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On the Veiling of Virgins
Chapter XVII.--An Appeal to the Married Women.
But we admonish you, too, women of the second (degree of) modesty, who have fallen into wedlock, not to outgrow so far the discipline of the veil, not even in a moment of an hour, as, because you cannot refuse it, to take some other means to nullify it, by going neither covered nor bare. For some, with their turbans and woollen bands, do not veil their head, but bind it up; protected, indeed, in front, but, where the head properly lies, bare. Others are to a certain extent covered over the region of the brain with linen coifs of small dimensions--I suppose for fear of pressing the head--and not reaching quite to the ears. If they are so weak in their hearing as not to be able to hear through a covering, I pity them. Let them know that the whole head constitutes "the woman." 1 Its limits and boundaries reach as far as the place where the robe begins. The region of the veil is co-extensive with the space covered by the hair when unbound; in order that the necks too may be encircled. For it is they which must be subjected, for the sake of which "power" ought to be "had on the head:" the veil is their yoke. Arabia's heathen females will be your judges, who cover not only the head, but the face also, so entirely, that they are content, with one eye free, to enjoy rather half the light than to prostitute the entire face. A female would rather see than be seen. And for this reason a certain Roman queen said that they were most unhappy, in that they could more easily fall in love than be fallen in love with; whereas they are rather happy in their immunity from that second (and indeed more frequent) infelicity, that females are more apt to be fallen in love with than to fall in love. And the modesty of heathen discipline, indeed, is more simple, and, so to say, more barbaric. To us the Lord has, even by revelations, measured the space for the veil to extend over. For a certain sister of ours was thus addressed by an angel, beating her neck, as if in applause: "Elegant neck, and deservedly bare! it is well for thee to unveil thyself from the head right down to the loins, lest withal this freedom of thy neck profit thee not!" And, of course, what you have said to one you have said to all. But how severe a chastisement will they likewise deserve, who, amid (the recital of) the Psalms, and at any mention of (the name of) God, continue uncovered; (who) even when about to spend time in prayer itself, with the utmost readiness place a fringe, or a tuft, or any thread whatever, on the crown of their heads, and suppose themselves to be covered? Of so small extent do they falsely imagine their head to be! Others, who think the palm of their hand plainly greater than any fringe or thread, misuse their head no less; like a certain (creature), more beast than bird, albeit winged, with small head, long legs, and moreover of erect carriage. She, they say, when she has to hide, thrusts away into a thicket her head alone--plainly the whole of it, (though)--leaving all the rest of herself exposed. Thus, while she is secure in head, (but) bare in her larger parts, she is taken wholly, head and all. Such will be their plight withal, covered as they are less than is useful.
It is incumbent, then, at all times and in every place, to walk mindful of the law, prepared and equipped in readiness to meet every mention of God; who, if He be in the heart, will be recognised as well in the head of females. To such as read these (exhortations) with good will, to such as prefer Utility to Custom, may peace and grace from our Lord Jesus Christ redound: as likewise to Septimius Tertullianus, whose this tractate is.
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1 Cor. xi. 6, etc. ↩
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Du voile des vierges
XVII.
Mais nous vous exhortons aussi, vous qui êtes mariées, et qui avez à pratiquer une autre chasteté, ne vous affranchissez jamais de la discipline du voile, pas même un seul moment. Mais surtout n'allez pas le détruire parce que vous ne pouvez le quitter, en ne vous montrant ni tout-à-fait voilées, ni tout-à-fait découvertes. Car il en est qui se lient la tête plutôt qu'elles ne la couvrent avec des mitres ou bandelettes qui leur cachent le front, il est vrai, mais qui laissent à découvert la tête proprement dite. D'autres, de peur sans doute de la trop charger, se couvrent la tête avec une coiffure légère, qui ne descend pas même jusqu'aux oreilles et ne cache que le sommet, de la tête. J'ai pitié d'elles, si elles ont l'ouïe assez dure pour ne pas entendre à travers un voile. Mais qu'elles le sachent bien: la femme tout entière n'est que tête. Les limites du voile finissent là où commence le vêtement; tout l'espace que peuvent occuper les cheveux, ils doivent le remplir et envelopper les épaules; car ce sont les épaules qui doivent être soumises; c'est à cause d'elles que « la femme porte sur sa tête la marque de sa sujétion. » Le voile est le joug des femmes.
Les femmes de l'Arabie, toutes païennes qu'elles sont, vous serviront de juges; elles qui, non contentes de se voiler la tête, se couvrent aussi le visage tout entier, de sorte que, ne laissant d'ouverture que pour un œil, elles animent mieux renoncer à la moitié de la lumière, que de prostituer leur visage tout entier. Là, une femme aime mieux voir que d'être vue. Voilà pourquoi une reine de Rome1 les déclarait très-malheureuses, de pouvoir aimer plus qu'elles ne peuvent être aimées, quoiqu'il soit permis de dire qu'elles sont heureuses, en ce qu'elles sont exemptes d'un autre malheur plus commun, parce que les femmes d'ordinaire peuvent être aimées plus qu'elles ne sont capables d'aimer. La modestie, imposée par cette discipline païenne, est plus pure, et pour ainsi dire, plus barbare que la nôtre.
Dieu a bien voulu nous déterminer aussi par ses révélations la grandeur du voile. Il arriva qu'un ange, apparaissant en songe à l'une de nos sœurs, frappait sur ses épaules, en même temps qu'il en louait la beauté: « Merveilleuses épaules, disait-il, et qui méritent bien d'être nues! Il est bon que vous soyez couverte depuis la tête jusqu'aux reins, de peur que cette nudité de vos épaules ne vous devienne funeste. Ce qui est dit à l'une s'adresse à toutes les autres. » Mais quel châtiment ne mériteront point celles qui demeurent découvertes pendant le chant des psaumes, ou bien lorsque l'on parle de Dieu? Celles qui, durant la prière, se contentent de placer sur le haut de leur tête quelque bande, quelque filet ou une simple toile, se croiront-elles véritablement voilées? Il faut que, selon elles, leur tête soit bien peu de chose. D'autres, tout en portant un voile plus étendu que ces bandes ou ces rubans, n'abusent pas moins de leur tête, semblables à cet oiseau qui, tout ailé qu'il est, semble plutôt approcher des animaux terrestres, ayant une petite tête emmanchée d'un long cou, et que du reste il porte toujours fort droite. On dit que, quand il veut se cacher, il plonge sa tête tout entière dans des broussailles, mais qu'il laisse tout le corps à découvert. Ainsi en sûreté pour sa tête, mais à découvert dans la partie de lui-même la plus remarquable, il se fait prendre tout entier. Il en sera de même de ces femmes qui couvrent moins qu'il n'est utile. Il faut donc qu'en tout temps, en tout lieu, elles se souviennent de cette loi, toujours prêtes et disposées à entendre parler de Dieu. S'il est au fond de leur cœur, on le reconnaîtra facilement à leur tête. Que la paix et la grâce de notre Seigneur Jésus soient avec ceux qui préfèrent la vérité à la coutume, et qui liront ceci avec un esprit de paix et de douceur! Quelles soient aussi avec Septimius Tertullien, auteur de cet opuscule!
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Messaline, épouse de Claude. ↩