know" when we bestow the gift of a single halfpenny, or any eleemosynary bounty whatever, how deep should be the darkness in which we ought to enshroud ourselves when we are offering God so great an oblation of our very body and our very spirit--when we are consecrating to Him our very nature! It follows, therefore, that what cannot appear to be done for God's sake (because God wills not that it be done in such a way) is done for the sake of men,--a thing, of course, primarily unlawful, as betraying a lust of glory. For glory is a thing unlawful to those whose probation consists in humiliation of every kind. And if it is by God that the virtue of continence is conferred, "why gloriest thou, as if thou have not received?" 5 If, however, you have not received it, "what hast thou which has not been given thee?" But by this very fact it is plain that it has not been given you by God--that it is not to God alone that you offer it. Let us see, then, whether what is human be firm and true.


  1. As distinguished from the "on account of the angels" of c. xi. ↩

  2. i.e., for the sake of the brethren, who (after all) are men, as the heathens are (Oehler, after Rig.). ↩

  3. i.e., as Rig. quoted by Oehler explains it, in inducing the heathens to practise it. ↩

  4. See Matt. vi. 2. ↩

  5. 1 Cor. iv. 7. ↩

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